La salle de théâtre Bazoumana Sissoko du palais de la Culture de Bamako a abrité, le mercredi 21 septembre 2016, la cérémonie de lancement de l’édition spéciale 2016 de la biennale artistique et culturelle. Présidée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, cette importante rencontre a réuni M. Modibo Keita, Premier ministre, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre en charge de la Culture, certains membres du gouvernement ainsi que plusieurs autres personnes. Cette édition spéciale aura lieu vers la fin de l’année en cours. Elle réunira toutes les régions du Mali y compris les deux nouvellement créées, à savoir Ménaka et Taoudéni. La biennale artistique et culturelle Bamako 2016 durera 10 jours contrairement aux autres biennales passées d’une durée de 15 jours. Dans cette édition spéciale, la participation des membres de troupes par région est fixée à 70 personnes tandis que dans les éditions précédentes, elle était de 100 personnes par troupe régionale. Concernant leur prestation, un tirage a été fait dans la salle devant le public. Selon le tirage effectué, les régions de Koulikoro, de Bamako et de Kidal seront les premières à faire leur prestation, suivies par Tombouctou, Sikasso, Ménaka, ensuite Taoudéni, Mopti, et Ségou et enfin Gao et Kayes. La spécialité de la biennale 2016 sera la multitude des disciplines. Parmi elles, on peut citer entre autres : la danse, le théâtre, la chanson solo, et le football. Le ministre en charge de la Culture, dans son adresse à l’assistance dira que cette édition spéciale est le ton donné pour le démarrage sans arrêt des activités de biennale dans notre pays. Quant au président IBK, il a demandé à tous les maliens de se donner la main pour la réussite de cette édition spéciale qui est synonyme de la reprise effective des activités artistiques et culturelles. La cérémonie a pris fin par la prestation des artistes tels que Mah Kouyaté N°1, Iba One, Abdoulaye Diabaté et tant d’autres.
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LANCEMENT OFFICIEL DU RAPPORT NATIONAL SUR LE DEVELOPPEMENT HUMAIN, EDITION 2016
Le Ministère en charge de la Solidarité à travers l’Observatoire du Développement Humain Durable et de la Lutte Contre la Pauvreté (ODHD/LCP) a procédé, le vendredi 23 septembre 2016 à l’hôtel Radisson Blu, au lancement du Rapport National sur le Développement Humain (RNDH), édition 2016. C’était sur le thème : « Migration, Développement Humain et Lutte Contre la Pauvreté ». La cérémonie de lancement présidée par Mme Simbo Oumou Ba, chef de cabinet du ministère en charge de la Solidarité, a eu lieu en présence de Mme Baranga Gasarabwe représentante du PNUD résident au Mali. La notion de « Développement Humain » est de plus en plus ancrée dans la vie et dans la gouvernance des nations en ce qu’elle met l’accent sur le bien-être, au-delà de la prospérité économique. Elle place l’individu au cœur des politiques de développement et lui offre la possibilité de jouir pleinement des libertés humaines, économiques et politiques ainsi que des ressources naturelles qu’offre la planète. Le rapport traite les questions de la migration et du développement humain. Il donne l’état du développement humain dans le pays, mais renseigne également sur la problématique de la migration au Mali. En effet, l’édition 2016 du rapport offre une analyse détaillée sur les liens entre la migration et les indicateurs du développement humain dans le pays, mais aussi renseigne sur les nouvelles tendances du phénomène migratoire au Mali. Les recommandations issues de ce rapport permettront de donner à nos autorités une plus grande visibilité dans la gestion des questions de migration notamment à travers la mise en œuvre de la politique nationale de migration.
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Le marché boursier sanctionne sévèrement l’action Bank Of Africa (BOA) Mali
Selon des sources bien introduites, rapportées par le site d’information financière, Financial Afrik, l’action BOA-Mali à la Bourse régionale des valeurs mobilières serait en chute libre depuis la tenue du dernier conseil d’administration du groupe BMCE Bank Of Africa. Même si aucune information n’a filtré de cette réunion à propos de BOA Mali, les indiscrétions parlent de détournements et d’irrégularités portant sur au moins 20 milliards de F CFA, soit deux fois le capital social de la filiale. De plus, une équipe d’audit aurait décelé que ces irrégularités ont commencé depuis 2009. Selon les mêmes sources, le marché boursier sous-régional a réagi, sanctionnant sévèrement l’ensemble des titres des filiales du groupe cotées à la BRVM. Ainsi, l’action BOA Mali a chuté de 7,5% à 40 050 F CFA. La déflagration a concerné aussi BOA Sénégal, en régression de 6,78% à 55 000 FCFA. Pour sa part, l’action BOA Niger s’est inscrite en chute de 4,26% à 89.995 FCFA.
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L’Association-ADEMA ouvre le débat sur la problématique, les enjeux et les défis de la Conférence d’entente nationale
La Pyramide du Souvenir a servi de cadre le jeudi 22 septembre 2016, date anniversaire de l’accession du Mali à la souveraineté internationale, à une conférence-débats sur le thème : « la conférence d’entente nationale; problématique, enjeux et défis».
Les objectifs de la rencontre étaient de débattre de la conférence d’entente nationale et de mobiliser toutes les composantes pour sa tenue dans les meilleurs délais. Elle visait aussi à amener les pouvoirs publics à prendre en compte les propositions issues de cette rencontre. Parlant de la problématique, le conférencier, M. Tiémoko Mahamane Maïga, non moins secrétaire général de l’Association ADEMA, a dans son exposé fait ressortir que dès la signature de l’Accord pour la paix et le réconciliation, des réflexions ont été engagés par le Gouvernement pour définir une stratégie pour la tenue de ladite conférence et qu’à ce jour aucun calendrier officiel n’a été communiqué. Pour lui, le Comité de suivi de l’Accord et les différents partenaires ont donné priorité aux aspects sécuritaires, aux autorités intérimaires et à la révision constitutionnelle et non à la Conférence d’entente nationale. Sur la question des enjeux de cette rencontre nationale, M. Maïga indiquera que ses termes de références et sa représentation sont définis dans l’Accord. En organisant cette conférence, le Gouvernement doit affirmer son leadership pour réussir la paix et la réconciliation nationale. Pour les maliens, il s’agira à travers cette conférence de constituer une unité d’action afin de réussir la participation, l’engagement et l’adhésion de chacun pour une meilleure appropriation de l’Accord.
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Table-ronde de discussions d’experts « pour quelle Constitution pour le Mali »
« Mali Prospective 2050 » en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer a organisé le samedi 24 septembre 2016 à l’hôtel Onomo une table-ronde de discussions d’experts sur la réforme constitutionnelle envisagée au Mali. Cette table-ronde autour du thème : «la réforme constitutionnelle, quelle Constitution pour le Mali» avait comme panelistes les constitutionnalistes Baba Berthé et Makan Moussa Sissoko. On notait aussi la présence de Me. Mamadou Gaoussou Diarra, président de Mali prospective 2050 et de Mme Christina Wagner de la Fondation Konrad Adenauer. Pour cette dernière, la question de la réforme constitutionnelle alimente les discussions au sein de la classe politique, mais très peu en font leur sujet de débat. Tout simplement parce que c’est un thème sensible qui donne lieu à des analyses partisanes mais aussi et surtout, fait appel à un débat de techniciens. Les panelistes ont dans leur intervention évoqué des limites de la Constitution du 25 février 1992, des projets de réformes versions 2001-2011, des initiatives de réforme de 2016 pour conformer la Constitution avec l’Accord pour la Paix et la Réconciliation. Le tout pour tenter de répondre à l’épineuse question de savoir : Quelle Constitution pour le Mali ? Ou encore comment faire et dans quel sens faut-il aller ? Rédiger une nouvelle Constitution pour entrer dans la 4ième République ou introduire simplement des amendements dans l’actuelle ?
La rédaction
