C’est l’annonce faite le lundi 13 mars 2017 par Mme Keïta Aïda M’Bo, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable face aux responsables communaux, groupements de la société civile, techniciens des services publics, gestionnaires et autres usagers du fleuve. C’était à la faveur de l’atelier de renforcement des capacités des acteurs sur les aspects de sauvegarde du fleuve Niger et de ses ressources au Mali, organisé par l’Agence du bassin du fleuve Niger (ABFN), dirigée par M. Abdhourahamane Oumarou Touré. Faut-il le rappeler, c’est depuis le 27 février 2017 que l’ABFN organise des ateliers de renforcement des capacités en matière de sauvegarde du fleuve Niger et de ses ressources. Ces ateliers ont concerné 94 communes des cercles de Yanfolila, Kangaba, Kati, Koulikoro, Ségou, Niono, Baraouéli et Macina. Les participants à ces différents ateliers comme à celui de Bamako ont eu des explications sur des notions telles que, les bassins versants, le sous bassin, de tête de sous bassin, d’écosystème et de services éco-systémiques ainsi que les risques existentiels et les actions de sauvegarde. Pour le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, il s’agissait «d’identifier les risques existentiels du fleuve Niger à Bamako et de proposer des actions pertinentes de sauvegarde au niveau des 6 communes du District ».
« Il nous faut aller vers des solutions innovantes et pertinentes de financement des actions de sauvegarde du fleuve Niger » a déclaré Mme Kéita Aïda M’Bo. «Chers usagers et gestionnaires du fleuve Niger, la tâche est colossale et nécessite votre implication personnelle afin d’assurer la protection et la conservation de notre patrimoine commun pour nous et les générations à venir » a-t-elle déclaré. Elle conclura en annonçant que, dans les jours à venir son département et celui de l’Energie et de l’Eau vont organiser un grand Forum sur le fleuve Niger pour trouver des solutions à sa sauvegarde.
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Plus de 10 milliards de FCFA de budget pour l’ORTM pour la réalisation du Programme d’activités 2017
Les administrateurs de l’ORTM étaient réunis le mardi 14 mars 2017 à la faveur de la 39ième session ordinaire, couplée à la 38ième du Conseil d’Administration de la structure. Ces sessions avaient à leur ordre du jour l’examen et l’adoption du procès-verbal de la précédente, le contrôle des tâches issues de cette session, le rapport d’activités 2015, ainsi que l’examen et l’adoption du projet de programme d’activités 2017 de l’Office. Des points comme les projets de grilles de la Radio et de la Télévision pour l’année 2017 et le projet de budget et programmes 2017 ont également été discutés. Concernant le budget de l’année 2017, il importe de retenir qu’il est de 10 milliards 130 millions 875 mille FCFA, dont 43% environ pour les ressources propres estimées à 4,4 milliards de FCFA et 57% du budget proviennent de la subvention de l’Etat, soit 5,7 milliards de FCFA, consacrée au fonctionnement. Ce budget pour l’année 2017 a connu une baisse de 4,28% par rapport à celui de 2016, qui se chiffrait à 10 milliards 500 millions de FCFA.
Quant au programme d’activités 2017 de l’ORTM, il s’articule autour de la restructuration et de l’adaptation du personnel de l’ORTM au changement, de l’amélioration de la qualité des programmes Radio et Télévision, du développement et de la motivation des ressources humaines ainsi que de la conduite du projet de numérisation, d’équipement et d’archivage. Le renforcement du contrôle interne avec la création récente d’un service de l’audit, la poursuite des efforts en vue de la construction d’un immeuble abritant la Radio et la Télévision à Kati, la réhabilitation et l’équipement des stations des régions de Tombouctou, Gao et Kidal, ainsi que la construction des nouvelles stations de Ménaka et Taoudénit, figurent parmi les activités programmées pour l’année en cours. Au cours de ces deux sessions, plusieurs autres points ont été examinés pour apporter des innovations majeures au programme de l’ORTM.
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1ère SESSION DU CONSEIL DU DISTRICT DE BAMAKO : Les élections régionales auront lieu le 09 juillet prochain
La mairie du district de Bamako a tenu, le mardi 14 mars 2017 dans la salle de conférence de la dite structure, sa première session du conseil du district. La cérémonie d’ouverture présidée par M. Adama Sangaré, maire du district de Bamako et non moins président du conseil a eu lieu en présence de Oumar Berthé, conseiller à la mairie de la C I, Noumory Diakité, conseiller à la mairie de la C VI ainsi que de plusieurs conseillers du district de Bamako. Les points inscrits à l’ordre du jour portaient, entre autres, sur : l’examen et l’adoption du compte administratif ; le projet de relecture de la convention de service de propreté de la ville de Bamako, signé le 29 septembre 2014 avec la société Ozone Environnement et Services et l’analyse des différents sujet inscrits à la présente session. Aux dires du président du conseil, cette session intervient à une période où les recettes ont considérablement diminué suite à l’incendie du Marché Rose d’où une impérieuse nécessité de rénovation des équipements marchands. Il a poursuit en ajoutant que des efforts ont été consentis pour atteindre un niveau d’exécution honorable en 2016. Selon lui, au 31 décembre 2016, nos recettes ont été exécutées à la hauteur de 69, 79% et les dépenses, à hauteur de 69,80%. Ce qui a considérablement réduit notre capacité à répondre aux besoins essentiels de la population. Ce taux, dit-il, s’explique en partie par les difficultés de mise en œuvre de la convention sur l’éclairage public entre l’EDM et la mairie du district. M. Adama Sangaré a profité de l’occasion pour signaler que la mise en œuvre de la convention de gestion déléguée des services de propreté de la ville avec la société Ozone Mali rencontre d’énormes difficultés dans la mise en œuvre. Par ailleurs, il a fait savoir que les élections régionales auront lieu le 9 juillet prochain si les conditions sécuritaires sont réunies.
CONFERENCE REGIONALE D’ENTENTE NATIONALE DU DISTRICT DE BAMAKO
La commission préparatoire de la conférence d’entente nationale en collaboration avec le gouvernorat de Bamako a organisé, les 14 et 15 mars 2017 au Gouvernorat du district, la conférence régionale d’entente nationale de Bamako. L’ouverture des travaux était présidée par M. Abdrahamane Tangara, directeur du cabinet du gouverneur de Bamako. Il avait à ses côtés, Mme Berthé Mariétou Magalou, membre de la commission préparatoire d’entente nationale ainsi que plusieurs autres personnalités. Dans son discours introductif, Abdrahamane Tangara a expliqué qu’après l’étape des autres régions du Mali, l’honneur échoit au district de Bamako d’accueillir sa conférence régionale dans le cadre des préparatifs de la conférence d’entente nationale prévue courant mars à Bamako. Aux dires du Directeur du cabinet du gouverneur de Bamako, l’objectif global de l’organisation de la conférence d’entente nationale est : d’instaurer un débat approfondi et inclusif entre toutes les composantes de la nation malienne sur les causes profondes du conflit qui a affaibli le pays depuis 2012, les questions relatives à l’Azawad, à l’adoption d’une charte pour la paix, l’unité et la réconciliation, les aspects de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et de réconciliation notamment les autorités d’intérimaires. En outre, la conférence d’entente nationale fera un inventaire des problèmes, des besoins, des revendications et abordera la modification de la constitution pour prendre en compte certaines dispositions de l’accord. A terme, la conférence d’entente nationale contribuera à la cohésion nationale et à la consolidation de l’intégrité territoriale. Tels ont été les axes majeurs de réflexion sur lesquels ont porté les échanges pendant ces deux jours de concertation. Les thématiques telles que la paix, l’unité nationale et la réconciliation ont été le socle phare de cette conférence régionale d’entente nationale du district de Bamako. La cérémonie a pris fin par des bénédictions et des vœux faites par Bamoussa Touré, coordinateur des chefs de quartiers de Bamako, à l’endroit du pays et des maliens.