Brèves : Les larmes de Cheick Soufi Bilal Diallo

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Soufi bilali
Soufi Bilal

Certains n’ont pas hésité à exprimer leur  mécontentement. Ce fut le cas du guide spirituel de la communauté des soufis du Mali, Cheick Soufi Bilal Diallo, qui, lors d’un point de presse, a dénoncé la mauvaise communication autour de cette mission tout en indiquant que cette mission ne concerne pas le Haut conseil islamique du Mali. Au cours de sa rencontre avec les journalistes, le guide spirituel des Soufis du Mali a indiqué que c’est juste une mission isolée opérée par certains religieux. Car, explique-t-il, aucune réunion n’a été tenue pour discuter de ce voyage au niveau du Haut conseil islamique. Scandalisé par cet état de fait, il a fait savoir  que la communauté Soufi ne sait rien de cette mission et n’a pas non plus compris l’absence du Conseil national de la société civile dans cette mission de la société civile.

Les attaques contre les populations civiles se multiplient

Dans des cas, les groupes armés attaquent des populations dans le nord du Mali pour se ravitailler. C’est ce qui vient de se passer dans la localité de Bamba. Trois à quatre véhicules arrivent nuitamment dans ce gros village. Méthodiquement, des hommes armés défoncent des boutiques fermées, appartenant aux commerçants. Au total 34 boutiques pillées, des vivres emportés : du lait, du thé, du sucre, des cigarettes et du riz, notamment ; quatre motos enlevées.  Mais il y a également contre ses populations du nord du Mali des expéditions punitives menées par ces mêmes groupes armés. Dernier cas en date, à Kano, localité malienne située près de Tombouctou. Des tirs de roquette sur des domiciles, un mort et 23 personnes brièvement enlevées. Si ces hommes armés arrivent à terroriser les populations civiles, c’est parce que ni les Casques bleus de l’Onu ni l’armée malienne ne sont sur place. Face à cette situation, le Premier ministre Modibo Kéita a tenu le samedi dernier une rencontre avec des responsables de la mission de l’Onu pour renforcer la sécurité des populations du Nord.

Un véhicule de l’armée malienne enlevé à Gao

Un véhicule des Forces armées maliennes (Fama) est enlevé en plein centre-ville de Gao, ce mardi 3 février aux environs de 19h. Le véhicule, conduit par un militaire, était garé devant un magasin au quartier commercial de Djoulabougou. Hamadoun Traoré, un habitant, témoigne : «le ravisseur a pris la voiture lorsque le chauffeur est rentré dans la boutique Victoria». La force française Barkhane a également confirmé cet enlèvement. Le chauffeur, le commandant de zone de Douentza, avait laissé le pick-up tout neuf en marche pour rentrer dans la boutique. «Il avait garé la voiture avec la clé, son arme et son téléphone à l’intérieur», affirme Bocar Alkaidi Touré, un autre témoin. Avant d’ajouter que «le commandant était obligé d’emprunter le téléphone d’un civil pour appeler sa base». Le ravisseur dont l’identité reste inconnue était seul et ne s’est attaqué à personne, de l’avis de plusieurs témoins. C’est la première fois qu’un véhicule des Fama est enlevé en plein cœur de la ville de Gao, depuis le retour de l’armée malienne dans les grandes métropoles du Nord du Mali, après l’occupation en 2012 par des groupes armés.

«Les manuscrits de Tombouctou se meurent à Bamako», prévient l’Unesco

Si les manuscrits de Tombouctou sont en sécurité à Bamako, ils sont exposés à un risque rapide de détérioration, s’inquiètent les participants à la Conférence internationale sur les manuscrits anciens organisée du 28 au 30 janvier dans notre  capitale. Ces derniers ont ainsi demandé à ce que soit établi «un plan d’urgence» visant à renforcer les conditions dans lesquelles ils sont conservés, explique l’organisation dans un communiqué publié le 1er février. Universitaires, responsables d’institutions culturelles, représentants des autorités religieuses et des communautés locales, décideurs politiques, historiens et chercheurs présents ont ainsi appelé à «la confection de boîtiers pour les manuscrits et l’accélération de leur numérisation. Ils ont également demandé le renforcement du cadre législatif et institutionnel sur le statut des manuscrits».

Des manuscrits de Tombouctou au fabuleux trésor de Bamako

Le document final adopté préconise également «la rénovation de l’Institut des Hautes études et des recherches islamiques Ahmed Baba et des bibliothèques privées afin de préparer le retour des manuscrits vers leurs lieux de conservation d’origine, appelle au renforcement des moyens de lutte contre le trafic illicite des manuscrits, et à une plus grande facilité d’exploitation des manuscrits par les chercheurs nationaux et internationaux». Trésor de l’histoire ouest-africaine, près de 300 000 manuscrits, dont les plus anciens datent du XIe siècle, ont été exfiltrés clandestinement de Tombouctou vers Bamako quand les jihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), alliés aux hommes d’Iyad Ag Ghaly, un rebelle touareg converti à l’islam le plus intégriste, se sont emparés de la “Cité des 333 saints”.

La véritable histoire de l’incendie des manuscrits de Tombouctou

Le transfert dura près de six mois. Six mois pendant lesquels des 4X4 effectueront tous les jours ou presque les 1 000 km qui séparent les deux villes. En janvier 2013, quand la ville sera enfin libérée par les troupes françaises, la quasi-totalité des manuscrits des bibliothèques privées avaient été déplacés à Bamako dans une dizaine de “caches”.

Deux responsables du service de branchement d’EDM-SA relevés au pied levé

Selon nos confrères du site d’information Malijet, cette décision a été prise par la direction générale d’EDM-SA après quelques jours d’enquêtes sur les manœuvres frauduleuses de ces responsables qui n’honoraient pas du tout la société Energie Du Mali, dont l’image est déjà ternie à cause de la hausse des tarifs d’électricité et les coupures intempestives pendant les périodes de grande chaleur. Sans citer les noms des responsables licenciés, nos confrères du site d’information indiquent que ces deux agents ont été remerciés pour avoir entretenu, inutilement, des blocages autour des branchements des compteurs prépayés ou compteurs «ISAGO».

Selon un cadre de la société cité par nos confrères, il y a plus de 32 000 compteurs ‘’ISAGO’’ dans les magasins. «Nous n’avons même pas assez de places pour garder ces compteurs. Mais certains responsables malintentionnés du service des branchements faisaient croire qu’il y a une crise de compteurs et arnaquaient les clients. Cela est inadmissible car, depuis quelques mois, il n’y a plus de crise de compteurs ‘’ISAGO’’», a confié un cadre d’EDM-SA au site Malijet.

Selon toujours le même responsable cité par Malijet, ces agissements du service de branchement a causé des préjudices à de nombreux clients qui commençaient à se plaindre. Car certains ont fait la demande du compteur prépayé depuis 3 à 4 mois sans avoir de suite. Alors qu’en principe, le client demandeur doit être branché 15 jours à compter du jour de la demande du compteur. Suite à cette situation, la Société Energie du Mali présente ses excuses à tous les clients victimes de cette situation et assure tout mettre en œuvre pour satisfaire à toutes les demandes dans les meilleurs délais.

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