Depuis l’occupation, la direction régionale du budget de Tombouctou a annoncé l’arrêt de la prise en charge des enfants des fonctionnaires nés pendant l’occupation des bandits armés. Comme motifs, aucune explication claire n’est donnée aux bénéficiaires. Qu’est ce qui bloque ces primes étant donné que les fonds ne proviennent pas de la caisse régionale de Tombouctou, mais du budget national ? Au même moment, les autres régions octroient les allocations à leurs fonctionnaires pour les enfants nés dans la même période.
Taxi : où sont passés les feux de signalisation ?
N’affichant aucun signe distinctif, la nuit est difficile de reconnaitre les taxis des autres voitures. D’ordinaire, les taximen placent un feu de signalisation jaune sur le toit de leur véhicule. Ce feu jaune avec la mention ‘’ Taxi’’ s’allume pendant la nuit et distinguent nettement ces véhicules de transport en commun des autres voitures.
Les usagers ont de sérieux problèmes à distinguer les taxis des autres voitures. Censé se faire repéré de loin, la plupart de nos taxis passent souvent inaperçus la nuit. Et pour cause, rien ne les indiquent. Comme on le dit le plus souvent« la nuit tous les chats sont gris ». A part les nouveaux taxis, on voit rarement ces feux jaunes en circulation.
Le Roi Mohamed VI à la grande mosquée
Le président du haut conseil islamique, le grand absent de la partie
La journée du vendredi a été marquée par prière collective à la grande mosquée de Bamako. Une prière particulière, car l’imam Koké Kallé avait parmi ses disciples, de personnalités de marque qui sont le roi Mohamed VI et tout son staff royal, le Président Malien, Ibrahim Boubacar Keita et ses ministres musulmans. La lecture coranique des frères musulmans du royaume chérifien a émerveillé plus d’un.
Le grand absent de cette séance de prière a été le président du haut conseil islamique, Cheick Mouhamoud Dicko. Son absence a été remarquablement sentie par la Communauté musulmane. En tout, le fait que le chef de la confrérie musulmane n’ait pas fait le déplacement a suscité beaucoup d’interrogations au sein de la communauté musulmane. Après la prière, le Roi chérifien a procédé à la remise symbolique de 10.000 exemplaires du saint Coran au Président de la République.
Port obligatoire du casque
Une initiative qui nous coûtera cher
L’exigence du port du casque par le gouvernement est une bonne action, mais il faut commencer par revoir les prix des casques. Il faut noter que le port du casque est nécessaire en premier lieu pour les conducteurs des engins à deux roues au moment de l’accident. A cet effet, il faut surtout souligner que le port du casque n’évite pas les accidents de la route, mais réduit les risques de traumatisme des victimes.
Conscientes du niveau de vie des maliens, les autorités compétentes doivent trouver des moyens pour éviter la flambée du prix des casques. Autrement dit, chercher une solution pour empêcher la spéculation des commerçants qui ne pensent qu’à leur seul intérêt.
Rappelons que lors du précédent annonce par le gouvernement au journal télévisé de 20 heures, l’obligation du casque, le lendemain matin, les prix des casques ont pris l’ascenseur. C’est-à-dire, le prix a presque doublé ou triplé du soir au matin. Les casques qui étaient initialement vendus à 6000F CFA ou 5000F CFA, le lendemain ces mêmes casques sont passés à 10 000 F CFA ou 11 000 F CFA ou plus. Bien vrai que le commerce a pour but d’avoir des bénéfices, mais dans un pays comme le nôtre et après cette crise, doit-on assister à de tels actes de la part des commerçants qui sont majoritairement de la religion musulmane ? Une religion de tolérance et de solidarité.
En tout cas, les autorités compétentes sont interpellées à faire revenir les commerçants à la raison, lorsqu’on sait que la couverture des besoins de la famille est un problème. Comment demander à un chef de famille qui a de la peine à assurer les pitances à plus forte raison acheter un casque à 11 000 F CFA ? Car pour eux, il y a d’autres problèmes plus importants à gérer.
Adja