Brèves infosept : 2ème session du Comité technique mixte Mali-Algérie dans le domaine de la formation professionnelle

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Bamako a abrité le 31 mars et  1er  avril 2017, la 2ème  session du Comité technique mixte Mali-Algérie dans le domaine de la formation professionnelle. Les deux parties ont profité de l’occasion pour passer aux peignes fins la situation de la coopération dans le domaine de la formation professionnelle. Le clou  de la rencontre a été la signature d’un accord de jumelage en la matière entre l’Institut national d’ingénierie de formation professionnelle du Mali, INIFORP et l’Institut national de formation et l’enseignement professionnel de l’Algérie, INFEP. Concrètement,  il s’agit d’un programme d’actions pour la période 2017-2018 dont le chronogramme a été validé par les ministres de la Formation et de l’Enseignement professionnel de la République algérienne Démocratique et Populaire, M. Mohamed Mebakri et son homologue, M. Mahamane Baby, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali. Les documents signés portent, entre autres, sur la formation et le perfectionnement des formateurs, l’échange de programmes et de documentation technique et pédagogique,  le jumelage des établissements de formation et d’enseignement professionnel des deux pays. Ce jumelage couvrira, notamment les axes de partenariat, de l’ingénierie pédagogique, l’ingénierie de formation et les instruments de pilotage. « Notre visite à Bamako se solde avec des résultats à la hauteur de nos objectifs, à la faveur de la signature du programme d’actions 2017-2018 » a annoncé le ministre algérien en charge de la Formation professionnelle qui a réitéré la disponibilité de son pays à poursuivre son assistance technique, en direction de l’appareil de formation malien dans ses articulations avec l’emploi dans un esprit d’échanges et d’enrichissement mutuels. Il a demandé aux cadres des deux départements ministériels de ne ménager aucun effort pour réaliser les objectifs assignés aux départements.

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21ème session du Conseil d’Administration de l’Institut géographique du Mali

Les administrateurs de l’Institut géographique du Mali étaient réunis à la faveur de la 21ème session ordinaire de leur Conseil avec à l’ordre du jour l’examen du compte rendu de la 20ème session, l’état d’exécution de ses recommandations et le rapport d’activités 2016. Parmi les points inscrits à l’ordre du jour, on notait aussi l’examen du programme d’activités et le projet de budget pour l’année 2017. Ouvrant les travaux de cette session, le ministre en charge de l’Equipement et des Transports, Mme Traoré Seynabou Diop, a félicité la direction de l’Institut pour la mise en œuvre en 2016 de deux projets importants qui auront contribué à renforcer les capacités des ressources humaines à travers des formations effectuées en France et au Japon. Il s’agit du projet de réfection de la carte de base du Mali au 1/200 000ème et celui de cartes topographiques numériques pour la zone métropolitaine de Bamako. Pour le ministre, si des résultats encourageants ont été obtenus, le chemin reste encore long. C’est pourquoi, Mme le ministre a exhorté la direction et le personnel de l’Institut à «persévérer dans l’effort et à être plus agressifs, ambitieux et imaginatifs ». « Vous devez prendre des initiatives et éviter l’immobilisme car, il y a incontestablement des débouchés pour les produits de l’Institut qui sont hautement commercialisables» a-t-elle ajouté. Ensuite, elle demandera aux responsables de l’Institut de réfléchir à d’autres mécanismes innovants de financement afin que la structure soit autonome financièrement et qu’elle soit au rendez-vous de la performance et du résultat. Quant au directeur général de l’Institut, M. Ando Enko Guindo, il a sollicité l’aide de l’Etat pour le fonctionnement de l’imprimante acquise à 1 milliard 500 millions de F CFA, mais « garée » pour manque de pièces dont les valeurs sont estimées à 700 millions de F CFA.

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MALITEL FAIT DON DE FORAGE A LA POPULATION DE DJALAKORODJI LAFIA

 

Il est bien connu que l’eau est source de la vie. Malitel, premier réseau de télécommunication de téléphonie mobile au Mali, pour être fidèle à cet adage, vient de poser un acte significatif dans ce sens. Après des dons de forages aux habitants de Kalabanbougou et de Sikoroni-Souragabougouni, le jour 05 avril 2017, Malitel en partenariat avec la Fondation Malienne pour l’Entraide et le Développement  (FMED) a fait un autre don de forage à la population de Djalakorodji Lafia. La cérémonie d’inauguration du précieux sésame a eu lieu en présence de Mme Kaltoum Diallo, représentant le DG du Malitel, M. Hamadoun Doucouré, représentant de la FMED et M. Mari Coulibaly, représentant le maire de Djalakorodji. Ont également pris part à ce grand événement M. Bablé Diarra, chef du village, M. Cheicknè Dembélé, secrétaire général de l’association de Djalakorodji Lafia ainsi que les habitants de ladite localité sortis nombreux pour la circonstance. Le coût total de la réalisation de ce forage s’élève à peu près à 8 millions de nos francs cfa. Ce financement a été  exclusivement l’effort de la société Malitel. M. Mari Coulibaly, M. Bablé Diarra et Cheicknè Dembélé, en prenant tour à tour la parole, ont remercié la société Malitel pour ce soutien de taille fait à l’endroit de leur quartier. Le problème d’eau était crucial dans la commune mais ce geste va énormément réduire le problème d’eau. Les populations se sont tous réjouis du don. Aux dires du représentant de la FMED, Hamadoun Doucouré, la réalisation de ce forage a été réalisée à la demande de la Fondation (FMED) adressée à la société Malitel pour qu’elle vienne en aide à cette population qui souffrait de pénurie d’eau. Avec ce forage, dit-il, les habitants de Djalakorodji Lafia vont sans nul doute bénéficier de l’eau potable. Toute chose qui va permettre de lutter contre les maladies diarrhéiques causées par des eaux malpropres. Quant à Mme Kaltoum Diallo, représentant le DG Malitel, elle expliquera que la société Malitel est à sa 3ème phase de réalisation de forage après ceux de Kalabanbougou et Sikoroni. Elle a poursuivi en disant que le rôle de Malitel n’est pas seulement la téléphonie mais qu’elle intervient aussi dans plusieurs domaines du développement économique et social du pays. Pour terminer, Mme Kaltoum Diallo a exhorté les bénéficiaires à faire un bon usage du forage. La cérémonie a pris fin par la coupure du ruban.

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LA GRANDE MARCHE DU COLLECTIF DES SYNDICATS SIGNATAIRES DU 15 OCTOBRE 2016 : A Bamako, 5 blessés sont à déplorer dont 3 enseignantes, l’une grave et 2 policiers blessés

 

Le collectif des syndicats des enseignants a organisé une grande marche pacifique à Bamako et à l’intérieur du Mali pour protester la non application de l’accord du 08 janvier 2017 entre le gouvernement et le collectif. La grande marche a été très suivie sur toute l’étendue du territoire national. Le collectif est composé de 6 syndicats à savoir : SYLDEF, SYNED, SYNESEC, SYNEFECT, FENAREC et SYPESCO. L’itinéraire de la marche du collectif de Bamako  a commencé au monument de l’indépendance  au Ministère en charge de la Fonction Publique en passant par le monument de la liberté. Cet itinéraire a été plusieurs fois modifiée par les marcheurs suite à l’interposition énergétique des  forces de l’ordre. Par ailleurs, au cours de la marche, on entendait  les slogans tels que « oui, au statut autonome des enseignants »  et des propos très hostiles à l’endroit du gouvernement.  Arrivée à  destination, les forces de sécurité ont lancé sur les marcheurs des gaz lacrymogènes ainsi perturbant momentanément la démarche du collectif. Conséquence de la lance des gaz lacrymogènes est la blessure de trois enseignantes dont une très grave et a été hospitalisée au CHU Gabriel Touré. Il s’agit de Fatoumata Sogodogo, de l’école fondamentale de Baco-djicoroni, de Mme Soumounou Awa, de l’école ‘’E’’ de Mamadou Konaté classe 4ème  année et Fatoumata Maïga, de l’école’’ TCT’’ de Bozola classe 5ème  année. Quant aux 2 policiers blessés, ils auraient provoqué les marcheurs qui se sont rués, à leur tour, sur eux avec des bâtons et des  pierres. Après quelques minutes d’échauffourées entre les syndicats marcheurs et les forces de l’ordre devant le Ministère de la Fonction publique, une déclaration du collectif a été lue par M. Yacouba Diallo, porte-parole des syndicats.  Selon le porte-parole, à l’issue des négociations tenues les 03 et 08 janvier 2017, un accord a été conclu le 08 janvier 2017 certifié par le procès-verbal de conciliation sur l’ensemble des points du préavis déposé le 22 décembre 2016. Dans la déclaration, M. Yacouba Diallo n’a pas manqué de dénoncer la volonté de l’Etat d’appliquer l’accord du procès-verbal du 8 janvier dernier que le gouvernement a violé. Il s’agit du peu d’intérêt et de l’attention frisant le mépris de la part du gouvernement face aux préoccupations des syndicats de l’éducation, de la légèreté et du manque de sincérité de la part du gouvernement lors de négociations de nos différents préavis de grève, du refus manifeste de l’Etat de mettre en œuvre l’accord du 08 janvier 2017 et du non-respect du gouvernement de ses propres engagement. Avec cette déclaration, le collectif prend en témoin l’opinion nationale et internationale que le gouvernement  a violé les textes qui régissent le dialogue social dont la loi n°87-47/AN-RM.

 

Cérémonie de reconnaissance de mérite de 5 professeurs pour leur recherche en médicine

La salle de réunion de la Maison des aînés a abrité le lundi 03 avril 2017 la cérémonie de reconnaissance de la nation à cinq de ses dignes fils qui ont fait et qui fait la fierté du Mali à l’extérieur. Présidée par Mme le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, cette cérémonie a regroupé parents, amis et collègues des différents lauréats. Prenant la parole, les lauréats que sont les professeurs Rokia Sanogo, Ogobara Doumbo, Abdoulaye Djimdé, Traoré Jeannette et Pr Lamine Traoré, ont tour à tour remercié le département de l’Enseignement Supérieur pour cette heureuse initiative, qui est d’ailleurs une première au Mali. Ils se sont dits fiers d’être maliens et exhortent les autorités à accorder plus d’importance à la recherche. Si le Pr Rokia Sanogo a eu le prix Kwamé N’Kruma de l’Union Africaine  pour ses recherches dans le domaine de la médicine traditionnelle, les Professeurs Doumbo et Djimdé ont obtenu beaucoup de prix pour leurs prouesses dans la recherche des vaccins contre la malaria et contre certaines épidémies. Quant à Jeannette et Lamine Traoré, ils ont obtenus des prix dans leur recherche aux causes des maladies ophtalmologiques. La cérémonie a pris fin par une allocution de Mme le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Assétou Founé Samaké Migan. Elle s’est dite honorée par les différents prix et s’est engagée à tout mettre en œuvre pour que la recherche, bien que rattachée à l’enseignement Supérieur, puisse bénéficier de beaucoup de ressources.              

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