Brûlés par la foule

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Ils vivent de Modibo Keïta

Le président de la République du Mali a reçu la direction de l’Um-Rda, venue lui faire part de l’organisation du centenaire du président Modibo Keïta. On se demande en vertu de quoi des responsables de l’Um-Rda veulent faire cette célébration, dans la mesure qu’ils ne sont pas de l’Us- Rda, parti du président Modibo Keïta. Car il est mort en tant que secrétaire général de l’Us-Rda. Il avait la possibilité de transformer l’Us- Rda en UM, mais il ne l’a fait pas. Aujourd’hui, ceux qui ont fini de brader tous les biens de ce parti, veulent organiser un festin national autour du nom de Modibo Keïta. À l’évidence, ils se moquent des Maliens et des Maliennes et salissent la mémoire du Père de l’indépendance.

Pour une bonne gestion des finances publiques

Le ministre Igor a tenu une réunion, le vendredi 06 mars 2015, avec les DAF et les DFM des services publics. Cette réunion, qui a eu lieu dans la salle de conférence du ministère de l’Economie et des Finances, avait  pour objet de rappeler les règles budgétaires élémentaires et les pratiques pour une bonne et transparente gestion des finances publiques et la rationalisation des dépenses publiques à l’intention des acteurs de l’ordonnancement de la chaîne de dépense. Il a été question d’inciter au respect strict des règles de passation des marchés publics, la gestion transparente des biens meubles et immeubles appartenant à l’Etat, la bonne tenue de la comptabilité matière, au respect de l’exécution des dépenses dans la limite des autorisations budgétaires, etc. Le but de ces échanges était de permettre à ces acteurs de comprendre que lorsque le Budget est approuvé par l’Assemblée nationale, il doit être exécuté comme tel avec un ensemble de règles budgétaires qui veillent sur l’intégrité du budget.

Le FMI dans nos murs

Depuis son arrivée à l’hôtel des finances, le ministre Igor s’active à insuffler une nouvelle dynamique à l’administration financière du Mali. Igor, c’est aussi la rapidité dans le traitement des courriers, plus de temps de traîner les pieds sans répondre aux usagers. Il a commencé à  payer la dette extérieure du Mali, comme pour dire que rien n’est sorcier. Il  travaille et joue son rôle de chef d’orchestre. Mamadou Diarra dit Igor sait très bien, à la fin de ce mois de mars, que le Fonds monétaire international sera à Bamako. Selon une source bien informée, la mission sera à Bamako du 25 mars au 8 avril 2015. Pour consultation de l’article IV et la revue de l’accord triennal au titre de la Facticité élargie de crédit (Fec). Mais aussi pour faire le point au sujet des différents marchés d’achat de l’avion présidentiel et les équipements militaires. C’est pourquoi certains ministres étaient passés à l’hôtel des Finances pour dire qu’ils ont épuisé leurs crédits de fonctionnement du premier trimestre. Le  ministre Igor leur a dit qu’il ne peut rien faire pour eux.

La joie du vieux

Jamais les Maliens n’avaient vu leur président avec un sourire aussi large, même lors de ses deux investitures. Oui, il a été investi deux fois. Par les Maliens, le 4 septembre, et par la communauté internationale, le 19 septembre 2013. C’est en recevant les Aiglonnets que le président a sorti toutes sortes de sourire, de rire, et même des pas de danse devant l’ensemble instrumental national venu pour animer la réception des vainqueurs de la 11ème édition de la CAN Cadets Niger 2015. IBK était très joyeux et content, fier de voir des enfants offrir à la nationale malienne sa première coupe continentale en football. Il a alors promis des villas type F3, des ordinateurs et des cours de rattrapage pour les jeunes footballeurs qui n’avaient pas pu suivre des cours pendant la campagne de Niamey.

Stratégique Maroc

Il y a quelques mois, il y avait une brouille diplomatique entre le Maroc et la France. Tout a commencé quand la France a fait une percussion chez un responsable marocain à Paris. Rabat a immédiatement coupé tous liens diplomatiques avec la France. Mais aujourd’hui, tout semble rentre dans l’ordre. Le Roi Mohamed VI a même été reçu par Hollande à Paris, en marge d’une visite privée. Mais le respect du Maroc est dû à quelques éléments : le Maroc a le meilleur réseau d’information sur les groupes jihadistes, le recrutement et leur fonctionnement ; le Maroc a aussi entrepris une vaste opération économique dans certains pays africains où la France n’a aucun intérêt. Alors que les Marocains traitent de beaucoup de choses avec la France. La France a besoin surtout de renseignement. C’est pourquoi les deux pays sont revenus à de meilleurs sentiments. Les  diplomates marocains en visite à Paris ne seront plus fouillés ; les deux pays ont rétabli la coopération bilatérale.

De part et d’autre

Avec la signature prochaine de l’accord d’Alger, le Mali risque d’être le grand perdant, car la situation actuelle n’est pas favorable à notre pays, qui n’a pas une armée capable de défendre et sécuriser la nation. Aujourd’hui, tout le monde sait que les narcotrafiquants, les jihadistes et mêmes les grands commerçants arabes sont divisés entre la coordination et la plateforme. Chaque groupe a ses jihadistes, ses terroristes, narcotrafiquants et ses bailleurs et autres grands commerçants au nord. À Alger, ces gens se parlaient, échangeaient et même mangeaient souvent ensemble. Personne ne se pose la question pourquoi il y a des combats à Tabankort. En réalité, c’est une zone où se cache de la drogue, ce que certaines appellent leurs marchandises. Est-ce qu’Alger s’est rassuré qu’il n’y a pas eu de deals sur le dos du Mali ? Parce que les narcotrafiquants ne peuvent pas rester sans vendre leur marchandise qui permet à toutes les deux parties d’avoir un peu de sous.

Amis et ennemis

Beaucoup de pays qui se disent amis du Mali, qui ont même des ambassades à Bamako, ont montré qu’ils ne sont pas avec le Mali. La Suisse fait partie de ces pays. C’est la Suisse qui a rédigé le document de fédération présenté par les membres de la coordination, un document qui, lors de son envoi, est tombé dans la boîte mail de certains cadres maliens qui ont informé nos autorités. Ils signent des conventions et des accords de partenariat avec le Mali, ils se disent amis du Mali, alors que ce sont les pires ennemis de notre pays. Leur souhait, c’est négocier désormais tout ce qui est au nord du Mali avec les bandits armés. Certains pays médiateurs ont fait la même chose : faire des textes avec zones d’ombre pour les imposer au Mali. Mais Dieu aime le Mali, parce que même le mot Azawad qu’ils ont proposé, n’est pas du goût de leurs protégés. Les ennemis du Mali se fatiguent. Les temps sont durs et rien n’est en faveur du Mali, mais les choses ne vont jamais rester comme ça.

Kidal pas d’accord

De plus en plus des voix s’élèvent à Kidal contre la manière de faire des membres de la coordination, qui ne viennent jamais sur le terrain. Quand ils viennent, ils se réunissent tous chez Intalla sans passer par les populations. Depuis le 1er mars 2015, il  n’y a que quelques individus qui manifestent dans la ville, alors que la majorité silencieuse ne peut rien dire. Mieux, quand ils se rencontrent à Kidal, c’est pour une journée. Après, ils retournent tous à Bamako, Ouaga, Niamey et Alger. Ils ne rendent compte à aucune population de la ville. Encore moins les autres habitants dans les cercles de la région de Kidal. Les populations de Kidal se sentent exclues de toutes les initiatives de la coordination, elles se disent fatiguées ; leurs enfants ne vont pas à l’école ; les infrastructures socio-économiques de base ne fonctionnent plus ; l’Etat n’est pas présent. Elles ne voient que des armes. Qui, selon elles, ne peuvent plus résoudre leurs difficultés.

Tout est dépense

Au Mali, pour ne pas dire à Bamako, tout est dépense : baptême, mariage, décès, il faut débourser de l’argent pour ces cérémonies. Alors que par le passé, ce n’était pas le cas pour le décès, par exemple. Mais nous nous en sommes rendu compte, avec le décès de notre vieux Boua Coulibaly. Le premier jour du décès, avant l’enterrement, les enfants du vieux ont été submergés de monde. Cela, pendant trois jours. Certains de nos voisins n’ont pas préparé à manger chez eux. Tout le monde est venu manger dans la famille Coulibaly en deuil. Des bouches à nourrir pendant 3 jours, alors qu’autrefois, quand il y avait décès, c’est l’entourage qui préparait à manger pour la famille en deuil. Mais aujourd’hui, c’est le contraire. C’est pourquoi lors des décès, les gens font rapidement les cérémonies de sacrifice afin de remercier tout le monde. Car il y a en plus des voisins, des parents qui viennent aussi et ne rentrent pas au village tant que le sacrifice du 40ème jour n’est pas fait.

Mountaga en retard

Boua Coulibaly, qui est décédé à l’âge de 96 ans, est un membre fondateur du Cnid association. Le vieux Coulibaly a demandé à ses enfants de rester au Cnid. Car Mountaga Tall est venu se confier à lui, même s’ils sont tous de Ségou. Mais le jour de l’enterrement de ce vieux qui a tout donné au Cnid, Mountaga Tall est venu après l’enterrement, quand les gens commençaient à rentrer chez eux ; certains étaient même partis. Ce comportement du président Cnid a surpris plus d’un, car le vieux Coulibaly malgré toutes les difficultés est resté fidèle au Cnid et cela a été dit par le griot du Cnid. Mountaga Tall a expliqué son retard par la tenue du conseil des ministres qui n’a pas pris fin tôt, donc le temps de revenir au bureau et rallier Faladié, ça n’a pas été facile. En tout cas, son retard n’a pas été compris par les parents du défunt.

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