Entreprendre dans le secteur privé relève désormais d’un combat de titan à Ségou, 4ème région administrative du pays. La lourdeur administrative, l’amateurisme et la magouille des agents des directions régionales du budget et du contrôle financier de cette région ont atteint un tel degré que de nombreux jeunes entrepreneurs sont entrain de pactiser avec le diable. Sinon, tourner en casaque. Surtout des promoteurs d’établissements privés. Qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Pourtant, les maux qui minent la direction régionale de budget et celle du contrôle financier de Ségou ne sont pas incurables, mais négligés. Car, ils ont pour noms : népotisme, favoritisme et l’incivisme. Ce n’est plus la portée du dossier qui compte mais la tête du client. Du coup, par les attitudes de quelques agents, l’Etat est en train de s’essuyer les pieds sur le dos des jeunes entrepreneurs dont le seul tort serait d’investir dans le secteur privé pour assurer un meilleur devenir à leurs concitoyens de la région.
Pour preuve, les 800 millions FCFA octroyés par le budget national au profit des promoteurs des 16 établissements privés de la région en guise de demi-bourse sont entrain de passer à la petite cuillère par ces fonctionnaires des services financiers de la quatrième région, ou tomber en compte-gouttes dans les comptes des privilégiés sur la liste. En la matière, les premiers arrivés ne sont plus les premiers servis.
« Il y’a de cela plus de deux mois que mon dossier, ficelé à la règle sur le premier bordereau fut introduit par le conseil régional au niveau du contrôle financier. Mais, à ma grande surprise, je constate que des proches ou des gens ayant donné des dessous de table à la direction régionale du budget sont payés depuis plus de trois semaines. Bien que leur dossier soit introduit en retard », informe un jeune promoteur d’école privée, très tourmenté et sur le point de jeter la clé sous le paillasson.
Il revient donc aux autorités publiques de veiller sur la diligence et la réactivité dans le traitement des dossiers sans préjudice au niveau des services financiers décentralisés de Ségou, afin de donner un sens à la bonne gouvernance prônée par le régime d’IBK. Sinon, les jeunes sans soutien de cette localité n’auront d’autres sorts que la mer de l’AMPELOUSA ou autres.
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Affaire ‘’Bakélén Sitan’’ de N’Tomikorobougou: Le maire de la CIII blanc comme ‘’nègre’’
Dans cette affaire qui a mis en ébullition le quartier populaire de N’Tomikorobougou durant toute la journée du lundi 28 avril dernier, l’on ne sait pas entre cette population déchainée, cette maitresse des ‘’djins’’ des homosexuels et ces agents de police mal formés du GMS, qui a raison.
En effet, au même titre que cette dame, de surcroit possesseur des ‘’Djins’’ n’a pas le droit d’effectuer des tapages nocturnes avec sa plèbe de Pedés et de gouines, la population aussi n’a aucun droit de se faire justice elle-même, que la police de franchir le seuil des concessions familiales pour procéder à des passages à tabac et vols des objets privés. Dans tous les cas, la première hypothèse qui saute à l’œil dans ce branle-bas généralisé est l’incivisme. Et le manque de respect à l’autorité publique, même coutumière. Car, le chef de quartier n’a pas aussi été épargné par les agressions.
En tout cas, le maire de la CIII, Kader Sidibé a été on ne peut plus clair : « je n’ai aucun intérêt de délivrer une autorisation de manifestation de plein temps à cette dame, la population n’a aucun droit de se faire justice et la police n’a pas raison de s’attaquer à des paisibles citoyens ».
Ce qui reste évident, ce que de nombreuses personnes veulent instrumentaliser cette affaire. Les uns pour régler des comptes politiques au maire de la CIII. Les autres pour décrier le phénomène d’homosexualité, très développé dans le milieu des possédés de ‘’Djins’’. Et les troisièmes, pour pouvoir mettre fin à la cohabitation difficile entre les garnisons de la police nationale (GMS, Ecole de Police) et les habitants de N’Tomikorobougou.
Rassemblées par Moustapha Diawara
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Mr le journaliste la regle déontologique aurait voulu que tu viennes vérifier Ces allégations au niveau des deux directions.
malheuresement vous n’avez écouter q’une seule partie .
par conséquent , je vous prie de bien vouloir prendre contact avec la direction régionale du controle financier pour connaitre la réalité
N° 21 32 00 35.
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