Notre très cher général président bien-aimé, se confiant à des proches, avoue ne pas comprendre la polémique qui a entouré l’invitation des chefs d’Etat africains et de leurs soldats à Paris, en vue du 14 juillet. C’est pourtant très simple : Les Africains sont écœurés des relations incestueuses entre
Les temps ont changé, paraît-il. Et on nous raconte que les Français voient maintenant l’Afrique d’un autre œil. Pendant que nos chefs d’Etat étaient morts de fierté en trônant aux côtés du roi Nicolas 1ier de France et Navarre, il fallait écouter les « Français ordinaires » sur Internet, en train de se répandre dans les tribunes téléphoniques des radios. Une dame a justifié son refus de se rendre sur les Champs-Elysées par ces termes : « J’irai certainement pas voir des bougnoules défiler ! » Anciens combattants ayant libéré
La vue des huit parachutistes français, largués à
Le beau-frère national et patron du Parena était, la semaine dernière, dans son fief de Nioro. A cette place, il devait nager comme du poisson dans l’eau. Cependant, un journaliste qui le suivait l’a trouvé amorphe, peu volontariste et peu convaincant. By Jove ! Comment est-ce possible ? Le Parena est en fiançailles avec le mastodonte Adema, la bedaine du boss pousse un peu plus et les joues deviennent lisses, comment peut-on le soupçonner de manque d’entrain ? Le journaliste aigri de se justifier : « Il aurait dû voyager en avion, quand on s’embourgeoise, on déteste la route ». Pour un ancien marxiste, le mot bourgeoisie est l’équivalent de la peine de mort, non ?
Le 10 juillet dernier, le Rassemblement pour le Mali (RPM) fêtait son dixième anniversaire au terrain Shaba de Lafiaboubgou, en présence du boss de la formation IBK. Il y avait deux pick up de police (4ième et 9ième) et une dizaine d’agents chargés de la sécurité. Les observateurs ont remarqué qu’un officier notait scrupuleusement sur un carnet les numéros d’immatriculation de tous les véhicules qui venaient se stationner dans la cour. Interrogé sur les raisons de ces relevés, un dirigeant du RPM, sarcastique, de suggérer : « Ils cherchent probablement Hassan Fagaga ou Ibrahim Bahanga ! » Non, on vous jure que le policier faisait du Sudoku avec les numéros.
Le maire du District est quinquagénaire mais il ressemble toujours à un poupon entré par accident dans l’adolescence tellement il nage dans les sous et le bonheur, disent les jaloux et rivaux malheureux. Son rondelet minois est lisse et brillant. Un de ses collaborateurs, sans doute un aigri, avoue cependant que cette sympathique bouille cache un tyran au caractère d’enfer. Il fait suer ses proches par son autoritarisme et sa suffisance, dit-il. « Il ne tolère pas un avis divergent » jure le mouchard. Est-ce vraiment de sa faute ? Il est maire de la capitale et les six petits maires de gros villages, aidés par ATT, racontent qu’il n’est pas leur chef. Il faut bien qu’il se rappelle au petit personnel qu’il a une parcelle d’autorité.
La police malienne, malgré tout ce qu’on raconte, compte encore dans ses rangs des éléments vertueux et humains. Le 15 juillet, vers 09h 30, derrière
L’ONG française CIMADE qui vient en aide aux sans-papiers refoulés, expulsés, etc. nous apprend que des milliers de Maliens rêvent encore de
L’observatrice proche d’Option et groupie du ministre Hamane Niang revient à l’assaut : « Je trouve qu’il devient plus clair et plus jeune depuis un certain temps » dit-elle, sourire en coin. Elle demande si le responsable des Aigles de malheur n’utilise pas des « produits éclaircissants ». Hasbounalaye ! Puisque la demoiselle est en chômage conjugal malgré ses trente ans révolus, nous avons décidé de faire œuvre utile en lui trouvant un mari afin qu’il laisse notre immense ministre tranquille.
Le Vérificateur général, Sidi Sosso Diarra, dit de son rapport du 19 juillet qu’il est explosif. Bon, on se calme pour ne pas conclure qu’il est de mèche avec Bahanga. Et encore plus, à sa place, il devrait se taire. Depuis l’ouverture de son Bureau, le seul qui a été en prison est le Vérificateur général lui-même. Alors, on lui suggère de ranger son rapport et l’explosif qui l’accompagne avant qu’un petit juge de tribunal de seconde classe le retourne dans sa cellule de Bamako-Coura. Il y a encore de la place dans cet espace VIP, le lit est plus confortable et cette-fois, ATT ne se réveillera pas à minuit pour le faire sortir.
Cela fait trois ans que nos confrères journalistes et directeurs de publication ont été envoyés en stage au Lycée technique de Bamako-Coura par le proc’ de
Avant de conclure toutes ces méchancetés et demander pardon à Dieu et à ceux que nous avons offensés, nous aimerions lancer un SOS : Qu’est donc devenu le Mogotigui, Blaise Sangaré, président du parti CDS ? Il nous manque terriblement, le roi de Bougouni. Prière de ne pas nous appeler si vous l’apercevez.