Bulles : Les limogeages « ATT »
Sous ses airs de faux naïfs et de mec super gentil qui ne saurait faire mal à une mouche, ATT cache-t-il un caractère sadique ? En tout cas, l’ex-patron d’une agence nationale ne décolère pas contre notre très cher général président bien-aimé « il a toujours le don de te prévenir au moment de te nommer, mais il n’a jamais le temps de te prévenir de ton limogeage. Tu apprends que tu es viré par la rumeur ou à la télévision ». Notre «plaingnard» n’a toujours pas compris la méthode commando : surprendre et frapper !
Télé Bozola se vide
La mission du grand frère Baly Idrissa Sissoko commence de manière assez bizarre. A peine nommé, le DG de l’ORTM fait face à une véritable hémorragie : une dizaine de journalistes ont trouvé des planques dans les ministères ou des agences comme ligotés de com. Le pire à présent, c’et que Télé Bozola vient, d’un coup, de perdre trois grosses pointes expédiées dans des ambassades : Alassane Diombélé (Addis Abeba), Manga Dembélé (Paris) et Salif Sanogo (Washington). Il ne reste que Sory Ibrahim Kéita et Youssouf Touré comme grosses pointures. Bof ! On peut toujours compter sur les talents de reporters de Modi Soumano et Oumou Diata Kéita.
Le retour de N’Deye
A Option, nous avons vécu des crises d’angoisse et des nuits blanches quand N’Deye Sissoko a subitement disparu des écrans de Télé Bozola. Pour les uns, elle était enceinte de son deuxième bébé. Pour d’autres, mieux informés, la charmante présentatrice était malade. Toujours est-il que c’est avec joie que nous l’avons retrouvé, naturelle et authentique. La prochaine fois, quand elle aura envie de disparaître qu’elle ait la gentillesse d’aviser ses fans. Il n’y a aucun pervers parmi nous !
CENI va pas
Le ministère du général Kafougana Koné et les partis politiques n’arrivent toujours pas à s’entendre sur la composition de la commission électorale nationale indépendante. Le parti Sadi du Dr Oumar Mariko, se considérant comme la seule opposition veut les cinq postes contre cinq à la majorité présidentielle et cinq à la société civile. Iba N’Diaye estime que le Sadi n’a droit qu’à un seul poste et les neuf restants reviennent à la majorité présidentielle. Aux dernières nouvelles, Kafougouna a décidé de prendre ses responsabilités. Sortir le général de la politique.
Sécurité
Depuis deux mois, le serpent de mer qu’est devenue la sécurité au nord, ne fait surface. Tous agitent, comme victime d’une morsure de vipère ou tombés du dos de chameau. Le général Gabriel Poudiougou jure que son armée est prête à jouer son rôle. ATT répète sans arrêt que le Mali a les moyens d’assurer la sécurité. Il ne reste toujours que les maudits yankers pour réduire en écrivant dans des télégrammes diplomatiques que nous avons une armée d’amateurs, non opérationnelle.
Pour laver l’affront, nous encourageons fortement notre général de Djicoroni à déclarer la guerre aux USA.
Quarante milliards pour rien
Selon le ministre et général de division Kafougouna Koné, grand manitou des élections, un pays pauvre comme le Mali va dilapider 40 milliards de francs CFA pour apaiser l’égo des politiciens. Voici le compte : 12 milliards pour le processus de référendum sur la révision constitutionnelle (que personne n’a demandé) ; 11 milliards pour la présidentielle et 17 milliards pour les législatives. A Option, nous sommes d’accord que la démocratie coûte trop chère. Alors, pourquoi ne pas donner toutes les responsabilités à un méga dictateur, par exemple un certain Koné Kafougouna.
Le Retour de Soumi
L’état major et les stratèges de l’Union pour la République et la démocratie (URD) se creusent les méninges pour savoir comment marquer triomphalement le retour du parrain (pas de la mafia) au bercail. « Le 1er septembre, Soumaïla quittera définitivement son poste de Ouaga, il ne faut pas qu’il revienne à Bamako incognito. Nous imaginons une sorte de haie d’honneur de Bamako-Senou à Badalabougou. Mais, il faut faire attention pour ne pas énerver Koniba » raconte un baron. Pour notre part, nous estimons que seule une escadrille d’hélicoptères ferait plaisir à l’enfant de Banikane.
Les affaires touristes sont trop petites pour Soumi.
La Résurrection
Le 23 juillet passé, le Rassemblement pour le Mali (RPM) a tenu son 3e congrès ordinaire au CICB ex-palais des congrès.
La salle de 1000 places n’a pu contenir que la moitié des participants, les autres ayant été dirigés vers des salles annexes. La vue de cette marée humaine a provoqué ce commentaire dépité d’un baron de l’Adéma : « On nous annonçait la mort du RPM et voilà la démonstration de force d’aujourd’hui. On nous racontait la même salade avec le Cnid il y a quelques mois. A ce rythme, je n’écarte pas une surprise en 2012 » Comment ? Il n’est pas content de savoir qu’il y a de la concurrence.
Le magot de Kadaffi
Nous apprenons qu’un conseiller très influent de Koulouba et par ailleurs supposé être gestionnaire des investissements de Kadaffi au Mali n’a plus de temps pour se reposer. En effet, il veut, par tous les moyens, sauver la pétrolière Oil Libya de la faillite pour cause de rupture d’approvisionnement. Il veut aussi obtenir une modification du statut juridique de la compagnie afin que la gestion puisse être 100 % malienne. Personne ne peut encore spéculer valablement sur les chances du succès de cette opération. Mais si on se fie aux exploits passés de certains gestionnaires, l’avenir d’Oil libya appartient au passé.
Fin de règne
Cette fois semble être la bonne. La ministre de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, Mme Siby Ginette Belgrade ne portera que des pantalons et culottes. Elle est déterminée à mettre l’AEEM aux pas. La puissante mafia des élèves et étudiants ne gérera plus les résidences universitaires, les parkings et les belles demoiselles des campus. Mme Siby dit que des postes de police et de gendarmerie seront ouverts pour assurer l’autorité de l’Etat. Nous admirons son courage et sa détermination. Seulement à ce rythme à la rentrée prochaine, elle ne sera plus ministre.
Mini Dracula
Ça commence à jaser fort dans le dos du mini-ministre Abou Sow chargé du développement intégré de la zone Office du Niger. « A force de haine et d’acharnement, il a eu la peau de Kassoum Denon. Depuis que Sow était gouverneur de Ségou, il n’animait pas Kassoum qui était à l’Office Riz. Il ne tolère que des laquais et des obligés dans son entourage. Celui qui ose lui contredire ou lui tenir tête est un ennemi personnel » se lamente un aigri qu’il a mis au garage de l’Office du Niger. A Option, nous ne pouvons pas imaginer que l’homme à l’éternel chapelet soit un tortionnaire rancunier.
INFSS
L’école se nomme Institut National de formation en sciences de la santé. Il paraît que les tarifs de chaque examen d’entrée dans une filière sont connus. Il suffit juste de payer le montant demandé pour voir son nom sur la liste des admis. Les spécialistes en santé sont unanimes ; cette école forme des « techniciens » à 70 % inutiles ou incapables de travailler. Cette année, une dizaine de filière sera fermée. Mais personne ne sera sanctionnée c’est ça la belle vie.
La Pitié
Après avoir lamentablement échoué dans la répression, l’Etat malien baisse ses culottes et bat en retraite. L’agence national de la sécurité routière distribue maintenant (gratuitement) des casques et supplie les motocyclistes de les porter. Le patron de la boîte parle d’éducation et de sensibilisation. Les autorités de la sécurité intérieure ont abandonné le combat depuis 3 ans. Le blabla, la communication, les tee-shorts, voilà la seule recette gagnante pour un Etat sans autorité.
Pour terminer notre revue hebdomadaire des joies et malheurs de ce pays, nous vous rapportons l’information suivante sur le rôle de l’armée malienne dans la bataille contre Aqmi dans la forêt du Ouagadou. Selon le lieutenant colonel Sid Ahmed Ould Boubacar Ould Moctar Ould Louli Ould Binta, les Maliens ne montaient à l’assaut qu’au moment où les Mauritaniens prenaient leurs 3 normaux (thé). Information démentie par le colonel Pangasi Dakoua originaire de Tominian qui jure que les soldats mauritaniens ne savaient manipuler que la viande séchée. Qui dit vrai ? Nous attendons le prochain « baro » d’’ATT.
OPTION
Quelle est votre réaction ?






