En vue de jouer valablement leur partition dans la gestion du pays, le Conseil National de la Société Civile a organisé, le mardi 28 février à son siège sis à Lafiabougou, un point de presse. C’était pour déplorer et condamner les événements douloureux survenus dans le cercle de Ké-Macina les 11 et 13 février dernier et qui ont entrainé l’assassinat de paisibles citoyens lors d’affrontements entre les populations des villages de Kama et Senebamana dans la région de Ségou. Ledit point de presse était présidé par M. Boureima Allaye Touré, président du Conseil National de la Société Civile. Il avait à ses côtés, Bamoussa Touré, coordinateur des chefs de quartiers ainsi que plusieurs autres personnalités membres du conseil. Dans sa déclaration lue par le président, le Conseil National de la Société Civile dénonce avec la dernière rigueur les crimes et les attentats gratuits contre les populations presque sur l’ensemble du territoire notamment dans les régions du Nord et du Centre malgré le déploiement des forces armées et de sécurité. Il a aussi déploré la faible réaction des pouvoirs publics face à cette situation d’insécurité grandissante qui, si elle n’est pas circonscrite et éradiquée, risquerait de contribuer à compromettre sérieusement la solidarité, la cohésion entre les communautés qui sont pourtant condamnés à vivre ensemble en paix. Le conseil a, en outre, invité les citoyens à s’investir auprès des pouvoirs publics et à les accompagner. Il a, en effet, exhorté les pouvoirs publics à développer et à mettre en œuvre des stratégies pertinentes et urgentes pour établir l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national dans un esprit républicain. Le Conseil National de la Société Civile a, par ailleurs, réaffirmé aux pouvoirs publics sa détermination et son engagement à leurs côtés dans le combat pour la restauration de la paix, de la réconciliation nationale et de l’autorité de l’Etat dans les régions de notre chère patrie.
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8ème ASSEMBLEE GENERALE DE LA MUTUELLE DE LA PROTECTION CIVILE
Les administrateurs de la Mutuelle de la Protection Civile (MUPROTEC) ont tenu, le samedi 25 février 2017 dans la salle de réunion de la Direction de la protection civile, sa 8ème Assemblée Générale. La cérémonie d’ouverture présidée par le médecin commandant, Fanékè Dembélé, président de la MUPROTEC a eu lieu en présence du colonel Seydou Doumbia, Directeur Général de la protection civile ainsi que des administrateurs. Les points inscrits à l’ordre du jour de cette 8ème Assemblée Générale portaient entre autres sur : la présentation et l’adoption du bilan des activités 2016 ainsi que le bilan financier; la présentation et l’adoption du rapport de la commission de contrôle et du programme d’activités en plus de la présentation et l’adoption du projet de budget 2017. Aux dires du président de la MUPROTEC, Fanékè Dembélé, courant 2017, les administrateurs de la mutuelle veulent contribuer à faire pleinement de la MUPROTEC un mouvement ouvert sur les besoins sociaux de nos adhérents, à savoir : un projet majeur d’habitant prenant en compte les pouvoirs d’achats. Cela est en cours d’examen par le conseil d’administration en partenariat avec la BMS sa et la SOPROMAC, qui a abouti à des maisons économiques ou des prêts pour des nouvelles constructions ou l’achèvement des constructions en cours sur les parcelles avec FT, permis d’occuper ou la lettre d’attribution authentique et le rehaussement de la cotisation à 5 000 f cfa ainsi que le taux des prestations à 1 500 000f cfa. Ce dernier a fait l’objet d’une étude de faisabilité engagée par le conseil d’administration auprès de l’union technique de la mutuelle. Au titre des recettes, dira M. Dembélé, la mutuelle a pu recouvrer 70 millions 176 mille 250 f cfa sur une prévision de 58 500 000 f cfa, soit un excédent de 20%. La cotisation est de 58 millions 168 mille f cfa, soit 118% des prévisions. Ce résultat est obtenu grâce au recrutement et à l’offre des adhérents. Les dépenses s’élèvent à 10 millions 378 mille f cfa, soit 80% des prévisions dont 48% pour les indemnités de décès. Au titre de prestations pour des fêtes religieuses, 1938 adhérents ont bénéficié chacun d’un prêt de la mutuelle d’une valeur qui était de 75 000 mais qui a été rehaussé à 100 000 f cfa remboursable sur 3 mois. Pour terminer, le président de la MUPROTEC n’a pas manqué de souligner les difficultés que son organisation rencontre, à savoir le problème de recouvrement des cotisations.
Après l’inauguration du nouveau Complexe universitaire de Kabala, face désormais aux défis de la bonne gestion des différentes installations
Le Président de la République a procédé le mardi 28 février 2017 à l’inauguration du Complexe universitaire de Kabala. Après, notons que quelques travaux d’achèvement restent à accomplir. Il s’agit de son extension, de la construction de sa deuxième voie d’accès qui est la route du Savoir, qui reliera la cité de Kabala à l’aéroport de Bamako et les travaux de la connexion en internet au réseau fibre optique de la Cité pour faire de cet espace un lieu d’apprentissage. Dans son intervention à la cérémonie d’inauguration de la Cité universitaire, Madame le ministre en charge de l’Enseignement Supérieur a indiqué qu’en plus des travaux d’achèvement, il y a d’autres défis de taille qui restent, comme l’entretien et la sécurisation de la cité. Pour elle, le nombre de bâtiments et la taille du site ont nécessité l’appel à candidatures de sociétés suffisamment équipées pour faire face à des besoins des infrastructures, du système d’adduction d’eau et de distribution, du traitement des eaux usées. Et aussi les nombreuses voiries qui sont incorporées dans ce site comme l’alimentation et le secours électrique par des groupes électrogènes, les réseaux informatiques, la vision surveillance et la sécurité incendie. A cela, il faut ajouter les équipements scientifiques, dont les machines et des outils de dernière génération pour l’Ecole normale d’enseignement technique et professionnel. Alors, ce site qui est le fer de lance du renouveau malien en matière d’éducation, doit bénéficier d’une gestion intégrée des opérations de sécurisation, d’entretien des bâtiments, de maintenance des installations techniques qui s’imposent, de même que la mise en œuvre d’un dispositif de restauration collective 7 jours sur 7. A retenir que dans son intervention le ministre de l’Enseignement Supérieur n’a pas manqué de saluer le professionnalisme et le leadership du Pr Drissa Diakité, président de la Commission interministérielle de suivi des travaux de la Cité et de M. Ismael Diallo, président du Cabinet d’Architecture et d’Urbanisme (CADAU) qui a la maîtrise d’œuvre du chantier.
L’ANICT allouera 41 milliards de FCFA en 2017 en appui aux Collectivités Territoriales
L’Agence nationale d’investissement des collectivités Territoriales (ANICT) a tenu le lundi 27 février 2017 la 23ème session ordinaire de son Conseil d’Administration. C’était au Grand Hôtel de Bamako sous la présidence de Mohamed Ag Erlaf, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat. On notait aussi la présence du Directeur général de l’ANICT, M. Modibo Cissé et des autres administrateurs de la Structure.
Au cours de cette session, les administrateurs ont examiné les activités réalisées en 2016 et adopté le plan d’actions pour l’exercice 2017. Dans son intervention, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf, a noté que les travaux de cette session se déroulent à une période où son département procède au renouvellement des mandats des conseils communaux et à la mise en place des autorités intérimaires. Il indiquera que le choix d’instituer des collectivités territoriales s’administrant librement sous le contrôle des représentants de l’Etat provient de la volonté déterminée du gouvernement malien de réorganiser profondément les pouvoirs publics afin de mieux ancrer la démocratie et de lutter efficacement contre la pauvreté. Quant au directeur général de l’ANICT, M. Modibo Cissé, il a fait savoir que le budget de 2017 pour l’Agence se chiffre à environ 41 milliards de F CFA, soit une augmentation de 59% par rapport à celui de 2016. «Nous sommes fiers de constater que cette année, l’Etat a voulu mettre la main à la poche par rapport à 2016. Nous avons eu une contribution d’à peu près 38 milliards de F CFA» a souligné le premier responsable de l’ANICT. A retenir que l’Agence nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales est l’organisme gouvernemental chargé de la gestion financière et comptable du Fonds national d’Appui aux Collectivités territoriales en vue d’impulser le développement local.