Aujourd’hui cette coupe est devenue une source génératrice de revenus pour les jeunes. L’édition qui a démarré avec un fonds de 292 850 F CFA enregistra au coup de sifflet final plus de 2. 152.375 de FCFA issu de la vente de billets.
Ce montant a été réparti entre les villages qui ont abrité les matchs de poule soit 25 % pour les villages et 75% pour le bureau de la compétition. Bien qu’étant au village, Lassana Mody et ses camarades du bureau ont fait beaucoup d’innovation pour la coupe solidarité qui sont entre autres la sollicitation des arbitres de la ligue régionale du foot Ball de Kayes dont le coup s’est élevé à 622.831 FCFA, mais aussi et surtout la retransmission des Matchs à la Radio Rurale de Kayes. Aux dires des jeunes que nous avons interrogés, jamais une coupe locale n’a fait l’objet d’une campagne médiatique et générée des ressources d’une telle ampleur. Cette 20e édition s’est achevée par la victoire du village de Djimékon sur Bankamé par le score de 1 but à 0. Vivement la prochaine édition !
Formation des volontaires maliens d’Imani francophone sur le concept de Think Tank : Des activistes prêts à investir l’arène publique pour critiquer et proposer
Le concept de Think Tank est largement méconnu en Afrique francophone alors qu’il est répandu dans les pays anglophones du continent. Un Think Tank est un groupe de réflexions ou encore un cabinet d’experts, généralement de droit privé, indépendants de l’Etat et de toutes autres puissances susceptibles d’influencer ses travaux. Il est composé d’experts et d’activistes cherchant à peser sur les affaires politiques et publiques.
Les 29 et 30 octobre dernier, Imani francophone, un Think Tank basé au Ghana, en partenariat avec le Centre d’Etudes et de Réflexions au Mali (CERM), a tenu un programme de formation de volontaires maliens aux différentes techniques de rédactions, de traduction, de recherche sur la toile, le tout en gardant en vue le rôle premier d’un Think Tank. Globalement, il s’agit d’anticiper sur l’avenir, de critiquer et de proposer des pistes de solution tout en étant neutre et objectif.
En clôture de la formation, l’ancien Premier ministre de la République du Mali, Moussa Mara a animé une conférence débat avec les désormais activistes. Il a insisté sur l’impérieuse nécessité de partager les éléments et les informations bien qu’ils soient rudimentaires, a-t-il reconnu. A la jeunesse, il adresse de précieux conseils : prôner la bonne gouvernance partout, bien gérer la diversité, évité de céder à la tentation de la facilité et surtout compter sur soi-même. Pour conclure, il affirma qu’au Mali, troisième pays le plus jeune au monde où l’âge médian est de 16 ans et où 75% de la population ont moins de 35 ans, « le pays ne sera que ce que la jeunesse voudra ».
La date du 24 octobre 2015 retenue pour la mise en place d’un nouveau bureau pour l’Ordre des architectes du Mali
L’ordre des architectes du Mali a tenu ce samedi 3 octobre 2015 au Conseil national du Patronat du Mali son Assemblée générale élective dont la mise en place d’un nouveau bureau a été mise à la date du 24 octobre prochain. On notait la présence à cette assemblée en plus des architectes du Mali, des invités de marque des autres ordres professionnels du BTP et de plusieurs autres personnalités.
Autres points à l’ordre du jour étaient entre autres la présentation et l’adoption du rapport d’activités du bureau sortant et du rapport financier.
Dans son mot de bienvenue à cette rencontre, le président de l’ordre des Architectes du Mali, M. Issaka Tembely, a fait observer une minute de silence à la mémoire des victimes suite à l’effondrement d’un immeuble à l’ACI 2000 et pour le repos de l’âme des pèlerins maliens mort à la suite de la bousculade et à la chute d’une grue à la Mecque. Il poursuivra en souhaitant que ces assises posent la problématique de la responsabilité fondamentale du pouvoir politique quant à la définition des moyens de contrôler et la sécurité des chantiers et des ouvrages. M. Tembely a en outre exprimé que l’Etat délègue une partie de ses attributions aux ordres nationaux en impliquant davantage au-devant de leur responsabilité en s’impliquant dans le suivi, le respect des normes et standard de construction. Comme quoi, il est venu le temps pour chacun de s’assumer, de jouer sa partition dans le strict respect de rôle et de sa responsabilité. Et c’est ce qui fera dire à M. Issaka Tembely que les ordres professionnels des BTP doivent donner un souffle nouveau à la politique de ville pour la rendre plus sûre, plus solidaire et plus écologique. Car, dit-il «il y va de notre avenir».
- Amadou Maïga, conseiller technique au ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat a souhaité non seulement que le bureau des architectes travaille dans la continuité d’action mais aussi d’une logique d’étroite collaboration avec les structures de l’Etat pour un meilleur service des concitoyens.
Indiquons enfin que les représentants des autres ordres professionnels du BTP ont demandé à chacun de s’assumer pour la sauvegarde de la vie des autres et plus d’engagement de la part de l’Etat à leur côté.
Notons enfin que la mise en place du nouveau bureau a été reportée au 24 octobre prochain du fait que le quorum, c’est-à-dire le nombre de votants nécessaires pour qu’une élection soit valable n’a pas été atteint.