Bulles : Libération de l’otage français : La rançon de la cupidité

Serge Lazarevic est libre. Il passera la fin d’année avec sa fille après 3 ans de captivité dans les montagnes de Tagharghar. Le Mali a payé contre sa libération, en remettant en liberté 4 dangereux terroristes qui étaient dans nos geôles.

La rumeur a couru comme l’effet d’une poudre les rues de Bamako avant d’être confirmé par une Radio internationale. Ceci dit, la tension est montée d’un cran au sein de l’opinion nationale déjà meurtrie par une série de scandales. Mais comment, le président IBK,  a-t-il pu faire une telle chose ? Non seulement, Serge Lazarevic n’est pas un simple citoyen français, il est également agent des services de renseignement français. Ce n’est pas la première fois qu’il est enlevé par des islamistes et narcoterroristes. Il a déjà été enlevé par les Shebab Somaliens pour être libéré par la suite dans des conditions qui restent toujours à élucider. Une chose est sure sa vie a été échangée à celles de 4 terroristes qui vont retournés se renforcer dans le désert malien et commettre d’autres conneries et tueries au pays. Le pas franchi par nos autorités en est de trop. Déjà quelques heures après leur libération, une mine à sauter dans les environs de Kidal. C’est le signe annonciateur que le Mali est loin d’être sécurisé et pacifié.

Espace d’Interpellation Démocratique au Mali :

Un ministre malien dort dans la salle

Le ministre était-il trop fatigué par des discussions compliquées qui ont précédé la libération des 4 terroristes permettant aux ravisseurs de lâcher leur dernier otage français ? Pourtant d’autres soutiennent que le ministre n’a été mêlé à aucune des tractations dans ces libérations controversées.

En tout cas on ne dort pas par plaisir dans une salle pleine de monde. Pourtant cela est arrivé à notre puissant ministre détenteur des dossiers trop mélangés et mélangeant. C’est lors des balades normales des caméras de l’Ortm dans la salle des débats de l’EID, Espace d’Interpellation Démocratique au Mali, que le bouillant ministre malien de la justice a été pris en flagrant délit de court sommeil et passé à l’écran de la télévision nationale. C’était à la période de l’important discours de Mohamed Salia Touré, président du Conseil National de la Jeunesse, CNJ.

Le ministre, Mohamed Aly Bathily, puisqu’il s’agit bien de lui, a-t-il prévu dans les épais livres de son département un ou des articles pour punir immédiatement de tels comportements inappropriés ? Où bien le procureur général, Daniel Tessougué, pourrait-il agir ou nous dire ce que la loi malienne prévoit dans de tel cas ?

Le ministre Bathily méprise et ironise les maliens

Reconnu pour ses sorties hasardeuses avec des discours va t-en guerre, le ministre de la justice malienne, Mohamed Aly Bathily qui a refusé de confirmer la libération des terroristes à la presse nationale, a attendu qu’il soit dans la capitale française pour l’affirmer. Un mépris qui ne dit pas son nom pour le peuple malien, qui ne demandait pas autant pour être tenu informer de ce qui se passe sur son sol.

Le fait que le ministre Bathily soit allé annoncer à Paris que le Mali a effectivement libéré 4 terroristes pour sauver la vie de Serge Lazarevic est une honte pour toute la nation malienne. Il l’a fait comme si nous ne disposons pas de moyen de communication. Pourtant l’ensemble de la presse nationale privée a sollicité du ministre la confirmation de l’information en vain. Nos autorités ont maintenu le silence radio autour de cette information jusqu’à ce que notre ministre de la justice l’ait confirmé sur les antennes de certaines presses étrangères. Mépris, ironie ou complexe ? Allez-y savoir.

IBK ne s’adressera  pas à nous

Encore une fois le président IBK ne s’adressera pas au peuple dans l’affaire de la libération des terroristes. Il ne le fera pas car il n’est pas à la barre. Non, notre cher président n’est pas à la barre, donc il ne dira rien à quiconque. Comment pouvez-vous demander à notre cher Président plébiscité de s’adresser à nous parce qu’il a pris la décision de libérer quatre petits minables terroristes pour libérer un important fils des Gaulois. Nos chers oncles qui nous ont libérés du joug esclavagiste des narcoterroristes qui menaçaient même de prendre Bamako. Il ne nous doit aucune explication. Raison d’Etat, oblige.

Déjà, personne ne l’a entendu sur l’affaire des surfacturations qui a fait et qui continu de faire couler autant d’encre que de salive. Il estime que l’opposition en fait trop pour des choses qui n’en valent pas la peine. Il en est ainsi et il en serait ainsi. Le chien aboie la caravane passe. N’en déplaise aux grincheux et autres petits morveux qui veulent lui couper le sommeil pour si peu. IBK n’est pas à la barre, il ne s’adressera à personne.

Section RPM  de Goundam

Le ministre Mahamane Baby tente de s’imposer

Fort de son fauteuil de super ministre dans le gouvernement, Mara, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Mahamane Baby fait feu de tout bois pour présider aux destinés  de la section RPM du cercle. Lui qui était presque invisible dans cette localité, veut désormais se faire voir avec son titre de ministre. Se croirait-il en terrain vierge où il pourrait, avec des coups de fil, mettre à sa guise la section ? C’est sans compter avec la détermination du député Gaucher qui est un sérieux prétendant au même poste. Il y a aussi, celui qui a conduit le parti aux législatives dernières. Mais de tous, il semblerait que le Bureau Politique National du RPM a son candidat en la personne de Oumarou Ag Mohamed Ibrahim qui vient juste de rallier le parti. Ce dernier a la faveur du bureau national parce qu’il dispose d’une base électorale assez solide contrairement aux autres prétendants. Une chose est sûre et le ministre et le député n’ont pas de base politique dans la zone. Donc la guerre des Trois serait inévitable. Pourvu que le parti n’en soit pas le gros perdant.

Des serpents peuvent-ils causer le transfert  du célèbre prisonnier malien ?

Le transfert du célèbre prisonnier Amadou Haya Sanogo était prévisible, c’est le moins que l’on puisse dire. En effet, transféré de Sélingué à Manantali en catimini, des serpents seraient à la base de ce changement de lieu d’incarcération. C’est après la récente visite, très médiatisée du procureur général de la République, Daniel Téssougué, rendue au général détenu à Sélingué, que ce dernier a été transféré à Manantali. Est-ce une pure coïncidence ? Le procureur lui, a affirmé que sa visite n’avait d’autres desseins que de s’enquérir des conditions de détention de Sanogo. Conditions de détentions qu’on peut qualifier de mauvaises si l’on se réfère à son transfert dans une autre localité. Longtemps, il s’est plaint par la voix de son avocat de recevoir régulièrement la visite de reptiles dans sa cellule. Bon cette fois, c’est : chose faite. Il a été transféré nuitamment de Selingué à Manantali. Est-ce, les serpents qui ont motivé cette décision ou parce qu’il est en passe d’être libéré,  comme le réclame certains qui pensent qu’il a droit à cela au regard de la libération récente de 4 terroristes dangereux, pour, dit-on, la raison d’Etat ? Pourquoi tout ce mystère autour de ce transfert ? Le temps nous le dira.

La Rédaction, Option

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