Bulles : Capitaine Sanogo écarté et boudé

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Ce jeune capitaine qui a fait fuir le général Amadou Toumani Touré, du Mali au Sénégal, et qui s’opposait à toute intervention militaire étrangère dans son pays, serait mis maintenant hors jeu. Depuis le déploiement des militaires français pour « chasser » les bandits armés, le Capitaine Sanogo n’est ni consulté ni écouté en dépit de son titre de Chef du comité militaire de suivi des réformes de l’armée. Donc, les plans d’action de l’opération Serval ne sont discutés et mis en application que par l’Etat major français, le Premier ministre Diango Cissoko, le ministre de la Défense  et l’ambassadeur de France Christian Rouyer. Selon nos sources concordantes, le capitaine Sanogo, se sentant isolé, a demandé d’être transporté par un hélicoptère des militaires français pour l’amener à Sévaré où sont positionnés des militaires maliens. Sa demande ayant été catégoriquement refusé, le capitaine a finalement décidé de s’y rendre mais par la route. A Sévaré, les jeunes militaires au front, n’auraient pas vu sa présence d’un bon œil. Pendant son bref séjour au Mali, le samedi 02 février dernier, le président français aurait boudé le Capitaine Sanogo qui serait désormais écarté de toute prise de décision dans son pays.

Ces lunettes noircies du prési Dioncouda

Notre clément président de la République par intérim du Mali, le professeur mathématicien, Dioncounda Traoré doit s’estimer très chanceux. Il a obtenu son titre de commandant suprême d’un pays où tout le monde était sourd aux commandements. Il a fallu l’intervention musclée du président français, François Hollande, pour que des bavards, civils et militaires maliens, tout comme les barbares indépendantistes et islamistes extrémistes commencent à entendre et à comprendre les commandements. Au bon moment de voir clair dans les affaires, notre Dioncounda national commence à assombrir sa vue par le port de lunettes fumées ou noires lors de sa sortie publique avec le président François Hollande à Tombouctou. Supposons que sa monture soit équipée de verres photochromiques qui s’éclaircissent ou s’assombrissent selon le degré de clarté du lieu, il n’est pas courtois de couvrir ses yeux face aux hôtes. Dommage que dans l’entourage du No1 malien personne n’a oser lui dire qu’il a certes, le droit d’encombrer son cou et sa poitrine par une écharpe mais, pas celui de cacher ses yeux derrière des lunettes noircies pour parler aux gens quelques soient leurs classes sociales. Ce genre de lunettes ne doit être porté dans de telle circonstance qu’en cas de problème aux yeux.

Notre Dioncouda national doit apprendre à être un président « normal » comme…

François Hollande et IBK en aparté à Koulouba  

Parmi tous les hommes politiques au monde, le président français, François Hollande, est actuellement le plus populaire au Mali. Hollande n’a pas volé cette popularité pour avoir su voler au secours d’une nation en détresse face aux attaques destructrices des terroristes maliens et étrangers. Ce président Hollande, vu comme le sauveur du pays, est venu, le samedi 02 février au Mali, soutenir moralement les troupes françaises, maliennes et africaines qui conjuguent leurs efforts pour anéantir définitivement les bandits armés. Les populations de Tombouctou et de Bamako ont réservé des accueils mémorables au président Hollande et toute sa délégation dont trois ministres.

Invité au palais de Koulouba par le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré pour un déjeuner, Hollande y était avec plusieurs personnalités maliennes parmi lesquelles Ibrahim Boubacar Keita dit IBK président du RPM.

Devant les regards curieux de certains invités, le président français s’est entretenu en aparté avec l’ancien premier ministre malien IBK pendant quelques courtes minutes. Nos informateurs qui étaient présents n’ont pas pu nous dire la teneur de l’entretien entre ces deux personnalités. On ne sait pas non plus pourquoi notre télévision nationale Ortm n’a pas pu montrer cette image que bien de téléspectateurs auraient souhaités voir.

L’armée malienne bloquée

Au commencement des bombardements des bandits armés par l’armée de l’air française, tout le monde était bien content. Surtout que ces frappes aériennes ont eu comme résultats, la libération de Konna, Diabaly, Gao et Tombouctou.  A toutes ces étapes, les militaires français étaient appuyés par leurs compagnons d’arme maliens.

Quand les combattants de François hollande ont décidé de conquérir la ville de Kidal, la dernière région sous occupation, par les mêmes bombardements, les militaires maliens n’ont pas été autorisés de les accompagner. Chose surprenante, Attaye Ag Mohamed, porte parole des bandits armés du MNLA lance dans les médias toute interdiction à l’armée de s’approcher de Kidal. Il précise par la suite que « Les forces françaises sont certainement au courant de tous les mouvements dans la région, donc les Français sont les bienvenus, mais pas avec l’armée malienne », a-t-il lancé.

Est-ce à cause de ces propos que les militaires français ont bloqué l’armée malienne aux portes de Kidal ? Où bien les français font des yeux doux aux bandits armés de Kidal dans l’espoir de récupérer leurs otages en vie. De toute façon, Paris a souligné aux autorités maliennes l’importance d’engager le dialogue avec les responsables du MNLA.

Le MNLA multicolore    

Toute cette histoire d’agression armée du Mali perpétrée par une horde de bandits nationale et internationale a été orchestrée par le MNLA. Ce groupe de malfrats qui a été soutenu financièrement et médiatiquement par l’ancien président français Nicolas Sarkozy continu à changer de couleur ou du moins de discours comme un caméléon en guérilla. Pendant cette crise provoquée par le MLNA, le monde a vu les multiples couleurs que ce groupe terroriste sait prendre dès qu’il se sent en danger dans un coin. Ils se sont spécialisés dans la prise  de couleur, indépendantistes, autonomistes, terroristes, djihadistes, légalistes et même humanistes, tout simplement pour sauvegarder leurs intérêts pécuniaires.

Si les autorités françaises se laissent berner par ces brusques changements de couleurs de ces bandits assoiffés d’argent, leurs efforts de libération et de sécurisation du Mali resteront inachevés.

Ce BIPREM solidaire est-il solide?

Le BIPREM, Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali est une association d’hommes de médias et d’activistes qui a organisé le 15 décembre 2012 une conférence de presse largement médiatisée au Mali comme à l’extérieur. Au cours de cette rencontre, les quatre responsables, Lacine Diawara, président, Aliou Badara Diarra, secrétaire à l’information, celui de l’organisation, Abdoulaye Maiga et des finances, Boubacar Diallo, étaient assis au podium avec leurs deux invités d’honneur représentants Ousmane Madani Chérif Haidara et le RECOTRADE. Tous joliment habillés, les responsables du BIPREM ont utilisé de jolis et bons mots pour exprimer leur bonne volonté. Ils ont alors promis de mobiliser près de 100.000 personnes, au plus tard le 31 décembre dernier, pour une manifestation pacifique dans le but de libérer le nord en commençant par la région de Gao. Dans un communiqué de fin décembre, le BIPREM a décidé de faire cette marche pacifique courant janvier 2013. Jusqu’au jour de l’intervention militaire des français, le 10 janvier, on n’a ni vu ni entendu cette marche promise.

Comment ces responsables du BIPREM qui étaient aussi appuyés par de grandes personnalités comme Mamoud Dicko, président du Haut Conseil Islamique et le grand Chérif de Nioro, n’ont pas pu réaliser ce grand devoir patriotique. Le BIPREM a-t-il été sommé par les autorités maliennes ou devancés sur le terrain par des militaires français? Ils doivent nous expliquer les raisons de leur inaction vis-à-vis du Nord du Mali. Pour le moment, nous savons qu’ils ont été solidaires envers les populations du nord mais très peu solides pour leur venir en aide sur le terrain.

Massacre d’Aguel hoc commémoré par le BIPREM

Aujourd’hui au Mali, le nom Aguel hoc est désormais évocateur d’ignominie d’une tragédie marquée par l’atroce tuerie de quelques cents courageux militaires un certain 24 janvier 2012. Ce groupe de militaires patriotes sous la conduite du brave capitaine Sékou Alidi Traoré dit Bad avait la latitude de prendre la tangente. Mais, ils ont décidé de défendre la nation malienne jusqu’à la dernière goûte de leur sang. Ce sacrifice ultime consenti par ces dignes défenseurs de la patrie doit rester graver dans la mémoire collective de tous les maliens patriotes.

C’est pour immortaliser nos vaillants combattants, le Capitaine Sékou A. Traoré et ses compagnons d’arme, qui n’ont que physiquement disparu, que le BIPREM, Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour Réunification Entière du Mali, a organisé, le 24 janvier 2013 dernier dans le centre culturel Médina à Bamako, une cérémonie commémorative de ce triste massacre d’Aguel hoc. Avec  les bonnes collaborations de l’association AEI, du Centre culturel Médina, des anciens de l’AEEM et des parents du Capitaine Bad, le BIPREM a réuni des patriotes qui ont fait vibrer le cœur de chaque participant par des témoignages émotionnels à l’endroit des illustres disparus. Le BIPREM a souhaité organisé désormais chaque année, ce genre de cérémonie commémorative pour éterniser le Capitaine Sékou Traoré et ses compagnons d’arme.

Le ministre déformateur de titre…

Dans l’actuel gouvernement raccommodé de la transition malienne, le jeune prince du partit UDD a arraché le portefeuille de Ministre des Affaires étrangères. Il se nomme Tiéman Hubert Coulibaly, un protégé du regroupement politique FDR dirigé par l’ADEMA. Notre cher ministre qui doit parler des Affaires du Mali à l’intérieur comme à l’extérieur, a sa façon tranchante de dire le titre accordé par la CÉDÉAO au professeur Dioncounda Traoré, ancien président de l’Assemblée nationale et du parti ADEMA.   

En effet, à l’instar de certains responsables maliens issus du FDR, notre ministre des Affaires Étrangères n’a jamais prononcé complètement le titre de Président par intérim que porte le professeur Dioncounda Traoré. Il se plait illégalement à être le déformateur de ce titre en disant toujours « le président de la République». Ainsi il feint d’ignorer la situation conflictuelle exceptionnelle dans laquelle notre Président par Intérim a été nommé.

Mon ministre, il est nécessaire que chacun respecte la l’égalité, à commencer par les responsables, pour éviter toute confusion nominale et procédurale dans la difficile gestion de cette crise malienne.

 

La rédaction, Option

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20 COMMENTAIRES

  1. Un présidentb par interim est bien un président, le mot interim n’arrange de que les illettrés. Un balon de foot ball est appellé balon.

  2. Le Grand Maliweb sait aguicher le chalands ❗ ❗ ❗ !!!
    Plus de quatre articles sur Sanogo la même journée ❗ ❗ 😆 😆

    A moins que sa ne soit une tactique de Sanogo pour occupé le terrain médiatique, plutôt que d’occuper le terrains militaire… :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    • @ le breton qui dit:

      “…..A moins que sa ne soit une tactique de Sanogo pour occupé le terrain médiatique,…””

      Qui sait? Il a plus d’1 tour dans son sac, le p’tit Kapi 😛

  3. Faut pas nous divertir, le probleme n’est plus Sanogo mais le cas de Kidal et Menaka. La France et le MNLA est sur le point de nous baiser.

  4. Ce journaliste n’importe quoi? Vous donnerez raison à Sanogo. C’est vrai que la france a contré l’avancée des islamistes, mais elle entrain de contribuer au partage du Pays. Merci la france!! savez qu’ils ont juste fait une interposition que l’ONU se propose de parfaire. Sanogo avait dit en son temps que le Mali avait juste besoin de matériels pour libéré tout le nord, et il n’a pas été écouté. Maintenant avec l’interposition, la france est applaudit!! mon oeil, vous verez que Dioncounda est dans le complot.

    • @ Bijoujo qui dit: “…Dioncounda est dans le complot…”

      Quel complot, Bijoujo? Faut pas voir des complots partout, comme ça, sinon on devient paranoïaque! 😀

  5. Mais c’est bien le president de la republique , transitoire , interima tout ca c’est autres details et d’ailleurs bien dit , prononcer par le jeune ministre.

  6. Malindivisible, ton sanogo ne vaut rien, mime pas 1 p’ti cacahuète, il a les armes et des petits voyous disciplinés avec lui, ce qu’il n’a pas pu faire aux mujao aqmi mnla ansardine il le fait aux pauvres citoyens des exactions, intimidations, arrestations arbitraires etc… Avec l’arrivée des hommes qui ont des armes comme lui il se fait petit, on ne l’entend plus, bouche cousit, dire que les français ne pourront rien à cet id.ot sinon il aura de trouble au sud c’est une méconnaissance de la réalité du terrain, ne t’en fais pas des allusions si les français veulent sa peau ils l’auront sans difficulté et il n’aura rien au sud car il n’est pas du tout aimé que tu veux faire croire aux gens, il n’y a pas longtemps j’étais sur le terrain, il est telement detesté qu’il vaut mieux de ne pas trop parler de lui sinon risquera de se faire tabasser pour rien,

    Comme je l’ai dit il a les armes et il intimide les gens un point barre,

  7. …” les francais ne pourront rien faire a Sanogo sinon il y aura des troubles au sud. ”

    Sanogo qui a dejà fait caca dans son treillis devant les rebelles et devant les barbus, ne risque pas de s’opposer aux commandos français, rigolo!

    D’ailleurs, il a subitement trouvé l’intervention Français DECISIVE et SALUTAIRE! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  8. Je suis d’accord que sur les papiers et dans la légalité le Président Dioncounda assure l’intérim mais c’est au mali seulement qu’on peut voir à la télévision nationale les journalistes insisté sur l’expression Président par intérim comme pour dire Monsieur le Président tu n’est pas légal, tu n’est rien nous avons même envoyé des individus moins que rien te frapper jusque dans ton palais à Koulouba. je suis d’accord que l’opposition peut utiliser l’expression “Président par intérim” afin de faire la pression par rapport à l’organisation des élections libres et transparentes et la récupération des régions occupées par les bandits armés mais pas les membres du gouvernement non plus les médias de l’Etat. je pense qu’il reste à faire beaucoup de choses dans notre chèr Mali car l’usage de l’expression “Président de la République par intérim” par les médias de l’Etat est signe fort de l’indiscipline du peuple malien. Pour terminer je dirai que rien ne peut se fonder dans l’indiscipline et le

  9. Ceux qui ont mis le Mali à Genoux sont tous du NordMali ou apparentés#Saluons cet homme qui a évité q ATT&MNLA complotaient ctre le Peuple pour rester au pouvoir si possible faire la partition#Sanogo doit s’occuper de sa tache# pas celles du Ministre&CEMA ou du Gouvernement!

    • Donc faut fairwe quoi tuer les Maliens du “Nord Mali” ?? Quel idiotie va louer un cerveau n essayez pads de diviser les maliens nous avons assez souffert

  10. Le capitaine Sékou Alidi Traoré est mort pour rien car la France impose le dialogue avec les bandits armés, trafiquants de drogue du MNLA et les politicards maliens applaudissent voyant leur gagne pain assuré. Kidalois soyez responsables en montrant à la France, l’union européenne et l’opinion internationale que le MNLA n’est pas représentatif et qu’au Mali il n’y a nullement un problème ethnique.

  11. Journaliste menteur, Sanogo ne peut jamais etre mis en touche car ce sont ses lieutenants qui sont a tous les postes cles dd l’armee. Il n’a pas besoin d’etre present. Pensez vous que qui a nomme Django? C’est pas Dioncounda, mais Sanogo. Tenez bien , les francais ne pourront rien faire a Sanogo sinon il y aura des troubles au sud. Crois tu que ces politiques au pouvoir aujourdhui sont aimes par les maliens? Tu reve, les maliens les detestent car ce sont des voleurs et des pedes.

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