Suite à l’affaire sur l’importation du virus Ebola, la mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) a annulé son plan de renouveler son contrat de près de 200 millions de FCFA avec la clinique privée Pasteur qui fournit des soins à ses soldats.
En effet, la mission de l’ONU au Mali (MINUSMA), a renversé une décision prise pour renouveler le contrat avec la Clinique Pasteur pour prendre soin de troupes malades ou blessés. Un porte-parole de l’ONU a déclaré que la décision a été prise « en raison de circonstances », mais n’a pas donné plus de détails. Ibrahima Fall, représentant l’Organisation mondiale de la santé au Mali, a déclaré que la Clinique Pasteur, qui n’a aucun lien avec l’Institut Pasteur à Paris, a commis « une terrible erreur » en n’alertant pas les autorités sur le cas de l’imam guinéen qui montrait des symptômes semblables à ceux de l’Ebola. Il a déclaré que ce sont les responsables de l’OMS en Guinée qui étaient sur les traces de morts signalés en Guinée qui ont découvert le cas au Mali. Le responsable de la réponse Ebola du Mali, Samba Sow, a déclaré que la clinique ne l’a pas informé d’un cas soupçonné Ebola. Les travailleurs humanitaires et les diplomates en poste à Bamako citent des retards et des obstacles dans la mise en place de l’équipe de réponse Ebola du Mali et le manque de communication au sein du gouvernement.
Islamic relief, «une organisation terroriste » selon les Emirats arabes unis
Les Émirats arabes unis (EAU) ont provoqué la colère et la confusion en incluant plusieurs organisations caritatives et groupes de la société civile occidentaux dans sa liste des «organisations terroristes» aux côtés d’Al-Qaïda, de Boko Haram et de l’État islamique.
Ainsi, pour les Emirats arabes unis, Islamic Relief, une organisation humanitaire internationale respectée basée au Royaume-Uni, le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), la plus grande organisation musulmane de plaidoyer et de défense des droits civils aux États-Unis et l’Association musulmane de Grande-Bretagne font partie des fondations et des associations internationales citées dans cette liste. Celle-ci est dominée par des groupes liés aux Frères musulmans, mais elle inclut également un certain nombre de mouvements musulmans chiites.
Selon nos sources, des représentants des groupes britanniques ont dit être choqués d’avoir été inclus dans la liste. Certains ont ajouté qu’ils envisageaient une action en justice. Les gouvernements de la Norvège et du Royaume-Uni ont également confirmé qu’ils cherchaient à obtenir des éclaircissements officiels de la part des EAU. Toujours, selon les mêmes sources, les organisations nient tout en bloc comme celui d’Islamic Relief qui déclare qu’elle est une organisation purement humanitaire. Notons aussi qu’Islamic Relief, qui possède plus de 100 branches dans le monde entier et travaille en partenariat avec des agences des Nations Unies telles que le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a également été accusé d’entretenir des liens avec le groupe militant palestinien Hamas, lui-même associé aux Frères musulmans. Islamic Relief a démenti à plusieurs reprises ces allégations.
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Pour booter EBOLA hors du Mali
Le Gouvernement et la Presse signent un protocole d’engagement
Organisée les ministères de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication, de la Santé et de l’Hygiène Publique, en partenariat avec la Maison de la Presse, l’ASSEP et l’URTEL, les travaux de cette journée étaient placés sous la présidence de M. Mamadou Camara, ministère de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication. La journée était animée par le Pr Daouda K. Minta, professeur agrégé de maladies infectieuses et tropicales.
Dans son exposé, le Pr. Daouda K. Minta, a axé son intervention sur les signes cliniques, les modes de transmission, le diagnostic et le traitement de la maladie. Selon lui, on peut distinguer 5 espèces d’Ebola. Le Pr. Minta identifie la chauve-souris comme le réservoir naturel du virus Ebola. «Malgré tout, l’animal ne fait pas la maladie» a-t-il déclaré. Pour le conférencier, la transmission aérienne n’existe pas. Il a ensuite avoué que la maladie dans son évolution est mortelle dans la majorité des cas soit 25 % à 90 %. «La guérison peut se faire sans séquelle» a-t-il souligné. Il invite les un et les autres à privilégier la prévention à travers les bonnes pratiques d’hygiènes. Notamment : le lavage des mains au savon 4 fois par jour au moins, interdire les rites mortuaires en cas de mort suspect, l’enterrement des cadavres par une équipe spécialisée, la formation du personnel de santé. Quant au ministre Mamadou Camara, «le gouvernement s’est engagé à travailler en toute transparence sur le sujet». C’est pourquoi, il en appelle à la responsabilité des hommes de médias. «Nous avons besoin d’une mobilisation générale au niveau de l’Etat mais aussi au niveau des populations», a indiqué le ministre de l’économie numérique, de l’information et de la communication.
La cérémonie a pris fin par la lecture par M. Ibrahim Coulibaly de l’ASSEP du protocole d’engagement de la presse pour un traitement professionnel des informations relatives à la maladie à virus d’Ebola.
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AGENTS DES EAUX ET FORETS
Désormais dotés d’un armement adapté
Sur le rapport du ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, le Conseil des Ministres du mercredi 19 novembre dernier a adopté un projet de décret fixant les conditions de dotation en habillement et en équipement des agents du service des Eaux et Forêts.
En effet, selon le communiqué du Conseil des ministres, la loi du 1er septembre 1983 portant Statut Particulier des Fonctionnaires du cadre des Eaux et Forêts astreint les agents des Eaux et Forêts dans l’exercice de leurs fonctions au port de l’uniforme et de l’arme réglementaire dont les conditions d’attribution ont été fixées par le Décret n°127/PG-RM du 4 août 1969.
Après plusieurs années d’application, les types d’armement attribués aux agents des Eaux et Forêts en l’occurrence les carabines et pistolets automatiques de modèle 1945 sont devenus obsolètes et inadaptés.
Toujours selon le communiqué en outre l’accomplissement de la mission de protection de nos forêts exige la présence des agents des Eaux et Forêts dans des zones difficiles et de plus en plus dangereuses à cause de la présence dans ces lieux de braconniers et de bandits armés équipés d’armes perfectionnées.
Cette situation expose les agents à des risques majeurs. C’est ainsi que le service des Eaux et Forêts a enregistré fréquemment des agressions, des morts et même des disparitions d’agents en service commandé.
Le présent projet de décret adopté dans ce cadre abroge et remplace le décret du 4 aout 1969. Il introduit la notion d’armement réglementaire adapté à la mission et prévoit l’entreposage des armements et des munitions. Il prend également en compte l’évolution du personnel des Eaux et Forêts avec le recrutement massif des femmes.
L’adoption du présent décret contribuera à renforcer la détermination et le dévouement des agents du service des Eaux et Forêts à accomplir leurs missions de sauvetage des ressources forestières et fauniques.
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PATRIMOINE CULTUREL NATIONAL :
La Mosquée de Kankou Moussa à Gao, l’Eglise de Mandiakuy et le site historique du Traite de Nango enfin classés.
Sur le rapport du ministre de la Culture, le dernier Conseil des Ministres a adopté des projets de décret portant classement des sites de la mosquée de Kankou Moussa, de l’Eglise de Mandiakuy et du site historique du Traité de Nango dans le patrimoine culturel national.
Le site de la mosquée de Kankou Moussa situé dans le quartier Aldjanabandja de la ville de Gao couvre 35 100 m². La mosquée a été réalisée par l’architecte andalou Es Saheli.
Elle fut présentée par les chroniqueurs arabes et les traditions orales comme un bâtiment colossal et le premier cas de grands travaux entrepris dans l’histoire du Mali, avant la construction de la célèbre mosquée de Djingareyber à Tombouctou en 1325.
De 1950 à 1996 et en 2003 des fouilles archéologiques réalisées ont révélé la présence de structures en briques cuites, d’objets exotiques et d’un important mobilier archéologique attestant la richesse de Gao et son rôle de métropole de commerce transsaharien entre le 7ème et la fin du 16ème siècle.
Le deuxième site proposé au classement est l’église de Mandiakuy. Cette église est située au Sud de la ville de Mandiakuy, cercle de Tominian, région de Ségou. Elle fut successivement construite en paillote puis en banco qui s’écroula en 1936. Construite pour la quatrième fois entre mars 1956 et septembre 1958, l’église de Mandiakuy est un bâtiment de forme rectangulaire, édifié sur un espace de 57,60 mètres de long sur 32 mètres de large.
Imposant de par sa surface bâtie et sa fondation, l’édifice est construit en pierres blanches. Sa façade principale est ornée de deux tours de 30 mètres de haut séparées par une croix faciale haute de 16 mètres. L’architecture de l’église est de style néo-soudanais.
Le troisième site à classer est le site historique du Traité de Nango. Ce site est situé dans le village de Nango, dans la commune rurale du même nom, situé au sud-ouest de la ville de Ségou.
Le village de Nango est l’un des plus célèbres lieux de mémoire de notre pays. C’est dans ce village qu’a été signé entre Ahmadou Cheïkou Tall et les colonisateurs français, le Traité de la libre navigation du Niger, le 10 novembre 1881.
Le classement dans le patrimoine culturel national de ces biens culturels matériels d’une grande importance historique, vise à leur assurer une meilleure protection. C’est ainsi qu’il impose des servitudes aux propriétaires ou occupants desdits biens dans leurs droits d’utilisation ou de disposition, interdit tous travaux de restauration ou de modification en toute liberté sans le consentement de l’autorité compétente.
3E CONGRES ORDINAIRE DE L’URD
Iba N’diaye accueilli au parti avec les honneurs
La salle Bazoumana Cissoko du Palais de la culture a refusé du monde ce samedi 22 novembre 2014 à la faveur du 3è congrès ordinaire de l’Union pour la République et la Démocratie (URD). Des militants venus de Bamako, de l’intérieur du pays et de la Diaspora ont envahi la salle au point qu’aucune mouche ne pouvait se frayer un chemin.
En plus du traditionnel renouvellement des instances dirigeantes où l’honorable Soumaïla Cissé a pris la direction du parti, lors de ce congrès, le parti de la poignée des mains a officiellement accueilli le désormais ex vice-président de l’Adema PASJ en la personne de M. Ibrahima N’Diaye dit Iba.
Après avoir a été accueilli avec tous les honneurs, M. Iba a affirmé que : « je décide ainsi, en voyant que le soutien de l’Adema est si aveugle que parce que, de tourner le dos et de reprendre ma liberté». Etant un militant convaincu, de surcroit que j’ai des choses à faire, que je n’ais pas envie de me lancer dans la création d’un parti politique. J’ai opté rejoindre un parti qui partage les convictions qui ont fondé mon engagement politique,
humanitaire et social» a-t-il déclaré sous un tonnerre d’applaudissements.
« Pour tout ce qui précède, mon choix s’est porté à l’URD» dit-il Quant au désormais président de l’URD, l’honorable Soumaïla Cissé il a tout simplement déclaré que «l’URD reçoit M. Ibrahima N’Diaye par la fierté d’une démocratie partagé et noble».
Notons enfin qu’à ce congrès on notait la présence des représentants de plusieurs partis amis.