Le directeur du Centre d’information gouvernementale du Mali (CIGMA), Manga Dembélé, a présidé le mercredi 1er février 2017 dans la salle de conférence de la primature, une réunion de travail avec les chargés de communication des départements ministériels, des représentants de l’ORTM, de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP), de l’Agence des technologies de l’information et de la communication (AGETIC) et de la Direction des informations et des relations publiques de l’armée (DIRPA). Les participants ont échangé sur l’élaboration d’un manuel d’opération, un condensé des différentes activités de coordination de la communication gouvernementale. Le manuel, dans sa forme proposée, est une sorte de filtre qui balise le terrain et trace les lignes de complicité entre les chargés de communication, le CIGMA et le ministre Porte-parole du gouvernement, de manière qu’il n’y ait pas de dissonance dans la diffusion de l’information. Dans le principe, les participants à la réunion ont adhéré à la démarche préconisée. Ils ont, en revanche, souhaité de se mettre d’accord sur son contenu. Pour cela, ils ont convenu de ventiler le document afin qu’il puisse être étudié profondément et enrichi éventuellement avec des critiques ou des suggestions. Les participants se sont donnés rendez-vous pour un second round de discussions au cours desquelles le document pourrait être validé. Le directeur du CIGMA avait introduit les débats par une analyse de l’actualité, notamment le dernier sommet Afrique-France et les événements survenus le 18 janvier dernier à Gao. Il s’agissait à travers cet exercice pédagogique d’amener les participants à mieux percevoir la pertinence du rôle du CIGMA qui pourrait faire office de Cellule de crise en cas de problèmes majeurs affectant la République ou pour annoncer des grands événements que notre pays aura à accueillir pour une meilleure harmonisation des éléments de langage à tenir
L’AEEM décidée à bannir la violence dans les espaces scolaires et universitaires
Les responsables de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) étaient face à la presse le jeudi 2 février 2017 pour expliquer les recommandations issues de la première rencontre du Comité directeur du bureau de la Coordination de ladite association qui s’est tenue le 28 janvier 2017. A l’issue de la rencontre et selon Abdoul Salam Togola, secrétaire général de l’AEEM, il a été mis en place une Commission de Sécurité chargée de la quiétude dans les espaces scolaires et universitaires. Cela intervient après l’assassinat de Moussa Doumbia, un militant AEEM le lundi 23 janvier 2017 par 5 individus. Ladite commission est composée exclusivement d’étudiants et serait déjà, selon M. Togola, sur la piste des bandits de long chemin ayant portés atteinte à la vie de M. Moussa Doumbia, militant de l’AEEM. Le SG du comité AEEM a promis que ce crime ne restera pas impuni et a promis de s’engager auprès des autorités compétentes pour faire la lumière sur tous les actes de violences qui se passent dans les espaces scolaires et universitaires.
Il a, en outre, déclaré : « certes nous sommes convaincus que parmi nos militants, il y a d’autres à redresser compte tenu de leur mauvaise éducation et formation reçue en famille et en classe, mais qu’on ne diabolise pas notre association. Car, elle ne pourrait exister que dans le but d’’être une solution pour l’école malienne ».
8ème session ordinaire du Conseil d’Administration du Centre de Formation pour le Développement
Le Centre de Formation pour le Développement (CFD) a tenu le jeudi 2 février 2017 la 8ème session ordinaire de son Conseil d’Administration. Présidée par M. Diakaridia Dembélé, conseiller technique au ministère de l’Economie et des Finances, la session s’est ouverte en présence de Aliou Mohamed, directeur général du Centre et des autres administrateurs.
Il ressort des travaux de cette session qu’au cours de l’année 2016, sur 26 activités prévues, le Centre a exécuté 24, soit un taux de réalisation de 92,31% et 2 activités sont en cours d’exécution. Pendant l’année 2016, le CFD a initié et exécuté 37 activités de formation dont 23 par vidéoconférence. Ces séances ont permis de former 877 cadres dont 616 hommes et 261 femmes. La formation sur le logiciel Learning 6.0 a permis de former de façon séparé les enseignants de mathématiques, de physique et chimie, de biologie mais aussi les inspecteurs des IPRES. Concernant le budget 2017, il faut retenir qu’il est équilibré en recettes et en dépenses à 1 milliard 56 millions 150 mille FCFA, soit une augmentation de 29,53% par rapport au budget 2016 qui était de 815 millions 350 mille FCFA. Ce budget 2017 représente 731 millions 150 mille FCFA pour les charges et 325 millions de FCFA pour les investissements. Selon son premier responsable, le CFD s’appuiera sur ce budget pour continuer à offrir des formations de qualité mais aussi acheter un terrain et aménager un parking pour les véhicules des auditeurs. A retenir que dès sa création, le CFD est érigé en établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST). Sa particularité réside dans sa mission qui est de renforcer les capacités des cadres du public, du privé et de la société civile en s’appuyant fortement sur les TIC notamment la Vidéoconférence interactive et la valorisation de l’expertise locale.
50ème session ordinaire du Comité exécutif de l’Association des Comités Nationaux Olympiques de l’Afrique (ACNOA)
Les 3 et 4 février 2017, s’est tenue à l’hôtel Salam la 50ème session ordinaire du Comité exécutif de l’Association des Comités Nationaux Olympiques de l’Afrique (ACNOA). Présidée par Mme Keita Aminata Maïga, épouse du Président de la République, les travaux d’ouverture ont été ouverts en présence de M. Housséyni Amion Guindo, ministre malien des Sports, du Général Lassana Palenfo, Président de l’ACNOA, de Habib Sissoko, président du Comité National Olympique du Mali et de plusieurs autres personnalités.
Cette 50ème session a été très importante, car elle constitue l’avant dernière réunion statutaire du comité exécutif de l’ACNOA pour son plan quadriennal 2013-2017. Pendant cette réunion, d’importantes décisions ont été prises par rapport au déroulement de l’élection des futurs membres du comité exécutif de l’ACNOA. Elle a aussi été un cadre d’évaluation des performances des athlètes africains qui ont récemment brillé aux Jeux Olympiques de RIO au Brésil. Car, selon les responsables de l’ACNOA, RIO a été la meilleure sortie de tous les temps du continent africain en termes de médailles et de record. Il faut retenir que le renouvellement du bureau pour les 4 prochaines années est prévu en Mai 2017 à Djibouti.