Pour endiguer le terrorisme, le gouverneur de la région de Gao Seydou Traoré, de concert avec les autorités militaires et la population locale représentée par les chefs traditionnels a pris de nouvelles mesures sécuritaires. Lesquelles vont entrer en vigueur à partir de ce vendredi 21 avril 2017. Elles sont relatives à l’interdiction des engins à deux roues de type ‘’SANILI’’ ainsi que des véhicules non immatriculés dont les terroristes se servent fréquemment pour commettre leurs forfaits. Il s’agit des attentats et autres types d’attaques terroristes visant les forces de défense et de sécurité et dans certains cas, les populations civiles. D’après cette nouvelle mesure, il est interdit de circuler à bord d’un véhicule non immatriculé et d’une moto ‘’SANILI’’ dans toute la région de Gao que ce soit à l’intérieur de la ville de Gao tout comme entre les villages différents.
A noter qu’une mesure similaire a été récemment adoptée par les autorités dans les régions de Ségou et de Mopti. Toute chose qui a réduit le taux des attaques contre les postes de sécurité dans ces deux régions.
Nouvelle Ecole Supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication
Toujours au point mort !
En projet depuis 2011, l’Ecole Supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication (ESJSC) du Mali est toujours au point mort. Le chantier retardé par le coup d’Etat de mars 2012 a été achevé depuis bientôt un an et son directeur Pr. Alassane Diakité a été désigné en conseil des ministres. Mais les portes de l’école restent toujours ‘’closes’’. Les annonces de son éventuelle ouverture faites par l’ancien ministre de la Communication Mahamadou Camara en 2014 et par Me Mountaga Tall, ministre de l’Enseignement Supérieur en 2015 sont toutes restées sans suite. Et depuis l’arrivée du président IBK au pouvoir en 2013, plusieurs ministres se sont succédé à la tête du département de la Communication et de celui en charge de l’Enseignement Supérieur. Lesquels se disputaient la tutelle de l’ESJSC avant qu’elle ne soit retirée au premier au profit du second. Il s’agit du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique dirigé par Assétou Founé Samaké Migan.
D’après nos informations, aujourd’hui le blocage se situe au niveau de la conception du programme et le processus de recrutement des enseignants devant dispenser les cours. Car le monde universitaire compte avoir une mainmise sur la nouvelle école, tandis que les professionnels des médias demandent à être impliqués. Car estiment-ils, le journalisme est une profession plus pratique que théorique.
Gouvernement AIM
Abdel Karim Konaté sur le très glissant terrain de la ‘’Com’’ !
A peine confirmé à son poste de ministre du Commerce et désigné nouveau porte-parole du gouvernement à l’issue du dernier remaniement, le ministre Abdel Karim Konaté s’est engagé à insuffler une nouvelle dynamique à la communication gouvernementale. Du dimanche 16 avril au mercredi 19 avril, il a déjà rencontré la presse deux fois pour faire la restitution des décisions prises en conseil des ministres et pour annoncer la levée du mot d’ordre de grève illimitée des agents de santé.
Mais si pour un début, l’idée est bien appréciée par certains, pour d’autres ce nouvel exercice auquel le ministre porte-parole du gouvernement, Abdel Karim Konaté veut s’essayer pourrait s’avérer dangereux pour lui. Et pour cause, la communication gouvernementale est très sensible et chaque mot prononcé doit être mûrement réfléchi. Car la moindre erreur de ‘’com’’ peut s’avérer fatale.
Les ministres Mahamadou Camara, Choguel Kokalla Maïga et Me Mountaga Tall qui ont précédemment exercé le très délicat rôle de porte-parole du gouvernement ne vous diront jamais le contraire. Car ministres de la Communication et porte-parole du gouvernement qu’ils ont été, ils se sont tous faits griller tour à tour, servant pour certains d’entre eux de fusibles au gouvernement.
Le nouveau parole-parole du gouvernement, Abdel Karim Konaté, ministre du Commerce doit donc savoir bien surfer sur ce terrain très glissant de la ‘’com’’ pour éviter de tomber dans les mêmes pièges que ces prédécesseurs.
Tombouctou et Taoudéni
Les autorités intérimaires installées
Après plus d’un mois de tractions, les autorités intérimaires des régions de Tombouctou et de Taoudéni ont été officiellement installées hier jeudi 20 avril. Le gouvernement et la médiation internationale ont finalement réussi à convaincre le Congrès pour la Justice dans l’Azawad (CJA), principal groupe armé à l’origine du blocage du processus de mise en place des autorités intérimaires à Tombouctou et Taoudéni, depuis plusieurs jours. Dans un communiqué publié dans les médias le mercredi, le chef militaire du CJA, branche dissidente du MNLA, Abass Ag Mohamed Ahmad a annoncé la libération des différents check-points occupés par ses hommes pour permettre l’installation des autorités intérimaires. Celles de Tombouctou sont présidées par Boubacar Ould Hamoudi, membre du MAA affilié à la CMA.
Rassemblées par Lassina NIANGALY
Ce n’est pas la SANILI mais la Toyota BJ 75 qui sert le terrorisme et le trafic de drogue.
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