Bulles : Mali : Les vautours sont de retour

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Honnie par la population, la classe politique malienne, discréditée, fait son « grand » retour à la faveur des élections générales qui se profilent à l’horizon (courant juillet, selon l’administration). Il fallait s’y attendre : les vautours sont de retour. Le Mali, un pays complètement en lambeau, attend d’être dépecé par ceux-là même qui l’ont mis à l’agonie.

Ah qu’ils ont hâte de s’approprier les restes squelettiques d’un pays malmené. Eux qui ne se sont souciés que de leurs privilèges et intérêts sordides durant les vingt (20) dernières années. Comme un citron, ils ont pressé jusqu’à la dernière goutte le pays. En passe d’être remis sur pied par une communauté internationale magnanime, les politicards maliens aiguisent leurs coutelas. Leur appétit glouton et vorace est proportionnel à la grandeur de leur panse démesurée. Ils y ont « foutu » toute l’économie du pays, détournée à satiété, cela impunément. Et ce sont ces mêmes politiques, pardon ces vautours, qui prétendent conquérir le suffrage des maliens.

ÉDM, Obscurité=Insécurité

Depuis quelques mois, notre performante Énergie du Mali ne cesse de se plaindre de troubles budgétaires pour son bon fonctionnement. Afin de renflouer ses caisses, notre chère ÉDM n’a rien trouvé de mieux que de se rabattre sur ses pauvres clients que nous sommes en augmentant les factures d’électricité. Malgré cette prise d’ascenseur de nos factures, notre gentil fournisseur de lumière n’arrive pas à illuminer nos maisons et rues. Cette imposition fréquente d’obscurité à ses clients ne fait qu’accroitre l’insécurité dans les villes. À cause de ces coupures intempestives et prolongées d’électricité qui favorisaient des accidents et vols nocturnes à Bamako,  des citoyens amers avaient surnommé : Énergie du Mal, notre société distributrice de courant électrique. Il y a de cela une trentaine d’années.

Dans la journée du lundi 04 au mardi 05  mars 2013, les habitants de Bamako et environs, ont connu leur pire et longue interruption d’électricité en devenant la proie facile de la chaleur et des voleurs qui n’entrent en action aisément que dans l’obscurité.

Quant aux heures d’affaires, les travaux de la presse, de l’administration publique et privée qui ne disposent pas de groupe électrogène, sont profondément perturbés.

Tantie ÉDM, pardon, utilisez nos sous pour notre bien être.

Fare ou Phares du général Modibo.

L’Adema est l’un des premiers partis politiques créés sous l’ère de la démocratie multipartiste au Mali. Pendant cette période de multipartisme, elle a été la première formation politique qui a dirigé le pays pendant 10 longues années. Une décennie de gouvernance très difficile entre les partis d’opposition et le patron de l’Adema Alpha Oumar Konaré qualifié de Maradona de la politique malienne à l’époque.

Après ce bon jongleur de balles politiques, un parachutiste très malin a fait son apparition dans l’arène politique. Il s’agit du général de police Modibo Sidibé, ancien premier ministre du général ATT. Après avoir parachuté dans la cour de l’Adéma pour y être le Candidat à la présidentielle 2013, Modibo s’est rendu vite compte que la soustraction de ce titre des mains des Adémistes est une affaire très difficile. Bien installé dans son 4×4 tout terrain, il est maintenant convaincu que des manœuvres nocturnes sont nécessaires pour rouler sur la longue et tortueuse route amenant au palais de Koulouba. Pour éviter toute sortie de route du à une mauvaise visibilité, Modibo s.est doté de FARE suplémentaire : Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Émergence (An Ka Wuli), un nouveau parti politique fait par et pour lui.

Ainsi, avec ses deux Phares ( Adéma et Fare), Modibo s’assure désormais qu’à défaut des deux lumières, il profitera d’une pour être dans la course. Peu importe d’être premier ou dernier, l’essentiel c’est d’y participer au nom d’un parti politique. Car, le titre de candidat indépendant que portait le général président, ATT, ne plus confiance au simple malien

Adama d’Adema, un candidat balaise à l’aise

Ça va chauffer dans le parti Adéma plus qu’avant. En cette période de batailles de positionnement pour obtenir le titre de Candidat à la présidentielle de 2013, il y aura beaucoup de piqures dans le parti des abeilles. Dans la ruche, le miel sera très amère pour certains et mais doux pour d’autres. La date limite pour prétendre à ce poste de candidat de l’Adema est le lundi 11 mars prochain.

C’est hier lundi 4 mars que de nombreux chercheurs de nouvelle se sont retrouvés au siège de l’Adema à Bamako coura. Ce monde de la presse écrite et parlée est venue en grand nombre pour assister au dépôt de la candidature d’un jeune balaise visiblement à l’aise d’entrer dans la course du primaire de son Parti. D’une taille impressionnante et habillé en costume complet avec cravate au cou, Adama Doumbia, serait des mains de ses invités entre plusieurs appels téléphoniques qu’il recevait.

C’est vers 16h30 que Adéma Adama a signé et remis au secrétaire général du parti des abeilles, Marimenthia Diarra, son dossier de candidature pour éventuellement devenir le candidat du partir lors de la prochaine élection présidentielle. À la question de savoir s’il a vraiment espoir d’être le représentant de son parti, Adama Doumbia avec un sourire choisi confiant, n’a hésité de dire : « Je n’ai pas déposé un dossier de candidature d’un figurant mais celui d’un gagnant ». Qui est donc ce jeune balaise à l’aise aspirant au titre de candidat de son parti?

Depuis 9 ans, Adama Doumbia est un conseillé élu et réélu de Adema qui est aussi 4eme adjoint au Maire de la commune VI. La force de l’homme est son humanisme et son pragmatisme. Selon nos informations, ce jeune de 44 ans, natif de Bougouni, a offert a son quartier de Niamakoro à Bamako une route bitumée d’une valeur de ptès d’un milliard de francs CFA. Donc un homme à surveiller attentivement dans la Ruche où il pourrait faire une surprise.

Un petit conseil aux électeurs maliens

Les élections générales pointent à l’horizon. Un conseil, sinon des conseils chers amis. Ne refusez aucun candidat. Des plus ventrus (ceux qui ont l’apparence de femmes enceintes ayant engloutis les sales milliards de la république) aux plus squelettiques (l’apparence trompe…) en passant par les langues mielleuses ou fourchues…Ouvrez vos demeures à tout le monde. Ils ont du magot. L’argent du contribuable, soustrait frauduleusement, vous sera redistribué durant la campagne électorale. Thé, sucre, lait pagne… tout est à vous. Au besoin, scindez vos familles en trois, quatre ou cinq groupes afin de profiter au mieux. Les uns prendront l’engagement de voter pour tel parti, les autres jureraient de d’accompagner tel groupe ou regroupement de parti. Ils n’y verront que du feu. Dépourvus de tout sens patriotique, les hommes politiques maliens n’ont que faire de l’avenir du pays. Combien ont été leurs contributions à l’effort de guerre. Ils n’ont donné que des broutilles. Le reste du magot qu’ils ont par devers eux est réservé à la campagne électorale. C’est pourquoi, il est du devoir de chaque électeur de profiter au mieux de la grande foire à la gabegie qui s’ouvrira sous peu.

 

Quelle fessée d’Idriss Deby à nos soldats du sud

L’âne ne doit jamais goutter au miel. Sinon, il risque de crever de faim. C’est le cas pour nos soldats de Bamako qui, depuis un certain 22 mars 2012, date à laquelle un certain Amadou Touré Touré a été chassé du pouvoir. Depuis qu’ils  (les soldats) ont gouté aux délices du pouvoir, les hommes en arme ont refusé de se battre pour libérer notre pays. Rien n’y fit. Voitures de luxe, alcool de luxe, femmes de luxe…Personne n’arrive à leur faire entendre raison. A Bamako, c’est la belle vie. Pour eux, autant en profiter avant la fin de la transition.  Idriss Déby, le président tchadien, n’a pas manqué de mettre à l’index le comportement peu orthodoxe de ces hommes en tenue d’une autre nature. «Votre place est au front, nous vous attendons dans le nord à la lisière de la frontière de l’Algérie.», a dit  Idriss Déby lors du dernier sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO à Yamoussokoro (Côte d’Ivoire). Il n’a pas manqué de s’élever contre la fainéantise des soldats maliens qu’il invite à se rendre au front, au lieu de se cantonner dans les centres urbains.

Diantre ! Qu’est-ce qu’ils peuvent bien foutre à Bamako alors que des armées étrangères sont au nord du pays entrain de se sacrifier pour libérer le Mali.

 

 

La Rédaction, Option

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5 COMMENTAIRES

  1. Si Modibo nous dit “An ka wili “walahi an b’an sigi. Ce cube Maggi ce Taillerand qui regarde tout le monde d’en haut,associal Modibo an tè i fè Toi et les autres politiciens voleurs de ces 20 dernières années, vous allez nous distribuer une part de ce que vous nous avez volé

  2. Dites moi à par cette classe politique,existe t-il une ou des autres parti(s) d’opposition crédible qui, en d’autres gouvernements n’ pas cocufié avec les gouvernements précédent? À mon avis,il faut une nouvelle race de jeunes et cela ce n’est pas pour demain car certains vieux caciques n’ont pas encore perdus le goût et d’autres n’ont pas fini de remplir leurs poches.

    • Provocateur
      Et si au Mali , il n’ y a tout simplement pas un homme présidentiable. Dans tous les cas de figure le prochain président sera moins que rien comme l’intérimaire.

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