Menée tambour battant, l’opération RAVEC se termine sur des notes de déception. Le mois d’octobre mis à profit pour achever les enrôlements n’a pas comblé les attentes. Pour un programme qui a englouti une quinzaine de Milliards F CFA, il n’en fallait pas plus pour irriter l’opinion nationale. Menée tambour battant, l’opération RAVEC se termine sur des notes de déception. Le mois d’octobre mis à profit pour achever les enrôlements n’a pas comblé les attentes. Pour un programme qui a englouti une quinzaine de Milliards F CFA, il n’en fallait pas plus pour irriter l’opinion nationale. Les opérations d’achèvement et de pérennisation du Recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC) se sont soldées par des réactions plutôt négatives. A ce jour des milliers de Maliens ne sont pas enrôlés. Après avoir échoués à maintes reprises à se faire enrôler en raison des difficultés y afférentes, beaucoup se sont rétractés. Pour cette dernière opération d’octobre, les difficultés d’accès aux mairies (seuls sites d’enrôlement) étaient manifestes. Les longues files à l’indienne qui envahissaient l’enceinte des mairies n’ont pas toutes été traitées. Le constat est bien choquant. Et pour cause, l’important matériel déployé au début de l’opération a mystérieusement disparu. Ainsi, au niveau des mairies, on pouvait apercevoir seulement un agent brassant une foule indénombrable. Démarré sur des chapeaux de roues avec des moyens financiers et matériels colossaux, le RAVEC s’est terminé en queue de poisson. Où sont donc passé des milliards injectés dans le projet.
Signature d’un traité définissant le statut juridique de la Mission civile de l’UE
Le gouvernement malien et l’Union européenne ont signé un traité qui définit le statut juridique de la Mission civile de l’UE au Mali (EUCAP Sahel Mali), indique un communiqué officiel publié lundi dernier.
Créée en avril 2014 par l’UE, la Mission civile de l’UE au Mali est arrivée à Bamako en juillet avec les 25 premiers experts européens pour définir conjointement avec les forces maliennes le contenu d’une multitude d’activités de formation et de conseil, rappelle le texte. Cette première équipe internationale de policiers, de gendarmes et d’experts civils des Etats membres de l’UE “sera bientôt renforcée pour le lancement effectif des activités de formation et de conseil prévues pour la fin de l’année 2014”, annonce la même source.
Dotée d’un mandat visant à “contribuer à la mise en place de dispositifs de sécurité intérieure durables et efficaces pour tout le Mali”, cette Mission “n’interviendra pas directement dans les actions de police mais, en construisant les capacités adéquates, elle accompagnera les autorités maliennes dans la réforme des forces de sécurité intérieure, pour que ces forces assurent mieux leur rôle dans le contexte des défis actuels posés au Mali”. Son déploiement est intervenu près d’un an et demi après le lancement de la mission EUTM Mali (European Union Training Mission) qui appuie depuis janvier 2013 les forces armées maliennes (FAMA) par des activités de conseil et de formation. Ces deux missions déployées dans le cadre de la politique de sécurité et de défense commune interviennent en complément de l’engagement de l’Union Européenne dans d’autres domaines, conclut le texte.
JOURNEE DU BON ELEVE
Le Rotary club fidèle à sa tradition
Le groupe scolaire de Sangarébougou a servi de cadre le samedi 1er novembre dernier à la ténue de la 4èédition de la journée du bon élève du club Rotary du District 9100 de Bamako.
En effet, au cours de cette cérémonie qui s’est déroulée en présence des autorités administratives, traditionnelles et scolaires du quartier et aussi des membres du Rotary club de Bamako Alassane Kanté, il s’agissait de la distribution de kits scolaires d’une valeur de près d’un million de FCFA aux élèves les plus méritants du groupes scolaire.
Ainsi, pour le premier cycle, les premiers de chaque classe du groupe scolaire A et B ont reçu un kit scolaire comprenant des cahiers, des bics, des libres, du matériel de géométrie et de sacs.
Il en fut de même pour le second cycle où les premiers de la 7è, 8è et 9è année ont chacun reçu des kits scolaires adaptés à leur classe.
Dans son intervention, M. Alassane Kanté, président dudit Club Rotary dira que le Rotary est le premier club service du monde composé d’hommes et de femmes qui utilisent une partie de leur temps et argent pour aider les plus démunis avec comme devise « servir d’abord».
Il a en outre ajouté que les rotary clubs œuvrent dans le monde entier par des actions d’intérêts public dont les plus durables et réussies s’inscrivent dans l’un des axes stratégiques à savoir la paix et la prévention, la prévention et traitement des maladies, l’eau et l’assainissement, la santé de la mère et de l’enfant, le développement économique et local et l’alphabétisation et l’éducation de base.
S’adressant aux lauréats de cette 4è édition M. Alassane Kanté, les invites à s’engager désormais dans la voie choisie, c’est-à-dire un modèle pour les autres.
Les heureux gagnants, les autorités administratives, les parents d’élèves ont tous dans leurs interventions, salué le geste du Club Rotary Alassane Kanté.
COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LA CORRUPTION AU MALI
Mettre la justice au cœur de la lutte
En marge de la rentrée solennelle 2014-2015 des cours et tribunaux, la Cour Suprême du Mali a organisé un colloque international des magistrats les 4 et 5 novembre 2014. Cette rencontre de haut niveau qui a regroupé les Cours suprêmes de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau, du Niger, du Benin, la cour de justice de l’Uémoa et de l’Union africaine s’est déroulée sur le thème : rôle et place de la justice dans la lutte contre la corruption.
Au cours des travaux, l’arsenal juridique et institutionnel de la lutte contre la corruption au Mali a été exposé et ses faiblesses face à l’ampleur du phénomène ont été soulevées.
Ainsi, les participants ont formulé des recommandations pertinentes pour rendre l’arsenal juridique du Mali plus efficace dans la lutte contre le fléau de la corruption.
Aux termes des travaux et considérant la persistance, la complexité et l’évolution de la corruption, les participants ont recommandé de mettre la justice au cœur de la lutte contre la corruption, d’intensifier la spécialisation des personnels chargés de la poursuite et du jugement (magistrats et officiers de la police judiciaire).
Les participants ont aussi recommandé de promouvoir dans les programmes scolaires une éducation civique et morale pour l’éveil des conscience au respect du bien public, d’impliquer davantage la société civile, les leaders religieux et la presse dans la lutte contre la corruption et d’améliorer les conditions de vie et de travail des acteurs de la justice.
Le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Me Mamadou Gaoussou Diarra, qui a présidé l’ouverture et la clôture des travaux, a assuré le traitement et l’adoption de ces recommandations.
RECONCILIATION NATIONALE
La place de la justice transitionnelle
L’AMDH et la FIDH avec l’appui du Ministère de la Justice et du Ministère de la Réconciliation nationale ont organisé les 6 et 7 novembre derniers un séminaire international sur la justice transitionnelle et la réconciliation nationale. C’était au CICB sous la haute présidence du Chef du gouvernement.
Ainsi, dans son introduction, Me Moctar Mariko, Président de l’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH) a salué toutes les bonnes volontés qui ont contribué à la réalisation de ce séminaire qui s’inspire de la lutte contre l’impunité en se constituant partie civile pour les victimes de la crise.
Ce séminaire vise donc à faire partager l’expérience de grands acteurs internationaux sur les enjeux de tels processus et réfléchir avec les acteurs nationaux de la réconciliation, aux méthodologies et actions à mettre en place pour y parvenir. Plus de 200 participants venant de Bamako et de toutes les régions du Mali et représentants toutes les forces vives et acteurs de justice et de réconciliation prennent part aux travaux qui sont animés par des experts internationaux et nationaux.
Quant à la Présidente d’honneur de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) Mme Souhayr Belhassen, elle souligne que ce séminaire a pour but de faire profiter l’expérience triennale de la FIDH au processus de la réconciliation nationale malienne en termes de vérité et du pardon pour les parties, de la crédibilité, la compétence et la transparence pour les juge.
La volonté des autorités maliennes est soutenue par la MINUSMA dont le représentant souhaite que ce séminaire contribuera à la réparation satisfaisante des dommages causés aux différentes victimes pour une réconciliation nationale et une paix définitive. Le même engagement est affirmé par le représentant de l’Union Européenne qui manifeste l’engagement de son institution à soutenir les hautes autorités dans l’établissement d’une paix définitive au Mali.
Le premier ministre Moussa Mara, a dans son discours d’ouverture, expliqué que face à la situation difficile du pays, la protection des droits humains, la lutte contre l’impunité et le renforcement de l’état de droit sont des conditions essentielles de la paix et de la réconciliation au Mali. Ainsi, poursuit-t-il, le Mali a saisi la cour pénale internationale depuis juillet 2012 des crimes de sa compétence commis au Mali afin qu’elle ouvre une enquête sur la situation et engage éventuellement des poursuites contre leurs auteurs. Pourtant, insistera le premier ministre, tout nécessaire que la justice soit, elle ne pourra pas régler à elle seule les causes profondes de la crise présente et celles du passé.
L’AMAGRH EN DEUIL !
Les JARH 2014 seront bien amères
L’Association Africaine des Formateurs et Directeurs de Personnel (AFDIP), l’Association Malienne des Gestionnaires des Ressources Humaines (AMAGRH), le Conseil National des Bureaux de placements payants et Entreprises de travail temporaire du Mali (CONABEM), la Direction Nationale des Ressources Humaines (DNRH) ainsi que d’autres structures organisent les XVIIIème Journées Africaines des Ressources Humaines dénommées «JARH 2014 » du 18 au 20 Novembre 2014.
Les JARH 2014 s’articuleront autour du thème : « Quelle GRH en période de crise ? Contribution de la fonction ressources humaines dans la relance économique d’un pays dans un contexte post crise». Ce thème central aura pour sujet de communication : « Le rôle du DRH dans un contexte de crise: quel mode d’implication, de communication et de management ? ».
De nombreux hôtes et spécialistes en Ressources Humaines, de l’Algérie (pays organisateur du JARH 2015) et du Maghreb, du Burkina Faso et de la Sous région ainsi que de l’Europe seront présents à cet évènement annuel marquant.
Malheureusement, nous avons appris le décès brutal du Président BAKARY DIALLO dit Bouba (Ancien et premier Président de l’AMAGRH) ; décès survenu le samedi soir 1er Novembre 2014 dans l’avion qui l’amenait à Paris pour une formation. Le retour du corps à Bamako et le jour de l’enterrement seront communiqués ultérieurement.
La réussite de ces Journées des Ressources Humaines ne peut qu’être un immense hommage à titre posthume au regretté président de l’AMAGRH, Bakary Diallo.
Que son âme repose en paix.
Amine!
150 ans d’action humanitaire du CICR
Les parlementaires à l’école du droit humanitaire
La salle Awa Keita de l’Assemblée Nationale a servi de cadre ce samedi 8 novembre dernier à une journée de sensibilisation sur le droit international humanitaire sous le thème : «le rôle du parlementaire dans la mise en œuvre du droit international humanitaire (DIH) ».
La rencontre, présidée par l’honorable Mamadou Tounkara 1er vice-président de l’institution s’est déroulée en présence du chef de la délégation du Comité international de la croix rouge au Mali M. Christoph Luedi et d’autres personnalités.
Ainsi, dans son discours d’ouverture des travaux de cette journée de sensibilisation, l’honorable Mamadou Tounkara déclarera que cette journée revêt une importance particulière parce qu’elle contribue au renforcement des capacités des honorables députés que nous sommes, notamment ans nos efforts visant à l’intégration des dispositions des traités relatif au droit international humanitaire dans notre législation nationale.
«Au cours de cette rencontre d’information, vous aurez l’occasion de mieux comprendre le rôle que doit jouer une institution comme la nôtre, en matière de protection des populations dans les situations de conflits armés » a ajouté le 1er vie président de l’Assemblée Nationale.
Auparavant, le chef de la délégation du CICR au Mali, M. Christoph Luedi a dans son intervention déclaré que cette journée s’inscrit dans le cadre de nos multiples efforts visant à soutenir le gouvernement du Mali dans sa volonté de mieux assumer des engagements internationaux.
« Nous espérons que cette journée vous permettra de mieux appréhender notre rôle dans le processus et que vous serez désormais mieux outillés pour assurer convenablement vos responsabilités en matière » a-t-il ajouté. Car, dit-il la recommandation principale des participants à la table ronde sur la mise en œuvre du DIH était la relecture du code pénal malien pour y intégrer les crimes de guerres commis en période de conflit armé non international.
Ainsi, durant cette journée les participants ont eu droit à des exposés sur l’introduction au droit international humanitaire, le rôle du parlementaire dans la mise en œuvre du DIH et une présentation sur la Croix Rouge malienne.
Dieudonné Tembely
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