Notre très cher général président bien aimé (ce n’est pas un compliment creux) depuis un certain temps devient de plus en plus la coqueluche des politiciens qui lorgnent Koulouba.
ATT par-ci, ATT par-là, toujours c’est le nom ATT qui est dans les bouches mais hors des cœurs de ces candidats déclarés et ceux qui sont dans les couloirs pour escalader la colline du pouvoir. Si vous peinez à me croire, enlevez le mensonge de ma bouche en relisant ou réécoutant les propos des chefs de l’Adema, de l’Urd, du Pur et de Yèlèma, Dioncounda Traoré, Soumaila Cissé, Housseyni Guindo et Moussa Mara lancés sur ATT quand ils sont parvenus à se faire choisir candidats de leurs partis. Chacun jette politiquement des fleurs sur notre ATT national pour éventuellement avoir son soutien dans la lutte d’occupation du fauteuil présidentiel qu’il laissera vacant dans quelques petits mois. Finalement on doit demander à ces prétendants à la couronne royale si, au Mali, c’est le président sortant qui choisi son remplaçant ou plutôt le peuple qui élit son président ? En attendant, pour eux, c’est ATT à gauche et à droite, C’est ATT devant et derrière. C’est encore ATT au centre de leurs intérêts. Bref, c’est ATTmania.
Ce Bittar Bizarre
Il est tout à fait normal dans la vie que chacun ait des ambitions car, l’homme doit se nourrir d’espoir pour donner un sens à sa vie. Mais, quand une personne commence à avoir des ambitions démesurées, on doit se demander si cette personne ne souffre pas de déboulonnement dans son raisonnement. Cette logique n’est pas loin d’être le cas d’un certain Jeamille Bittar. Après avoir rapidement prospéré dans le monde malien des affaires et été multimillionnaire(pour ne pas dire milliardaire), Bittar à su bien se coller aux grands décideurs nationaux pour se hisser au sommet de certains grands buildings comme le Haut Conseil Économique, Social et Culturel et aussi la Chambre du Commerce et d’Industrie du Mali. Pour avoir confondu les élections consulaires et populaires, Bittar a tenté, par la force de l’argent, de se faire élire député de l’Assemblée nationale dans sa circonscription lors des législatives de 2007 mais en vain. En 2010, Bittar a eu le poste de premier vice-président du PDES grâce à Hamed Diané Séméga, président de cette grande et forte formation politique. Sans retenir la leçon électorale de 2007, et n’ayant pu obtenir, par des coups de griffes, le titre de candidat du PDES aux présidentielles de 2012, Bittar tient mordicus à remplacer ATT. Ce Bittar est Bizarre ! Si bizarre qu’il a monté de toutes pièces une association politique chargée de lui remettre devant la foule et la presse, le 22 octobre dernier, une lettre d’appel à la candidature pour occuper le fauteuil présidentiel malien. Dans Maliba, tout est maintenant faisable ?
Présences encombrantes au Mali
Quand un grand arbre tombe ses fruits se dispersent et les chèvres peuvent marcher dessus. Il s’agit ici de l’arbre Kadhafi qui s’est profondément enraciné et bien développé en Libye pendant 42 longues années. Kadhafi a été affreusement tué par les balles des rebelles libyens. Des membres de sa famille et ses très proches collaborateurs qui ont échappé à la mort se sont dispersés dans la nature à la recherche d’un gîte. Pour se soustraire d’une telle tourmente, l’ancien chef des Services Secrets Militaires de Libye, Abdallah Al-Senoussi est entré au Mali par le nord avec certains proches dont le fils de Kadhafi, Seif Al-Islam, selon des sources fiables et concordantes.
Même si ses deux anciennes personnalités n’ont pas d’abord rencontré le président ATT, leur présence dans le nord malien est un dilemme cornélien pour ce général président. Car, ses deux libyens sont recherchés, suite à un mandat d’arrêt lancé contre eux par la CPI(Cour Pénale Internationale), pour crimes contre l’humanité. Compte tenu des bonnes et fructueuses relations que le Mali a développées avec la Libye de Kadhafi, toute demande d’extradition de ces deux libyens mettrait notre cher général président bien aimé dans une situation bien difficile.
Pluies perturbées
Dans la même rubrique « Bulles » de notre publication du début août, sous le titre « Bruits pour pluies » nous avions exprimés notre grosse inquiétude face à la grande rareté des pluies. Pour rassurer les populations, les spécialistes en pluviométrie avaient prévu un rallongement de l’hivernage jusqu’en fin novembre. Du « tchio-tchio kalo» mois d’août jusqu’à ce début novembre la terre reste encore trop assoiffée. Oh que Dame nature est imprévisible. Pour compenser une telle grande carence d’eau de pluie, le gouvernement malien a investi, en mai 2009, plus de 07 milliards F Cfa dans l’achat de deux avions turbopropulseurs King Air 200 de puissance 850 SHP capables de faire tomber du ciel des pluies provoquées. Ces oiseaux volant devaient commencer «des opérations pendant trois campagnes agricoles (2009-2010, 2010-2011, 2011-2012) », où en sommes-nous actuellement ? Cette grave période de sécheresse qui s’annonce serait catastrophique si ces pluies dites provoquées ne s’ajoute pas à celles perturbées par Dame Nature. Si rien n’est fait, le prix des denrées alimentaires seront exorbitants.
Pour Mali 2012 : Des phares se croisent à Paris
Ce sont des phares de croisement des grosses cylindrées de la politique malienne qui se sont braqués cette fin de semaine sur le Parti socialiste français à Paris. Il s’agit des gros yeux de IBK du RPM, de Dioncounda Traoré de l’Adema et de Soumaila Cissé de l’Urd.
Ils ne se sont pas bousculés dans la capitale française pour demander de l’aumône auprès de Nicolas Sarkozy comme le font souvent les hauts dirigeants politico-administratifs d’Afrique. Cette fois-ci, ces trois chefs participaient à la cérémonie d’investiture du candidat du parti socialiste français à l’élection présidentielle : François Holande.
En marge de cette investiture, les trois chefs de partis ont, chacun de son côté effectué des opérations de charmes dans les milieux des maliens de France. Ceux-ci constituent, sans nul doute, une grosse force sur le terrain de la diaspora malienne en Occident.
Dans notre constante quête d’informations, nous n’avons pas pu savoir si ces trois patrons politiques ont fait une rencontre tripartite dans la capitale française.
Pour Mali 2012 : Début d’alignement derrière IBK
Sans nul doute la fièvre préélectorale continue à faire monté la température du monde politique malien. Il y a presque dix ans un regroupement politique nommé Espoir 2002 qui s’était dressé derrière IBK, avait fait du RPM la première force politique du Mali. Est-ce le début d’un tel rassemblement qui se prépare encore pour permettre au président du RPM de dominer une fois de plus le marché politique. En effet, au moins neuf partis politiques ont décidé de faire un rang serré derrière IBK en 2012 lors d’une importante rencontre qui s’est tenue dans la salle de presse du Centre International de Conférences de Bamako pour le lancement de l’Appel de Bamako en faveur du Kankélentigui. Ces formations politiques suivant MIRIA, UMP, FAMA, PSO, CD, PDM, PSDM, RDR et RJP sont déterminés à pousser IBK en 2012 jusqu’à Koulouba, la maison du pouvoir.
Violence meurtrière
La musique adouci les mœurs tout contrairement à la violence qui endeuille facilement un village ou une ville. Comme la musique, la violence elle aussi n’a ni frontière, ni couleur ni race sur cette terre. Aujourd’hui, les êtres humains, dans leur tentative d’avoir tout, tout de suite, usent de plusieurs formes de violences pour atteindre leur but. Dans ce sens 21 personnes sont tuées tout d’un coup au Mexique.
Selon l’associated press « dix hommes armés ont été tués dans des tirs les opposant à une patrouille de l’armée, qui avait été attaquée dans le village de Patzcuaro, dans une région du Michoacan prisée des touristes. Cinq autres personnes sont mortes dans le même État lors de deux confrontations plus modestes, et un agent policier fédéral a été blessé. Le président mexicain Felipe Calderon a lancé son offensive armée contre le crime organisé en 2006 au Michoacan. Les violences qui frappent cet État sont pour la plupart imputables aux groupes criminalisés La Familia et les «Chevaliers templiers».
Dans l’État de Sinaloa, au nord du Mexique, six personnes ont été tuées vendredi dans une fusillade entre deux groupes d’hommes armés, qui a éclaté sur une autoroute de la ville de Guamuchil, a souligné l’adjoint du procureur d’État, Martin Robles »