C’est l’une des informations données le mardi 19 décembre 2017 au Mémorial Modibo Keita par le secrétaire général du ministère de la Culture M. Andogoli Guindo au cours d’une rencontre d’information sur l’organisation de cet événement national. Il était entouré de M. Samba Niaré, doyen de la Commission d’organisation de la Biennale et de M. Sidy Dagnoko, Manager de Spirit Mccann et non moins secrétaire général du Groupement professionnel des agences de Communication, partenaire de la biennale. En effet, prévue du 24 au 31 décembre 2017 à Bamako, cette édition spéciale de la biennale verra la participation des troupes artistiques venant de toutes les régions administratives du pays en plus celle du District de Bamako. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre culturelle et artistique de la jeunesse du pays aura lieu le dimanche 24 décembre au Stade Omnisports Modibo Keita, sous la présidence de SE Ibrahim Boubacar Keita, président de la République. Cette cérémonie d’ouverture verra des prestations d’artistes, des défilés des troupes régionales, de la diaspora et des personnes vivant avec un handicap. Il y aura aussi des prestations d’humoristes, de chorégraphes et plusieurs autres interventions. La soirée du 24 décembre, dénommée «soirée de bienvenue», verra aussi plusieurs manifestations culturelles et artistiques dans la salle Bazoumana Sissoko du Palais de la Culture.
Pour la compétition proprement dite et selon le tirage au sort effectué le 21 septembre 2017 lors du lancement de cette édition, c’est la troupe de la région de Koulikoro qui ouvrira le bal le lundi 25 décembre, suivie de Bamako. Le jour suivant, c’est-dire, le mardi 26 décembre 2017, ce sont les troupes des régions de Kidal et de Tombouctou qui passeront pour la compétition. Le mercredi 27, ce sera le tour des troupes des régions de Sikasso et de Ménaka, suivie le jeudi 28 décembre par celles de Taoudenit et Mopti. La soirée du vendredi 29 décembre verra la prestation des troupes de Ségou et de Kayes, avant que la troupe de Gao ne boucle la boucle le samedi 30 décembre. Toutes ces troupes presteront devant un jury composé d’hommes et de femmes de cultures qui auront à déterminer les trois meilleures troupes qui recevront des trophées. En plus de ces différentes prestations, les organisateurs de cette édition spéciale de la biennale ont prévu une caravane qui amènera les troupes régionales à prester dans les six communes du District de Bamako. Pour toutes ces manifestations et autres, il est prévu un budget de plus de 354 millions de F CFA.
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«Toute violence dans l’espace scolaire ou universitaire n’est pas le fait de l’AEEM» dixit Abdoul Salam Togola, son secrétaire général
Le mardi 19 décembre 2017, deux groupes d’étudiants se sont affrontés sur la colline dite du « Savoir» avec un bilan d’un mort, deux blessés, des arrestations et plusieurs armes saisies. Pour donner sa version des faits et nier tout lien avec ce drame, le secrétaire général du bureau de la coordination de l’AEEM, M. Abdoul Salam Togola a animé le mercredi 20 décembre une conférence de presse. Pour lui, tout serait parti d’un «conflit de compétences» entre deux groupes d’étudiants de la FAST, cela à la veille de l’élection du bureau AEEM de ladite faculté. Tout en déplorant ce drame, M. Togola nie tout lien avec l’AEEM. Pour lui, l’AEEM n’est pas responsable de toutes les violences dans les espaces scolaires et universitaires, car, dit-il, «dès notre élection, nous avons décidé d’y bannir la violence». A la question des journalistes, il répondra qu’il «n’y a aucune motivation financière derrière ses violences à l’Université». Selon lui, l’AEEM n’a aucune ressource financière, surtout depuis que la gestion des chambres dans les campus a été confiée au CENOU. Il a promis de jouer la partition qui est la sienne pour réduire ses phénomènes de violences dans l’espace scolaire. Ce qui sous-entend des changements de comportements, surtout pour les militants de l’AEEM, la prise de certaines mesures et des campagnes de sensibilisation pour y pallier. M. Togola indiquera que l’espace scolaire est vaste et que son organisation est limitée. D’où son appel aux uns et aux autres de jouer pleinement le rôle qui leur revient. «L’AEEM se désengage totalement des comportements belliqueux. Nous avons demandé à tous les étudiants de s’écarter des armes à feu ou autres. Et tout étudiant qui refusera cela, ne bénéficiera du soutien de l’AEEM et ne sera pas considéré comme militant de l’AEEM» fait-il savoir. Le premier responsable de l’AEEM n’a pas manqué de demander le soutien et l’accompagnement des autorités policières, de la justice et autres. Pour lui, depuis que l’AEEM se bat pour éradiquer la violence dans les universités aucune autorité n’a réagi. «Nous avons animé des conférences sur la nécessité d’une école sans violence. Nous avons aussi annoncé des mesures à prendre pour sécuriser les campus mais nous attendons toujours le soutien des autorités» souligne-t-il, avant d’indiquer que «l’AEEM n’a pas une police, elle n’a pas de juge. C’est à l’Etat de s’assumer en prenant des mesures idoines». Comme quoi, l’AEEM s’engage auprès des autorités compétentes pour faire la lumière sur tous les actes de violences qui se passent dans les espaces scolaires et universitaires, y compris celle du mardi 19 décembre 2017 qui a couté la vie à l’étudiant Almamy Camara. Alors, engageons-nous tous au côté de l’AEEM pour bannir la violence dans les milieux scolaires et universitaires.
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COMMUNIQUE DU CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA DIASPORA MALIENNE A L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANTS
Les migrations sont des faits et réalités qui ont existés de tous les temps mais devenues cruciales et incontournables dans notre monde d’aujourd’hui.
De nombreuses raisons conduisent les personnes à se déplacer. Elles se déplacent pour étudier à l’étranger, rejoindre des membres de la famille, chercher un emploi ou des moyens de subsistance, ou assurer un meilleur avenir à leurs enfants.
D’autres quittent leur pays pour fuir la criminalité, la violence, les conflits, la persécution, l’insécurité, la discrimination, les catastrophes naturelles et la dégradation de l’environnement, ou encore la pauvreté.
La gestion de la migration n’a jamais été aussi cruciale, épique et dramatique qu’en cette fin d’année 2017. Rappelons-nous des épisodes d’expulsions des africains au sud du Sahara de l’Algérie avec toute la sauvagerie humaine que cela comporte, les milliers de morts dans le Sahara ou qui ont eu la Méditerranée comme derniers sépultures et pour couronner la bêtise humaine en ce 21ème siècle des images d’hommes et de femmes vendus à ciel ouvert comme esclaves en Libye.
Des faits que le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne, organisation de la société civile œuvrant dans la gestion de la migration a condamné avec la dernière rigueur et n’a de cesse informer et sensibiliser l’opinion publique nationale et internationale à travers des conférences de presse, des débats radiophoniques mais aussi télévisuelles, de même que des articles écrits dans différents journaux de la place des dérives qui sont en cours et qui se profilent à l’horizon.
Plus que jamais la migration aujourd’hui mobilise l’attention de la communauté internationale. Mêlés à des éléments d’imprévisibilité, d’urgence et de complexité, les défis et les difficultés des migrations internationales exigent une coopération renforcée et une action collective entre les pays et les régions.
Cette journée internationale des migrants est donc pour le CSDM et toutes les personnes éprises de paix, de justice et de développement, l’occasion de dire non aux préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination.
Le CSDM prend en témoin les faits malencontreux et indignes que subissent les migrants pour un droit naturel, en demandant et en exhortant les dirigeants africains à prendre conscience de la nécessité de leur absolue changement en faveur d’un développement durable par la mise en œuvre d’une gouvernance équitable et juste des ressources.
Le CSDM Invite la communauté internationale pour que conformément aux engagements adoptés le 19 septembre 2016, à l’occasion d’un Sommet de haut niveau qui a eu lieu au Siège de l’ONU par l’Assemblée générale à renforcer la protection de millions de personnes déplacées de force et qui se déplacent pour d’autres motifs dans le monde entier. Il s’agit pour ce faire de protéger les droits des réfugiés et des migrants, de sauver des vies et de partager la responsabilité du soutien et de l’accueil de ces réfugiés et migrants. Il s’agira aussi d’entamer des négociations menant à une conférence internationale et d’adopter en 2018 un pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière.
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LE CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL ET CULTUREL OUTILLE SES CADRES SUR LA TECHNIQUE DE LA PLANIFICATION STRATEGIQUE
La salle de conférence du Conseil économique, social et culturel (CESC) a abrité, du 18 au 19 décembre 2017, une session de formation de renforcement de capacité à l’intention de ses cadres. La cérémonie d’ouverture des travaux de la présente session de formation a été présidée par le président de l’Institution, Dr. Boulkassoum Haïdara, en présence de l’ensemble du personnel technique concerné. Le thème était sur : « la planification stratégique » Dans son allocution, le président du CESC, Dr. Boulkassoum Haïdara a tout d’abord rappelé que le renforcement des capacités du personnel technique fait partie des axes prioritaires de la 5ème mandature de l’institution. Pour lui, cette mandature s’est résolument engagée à la faveur de sa session inaugurale d’avril 2015, à œuvrer pour le rayonnement de l’Institution en la hissant au rang qui est le sien dans le landerneau institutionnel. « Les cadres administratifs et techniques qui constituent d’ailleurs la cheville ouvrière de l’Institution ont un rôle prépondérant à jouer dans la mise en œuvre de cette forte volonté politique. C’est pourquoi nous avons initié la présente session de formation de deux jours sur la planification stratégique qui sera le prélude d’une série de formation des cadres», a-t-il indiqué. Dr. Boulkassoum Haïdara a ajouté que ladite session de formation va à coup sûr outiller davantage les participants dans leurs tâches quotidiennes notamment dans l’élaboration du recueil annuel des attentes, des besoins et des problèmes des populations laborieuses. Pour terminer, il a exhorté les participants à la détermination au cours de la session et à faire preuve de professionnalisme.