Bulles : Consul jeté dehors

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Son nom est Abdoulaye Bakary Diarrah, sa fonction est Consul honoraire du Mali au Togo en Afrique de l’Ouest. C’est dans le quartier Adéwi de Lomé que les populations ont assisté aux jets dans la rue par les forces de l’ordre des affaires personnelles du Consul Diarrah qui se trouvait au moment des faits en mission au Mali.

Ces hommes en tenue ont d’abord défoncé les portes du domicile du Consul en exécution d’un procès verbal d’expulsion fait par l’huissier de justice , Me Félix Ligbezim.  Comment peut-on mettre dehors les effets personnels d’un si haut représentant d’un pays frère africain. Les effets consulaires n’ont pas été jeté dans la rue pour des affaires intergouvernementales mais plutôt pour des relations sentimentales brouillées entre le consul Diarrah et son ex-femme d’origine sénégalaise du nom de Samb Mame. Cette dernière a profité de ses bonnes relations avec certaines personnes haut placées dans le milieu des dirigeants togolais pour ainsi humilier le Consul du Mali au Togo.

Modibo l’Attentiste

Il s’agit bien sûr du dernier premier ministre sortant, le général de police Modibo Sidibo Sidibé. Depuis que cet homme s’est débarrassé de son manteau doré de général, beaucoup ont pensé qu’il allait se faire voir et entendre sur la piste de course vers Koulouba. Cet homme encore hésitant qui a avoué avoir démissionné de la police avec douleur, se sent-il maintenant prêt quand il dit «  Le décollage est plus difficile, mais je pense qu’on va bien décoller ». Que ce prétendant  au fauteuil présidentiel de Koulouba comprenne que l’attentisme qui diminue le dynamisme est une grande source de démobilisation et de découragement des troupes. Donc, il est temps que Modibo Sidibé mette fin à son attentisme s’il veut aller loin dans cette longue qui sera particulièrement difficile pour n’importe quel candidat indépendant comme il l’a lui-même constaté le samedi dernier « ma candidature ne sera pas soutenue uniquement par les associations et les clubs de soutien. Elle sera portée par une plateforme politique, soutenue par des formations politiques et des hommes politiques d’horizon divers ».
 
  Changement ou amusement ?
En tout cas c’est autour d’une salle de cinéma qu’un des plus haut dirigeant pour le changement a commis un acte d’emprisonnement avec étonnement. Vous vous rappeler que le populaire Maire de la Commune IV , Moussa Mara et ses proches collaborateurs ont décidé de donner le nom Changement «Yèlèma» à leur regroupement politique pour changer les mauvaises pratiques dans le comportement des dirigeants politiques. C’est tout à fait le contraire que est constaté cette affaire de détournement de la parcelle de la salle de cinéma de Sébénicoro impliquant, à la fois, Mamadou Kanouté un responsable du parti Yèlèma qui est aussi 2eme adjoint du Maire de la Commune IV et le Maire du district de Bamako, Adama Sangaré. Cette affaire de vente de parcelle aurait permis à Kanouté, un proche collaborateur de Mara,  d’empocher plusieurs millions de Cfa. C’est cela la politique du « Yèlèma » Changement ? Ou on parle du Changement pour faire le détournement d’un lieu d’amusement ?
 
Se ruer et huer
En tout cas les membres du collectif « Touche pas à ma constitution » semblent déterminer à descendre dans la ruer, le 30 novembre prochain, avec déploiement de gorges toute leur désapprobation du projet de réforme constitutionnelle proposé par pour notre cher général président bien aimé ATT.  Cette décision de manifester très bruyamment par une grande marche a été prise lors d’un meeting organisé le samedi 19 novembre à la Pyramide du Souvenir de Bamako. Devant une foule très fâchée contre ce projet le meeting a été animé par des membres influents de la Société civile dont Adama Diakité, Président du Forum des organisations de la société civile ; Daniel Amagouin Téssougué de l’Observatoire de la démocratie, Hamadoun Amion Guindo, secrétaire général de la CSTM  ; Hameye Founé Mahalmadane, secrétaire du Syndicat libre de la magistrature (SYLIMA) ; Mme Sy Kadiatou Sow, Présidente de l’Adema Association ;  de Issaga Traoré, Président du CNID Association ; Mohamed  Tabouré de Sanfin ;  Ali Nouhoum Diallo de la COMODE et de Me Mamadou Gaousou Diarra de l’Association « Prospective 2050 »  La principale stratégie d’action du Collectif a été annoncé par Mohamed Tabouré de « Sanfin » ainsi: « On ne peut plus rester dans les meetings. L’arme principale, c’est de travailler à aller à une grève générale illimitée ».  Tel le très difficile bras de fer entre le Collectif « Touche pas à ma constitution » et ceux qui sont favorables à la révision constitutionnelle proposée par ATT
 
 Seif El Islam Kadhafi cloué
Comme on dit généralement au Mali « Laisser mouton courir Tabaski viendra ». Il n’est pas du tout surprenant que le fils chéri de feu Mouammar Kadhafi termine sa course lamentablement dans les filets du CNT des nouveaux dirigeants libyens. Ceux-ci ont cloué le fils Kadhafi dans la région d’Oubari assez proche de la zone sahélienne du Mali et du Niger. L’ancien dirigeant influent vadrouillait dans ce lieu, pourtant sous constante surveillance des forces de l’Otan, parce qu’aucun pays limitrophe n’a osé lui accordé un refuge pour sauver sa vie.  Les pays voisins et amis de la Libye de Kadhafi n’ont pas refusé le refuge à Seif El Islam par ingratitude mais plutôt par peur des pénibles sanctions des occidentaux.
 

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