Bulles : Dans la tête d’un candidat

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Rognon, foie gras, barbecue à satiété… que de mets succulents servis à ma table tous les jours. Je me fais une idée de mes nombreux collaborateurs se courbant le dos pour me servir. Je serais toujours tiré toujours à quatre épingles. Des habits que j’irai chercher dans des boutiques aux abords des Champs-Élysées, à Paris. Ah, ces sous de l’État à ma disposition. Le DG de la douane et des impôts viendront pisser chaque matin dans mon bureau. Je n’oublierai pas ma tendre moitié (ma femme), dans sa fondation avec sa cour de grandes Dames, voraces pour les unes que les autres. Oh là là que c’est bon le pouvoir. Je ne n’oublierai pas du tout mes parents qui viendront comme des mouches. Ils seront placés dans toutes les sphères juteux de l’Etat (DG de la douane, des impôts…).

 

 

Très triste, la mort du Lieutenant Tembely
Que la vérité triomphe suite au meurtre, le 8 juillet dernier à Gossi (région de Gao), de l’officier Ama Tembely, abattu à bout portant par un de ses soldats. Selon le communiqué du Ministère de la défense et des Anciens Combattants,  c’est à la suite d’une brusque montée de tension au sein la troupe que la situation a dégénéré. La bagarre se serait traduite par des échanges de coups de feu. Une source militaire parle de la marche de la troupe sur Kidal, souhaitée par le meurtrier.

 
Selon une autre source, il serait question de problèmes de primes. D’autres indiquent également qu’un candidat à l’élection présidentielle, dont le nom n’a pas été dévoilé, aurait donné 6 millions de FCFA à la troupe. Les protagonistes se seraient chamaillés à cause de cette maudite somme. Qui dit vrai dans cette funeste affaire. Comme l’a signifié le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, une enquête a immédiatement été ordonnée en vue de situer les responsabilités. Vivement les résultats de l’enquête pour situer toutes les responsabilités.

Ah bon, Alpha Oumar Konaré a une langue
Nous étions à mille lieux de penser que l’ancien président Alpha Oumar Konaré avait une langue. A l’instar des 14 millions de maliens, nous pensions qu’il avait perdu l’usage de la langue. Muet comme une carte tout au long de la crise malienne, l’ancien président du Mali qui vient de prendre la tête d’un panel d’anciens chefs d’Etat et de Premiers ministres, devra aller négocier la résolution de la crise qui secoue présentement  l’Egypte. Il faut se demander qu’est-ce que ce monsieur va dire aux Égyptiens après s’être muré dans un silence d’église au Mali, son propre pays, qui s’est écroulé comme un château de cartes.

 

 

Avec l’effritement de notre pays suite à la rébellion armée et au coup d’Etat du 22 mars 2012, Alpha le bavard  a eu certainement honte. D’autant que c’est lui qui a offert sur un plateau d’argent le pouvoir à ATT. Les démocrates maliens se sont battus en 1991 pour que la démocratie soit dans notre pays. Ce bonhomme a tout foutu en l’air en remettant les militaires (en l’occurrence ATT) dans le jeu. Un militaire n’a rien à foutre sur l’arène politique. Alpha Oumar Konaré est le véritable fossoyeur de la démocratie malienne. Pour les maliens, il est mort et enterré. Il n’osera plus ouvrir sa bouche au  Mali. Ailleurs oui !

 Ce “JE” des candidats qui m’énervent tant
En écoutant les principaux candidats, à l’ouverture dimanche de la campagne présidentielle, l’on ne peut qu’être écœuré. “JE”, “JE”, “JE”… Tout au long des discours, il n’y a que le pronom personnel qui est constamment usité par nos “messies”. Même le bon DIEU n’utilise pas le « JE ». Il emploie le “NOUS” dans le livre SAINT (le coran) pour s’adresser à ses créatures que nous sommes. « Je ferai ça », «Je ferai ça», «JE ferai ça», «Je ferai ça”… Quel nombrilisme…

 
Quelle myopie politique. On est à se demander même s’ils ont des conseillers en communication. Le mépris est tel que les candidats ne se rendent même pas compte qu’ils sont entrain de mépriser le peuple.
Un peuple que les politiques ont spolié depuis l’indépendance.

 

Les candidats et leurs communicants
Tous les grands candidats se sont attaché les services d’une grande Agence de communication pour piloter leur campagne présidentielle. Groupe africain de conseil en communication, Voodoo, présent en Côte d’Ivoire, au Sénégal, Cameroun, Bénin, Niger et au Mali, dirige la campagne de communication du candidat du RPM Ibrahim Boubacar Kéïta. Au côté de l’un des favoris à l’élection, le jeune Mahamadou Camara, ancien de Jeune Afrique et propriétaire du groupe en ligne journaldumali.com.

 
Le candidat Soumaïla Cissé reste en collaboration avec DFA Communication qui a piloté sa campagne en 2002. Outre cette agence, la chaîne de télévision Africable se met formellement au service du candidat de l’URD dont les cérémonies sont diffusées en direct sur la chaîne panafricaine.

 

 

Escroquerie : le policier Prosper Kanouté n’honore pas sa tenue
Au Mali, l’impunité est reine. L’Adjudant de police Prosper Kanouté, en service à la police de l’air et des frontières à l’aéroport international de Bamako Sénou, s’est installé à dessein dans l’escroquerie. Membre d’un groupe d’escrocs hors norme, il est au centre de nombreux coup bas à l’aéroport. Un jeune immigré, installé en France depuis quelques années, a fait les frais de ce policier truand qui lui à extorqué la somme de 875 000 F CFA. Le prix du billet d’avion, les frais de visa de sa femme… Tout l’argent a été détourné
par le policier qui refuse de le rembourser. Faisant croire au jeune immigré qu’il peut l’aider à faire partir sa femme en France, le policier Prosper Kanouté l’a tout bonnement déplumé. Il a tapé, sans succès, à toutes les portes. Le pauvre immigré n’a que ses deux yeux pour pleurer. La hiérarchie de la police nationale est avertie. Le policier Prosper Kanouté est un escroc de haut vol. Rien qu’à prononcer son nom, beaucoup de policiers vous dissuadent de ne jamais approcher Prosper, à fortiori le connaître. Les plaintes sont légions à son encontre à la police, confie un policier qui dit avoir travaillé avec lui. Il risque la radiation, affirme un autre.

 

 

Bamako : Des policiers aux « gants propres »
Les policiers bamakois, du moins ceux de la circulation routière ont-ils les « mains propres », plutôt les « gants propres ». L’on est en droit de se poser la question. Visibles depuis plusieurs jours avec des mains gantées, toutes blanches, nos policiers nous envoient-ils un signal. Quel signal ! Nous indiquer peut être qu’ils ont les mains propres. Doit-on les croire. Pourquoi pas. En tout cas, certains parmi eux sont habitués à se salir les mains avec les 500 et 1000 F CFA qu’ils soutirent  quotidiennement des poches des usagers de la route. Et pourtant l’argent n’est jamais sale. Des mains gantées ou pas, il a la même saveur. Avec ces gants, nous sommes en droit d’espérer  et penser que nos agents mettront fin à leurs pratiques. Un billet de 500 ou 1000 FCFA sale ne mérite aucunement d’être saisi pour de si jolis gants blancs propres.

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