Brèves…Brèves….Brèves… : Orange-Mali : Le DGA et trois autres cadres limogés !

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La note est tombée comme un couperet le week end dernier au niveau de la direction générale de la société Orange Mali. Celle du directeur général, relative à la fin des fonctions du directeur général adjoint (le jeudi 30 mars) et de trois autres cadres dont le directeur technique, un informaticien et le directeur des achats, M. Malick Diakité (le vendredi 31 mars).

Cette décision a surpris plus d’un et fait l’objet de nombreuses spéculations depuis le wek end dernier.

Concernant le limogeage du directeur général adjoint Monsieur Lamine Seydou TRAORE, nommé seulement le 22 avril 2016, à savoir, moins d’un an, à la place de Ousmane Boly TRAORE, nommé Directeur Général Adjoint de Orange Guinée, une cause  est évoquée par plusieurs sources. Celle relative, à la candidature de ce dernier pour le poste du directeur général de l’AMRTP (Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications et des Postes). D’aucuns avancent d’autres raisons, relatives à des incompatibilités avec ses fonctions.

Cependant pour les trois autres agents limogés, une seule raison revient dans les conversations. Notamment la gérance par eux des sociétés fictives prestataires à Orange Mali.

En tout état de cause, même si la direction d’Orange-Mali, n’a pas encore dévoilé les motifs du licenciement de ces quatre cadres, il reste évident que cet opérateur global de télécommunication traverse de périodes difficiles ces derniers temps dans notre pays. Notamment sa filiale d’opérateur de monnaie électronique de transfert d’argent, Orange-Money, indexée par des revendeurs de cartes de recharges de vol. Mais aussi, interdite d’opérer au-delà du continent par la BCEAO.

D’ailleurs, depuis la semaine dernière Orange-Money pour sauver les meubles, peut être, a procédé à l’augmentation légère de ses tarifs de transfert d’argent.

Les voyants, à défaut d’être au rouge, sont en orange, pouvait-on dire ainsi du coté d’Orange-Mali.

SECTEUR BANCAIRE

La BICIM veut filer à l’anglaise  du Mali

Rien ne va plus au niveau de la Banque Internationale pour le Commerce et l’Investissement au Mali (BICIM). En douce cette filiale du BNP-Paribas est entrain d’amorcer sa descente aux enfers dans notre pays.

En effet, même si pour des raisons propres à eux les dirigeants de cette banque, n’entendent pas communiquer sur les véritables difficultés  auxquelles ils sont confrontés dans notre pays, tout laisse croire que cette filiale de BNP-Paribas en 18 ans de présence dans notre pays n’a pas pu s’imposer en véritable établissement financier répondant aux besoins du marché local. Après ses premières années de relatif succès, cette banque fut boudée par de nombreux gros opérateurs du monde économique local. En raison d’une part de ses conditions drastiques de financement au profit de sa clientèle en termes de crédit à la consommation, de prêt immobilier, et de gestion de patrimoine. Du coup, de nombreux gros opérateurs économiques et sociétés de la place ne se sont pas fait prier pour tourner le dos à cette banque française. Ainsi, confrontée aux dures règles de la concurrence du secteur bancaire, la BICIM-Mali, au-delà des actions de financement des projets, à travers l’Agence Française de Développement, n’était plus qu’une coquille vide sur les berges du fleuve Niger. Comme pour corroborer cette situation difficile, cette banque depuis le 31 mars dernier a procédé à la fermeture de six (6) de ses agences (il ne reste plus que le siège et une agence) et une partie de son personnel, dont tous les conventionnaires, dits prestataires. Lesquels, contre leur gré, furent injustement et  stratégiquement reversés au compte d’une agence de placement de ressources humaines (UPS) avant d’être purement et simplement licenciés avec des broutilles comme droits.

On affirme qu’une autre vague de licenciement, cette fois-ci du personnel de administratif cette banque, aura lieu à la fin de ce mois. D’ailleurs, que la BICIM-Mali changera de statut pour devenir une succursale de celle de Sénégal.

En clair, lentement, mais assurément  cette banque serait en train de prendre ses cliques et ses claques pour quitter le Mali. Comme on le dit : « filer à l’anglaise ».

Rassemblées par Moustapha Diawara

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