Bulles : Le sexe magique

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L’un des organes humains qui souligne mieux la masculinité est le pénis. C’est pourquoi on peut affirmer sans hésiter qu’une grande majorité d’hommes noirs ou blancs préférerait la perte d’un œil, d’un bras ou d’une jambe à la disparition de son pénis.

 

Ainsi, dans le pays des hommes intègres(Burkina Faso) la craindre des hommes est compréhensible face à un phénomène de disparition du pénis. La mauvaise nouvelle de cette mystérieuse pratique s’est vite répandue ces dernières semaines à Ouagadougou la capitale du Burkina Faso. Selon le site internet burkinabé, Fasozine, le malfaiteur a «fait mystérieusement disparaitre le sexe d’un jeune homme du quartier de Babangida rien qu’en lui serrant la main… Ensuite il s’en va et quelques minutes après, son complice s’approche et te propose un remède contre une certaine somme. Comme tu es paniqué, tu lui donnes l’argent qu’il réclame. Et en retour, il fait réapparaitre ton sexe ». Pour les sceptiques, c’est « une pure invention» contrairement à ceux qui croient qu’il «existe bel et bien des gens capables de faire disparaître des sexes »

 

Quand un sexe disparaît et réapparaît, il devient magique.

Dans cette farouche contradiction, Option propose aux hommes du Burkina ce remède préventif très efficace : Que désormais les hommes fassent verbalement les salutations en évitant de serrer la main de qui que se soit.

 

Des milliards déchirent deux frères

Dès que l’odeur succulente de l’argent se fait sentir très faiblement ou trop fortement dans la maison sociale, les relations fraternelles, maternelles, amicales et amoureuses y deviennent très souvent intoxiquer par l’égocentrisme. Dans le cas de la très riche famille Yara, la trop forte odeur de l’argent a si lourdement enivré l’aîné Babou et le cadet Modibo jusqu’à les pousser à s’entredéchirer devant les tribunaux depuis 2009. C’est ce mardi 15 novembre que le tribunal videra cette affaire rocambolesque qui a fait passer devant les juges les parties demanderesse et défenderesse et surtout des témoins oculaires de leur fabuleux enrichissement. C’est Dionkè Yernangorè dit Babou Yara qui a déposé au tribunal une plainte de détournement de la rondelette somme de 15 milliards de francs CFA contre son frère consanguin Modibo Yara. Ce dernier nie catégoriquement les faits et croit que c’est plûtot Babou qui abuse du bien commun en percevant seul 200 millions par mois de la dizaine d’immeubles commerciaux qui leur appartiennent. Un terrible bras de fer fraternel à suivre…

 

  Craint avant, maintenant craintif

Il s’agit de l’ancien premier ministre libyen, Al-Baghdadi Al-Mahmoudi dont le visage sur cette photo exprime toute la crainte qui le secoue dans son asile en Tunisie. Le vendredi dernier, l’ex-haut responsable du gouvernement déchu de Kadhafi a revendiqué le statut de réfugié politique auprès du Haut Commissariat pour les Réfugiés(HCR) pour espérer échapper à son extradition vers la Libye qui a été autorisée le mardi dernier par la justice tunisienne.  Si la demande de monsieur Al-Mahmoudi est considérée admissible par le HCR, les procédures de son extradition seront immédiatement arrêtées aussi longtemps qu’une décision finale ne sera pas prononcée sur son cas.  L’étude d’une demande de ce statut de réfugié politique pourrait atteindre ou dépasser une année entière. Âgé de 70 ans, il a été arrêté, le 21 septembre, en Tunisie lorsqu’il tentait de se rendre en Algérie.

 

L’ex-premier ministre peut avoir quelques brins d’espoir de ne pas être lancé dans les mains des nouveaux dirigeants libyens du CNT car, il a, pour le moment, bénéficié du soutien de l’Amnesty international qui estime que : « s’il rentrait en Libye, M. Al-Mahmoudi pourrait être exposé à de réels risques, de graves violations des droits de l’homme, notamment la torture (…), une exécution extrajudiciaire et un procès injuste ».

En attendant une décision sur son sort, il reste enfermé dans la prison de la Momaguia à côté de Tunis, la capitale tunisienne. 

 

Le PDES se maintient

Depuis la célébration, le 17 juillet 2011, du premier anniversaire de sa création, le PDES ne cesse de défrayer les chroniques dans les médias. Après de gros tapages s’accompagnant de désordres internes, le « PDES en marche » qui maintient encore son dynamisme lance un appel à ses structures régionales pour une rencontre nationale de discussion :  

 

« La première Convention Nationale du PDES, initialement prévue les 29 et 30 octobre 2011, a été reportée par décision du  Comité Directeur National (CDN). Suivant la proposition de la commission mise en place, elle aura lieu les 17 et 18 décembre 2011 dans la Salle Polyvalente du Stade du 26 mars.

Les Conventions des Jeunes et des Femmes se tiendront à la même date et au même lieu.

A cet effet, il est demandé à chaque coordination de cercle d’envoyer quatre (4) délégués dont un (e) jeune et une femme. Les coordinations de l’extérieur se feront représenter par  un  (1) délégué.

Les membres du CDN ainsi que tous ceux qui sont visés par l’article 33 des statuts du parti sont membres de cette Convention Nationale.

 

Le parti prendra en charge les frais de voyage, aller et retour, et de séjour des délégués à l’exception de ceux des coordinations de l’extérieur qui prendront en charge leur frais de transport.

 

Les délégués sont priés de se présenter dès leur arrivée au siège du parti à l’ACI 2000 munis d’un ordre de mission dûment signé par le Secrétaire Général de la Coordination.

Le parti sait compter sur la bonne compréhension de tous les destinataires de la présente lettre circulaire.

Salutations militantes.

                                             

 Fait à Bamako, le 02 novembre 2011

 LE SECRETAIRE GENERAL

 

Maharafa TRAORE

 Commandeur de l’Ordre National

 

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