Sous la haute présidence du Chef de l’Etat, l’Ecole de Police a servi de cadre le mercredi 4 octobre 2017 à la célébration de la deuxième édition de la journée nationale de la police du Mali, créée le 4 octobre 1960. C’était sous le thème : Police nationale et population, main dans la main pour une cité sure et sécurisée». Au programme de cette cérémonie de célébration de la Police nationale, des interventions, des remises de diplômes d’honneur de mérite et de kits scolaires, des démonstrations et un défilé. Parlant des interventions, après la revue des troupes effectuée par le président de la République, le contrôleur général de police Moussa Ag Infahi, directeur général de la Police nationale a fait observer une minute de silence pour les policiers morts pour la patrie et les autres victimes à travers le monde. Ensuite, le premier responsable de la Police malienne saluera l’adhésion du Peuple à cette célébration, comme en témoigne, dit-il, la mobilisation. Après avoir rappelé l’historique de la date du 4 octobre, le directeur général de la Police soulignera que la première édition célébrée en 2016, sous le signe de recherche de repères aura été une réussite. Il invitera ses éléments à être professionnels en prenant en compte les préoccupations de la population, d’où le thème de cette année axé sur cette collaboration entre ces deux couches. Moussa Ag Infahi annoncera en outre que le corps de la police a connu de nombreuses mutations et de profonde réforme. Et cela, conformément à la politique sécuritaire avec l’acquisition de nouvelles infrastructures, comme les commissariats de police et les postes de contrôle pour plusieurs localités et des engins comme la grue de 80 tonnes. A cela, il faut ajouter la formation du personnel et l’arrivée de nouveaux éléments qui a permis de passer le nombre du personnel de 500 à 1500 policiers. Les responsables de la police ont aussi, ces derniers temps introduit le passeport biométrique. Toujours, s’agissant des interventions, les anciens de la Police ont, dans leurs témoignages, invités l’ensemble du corps à l’union.
Quant à la séance de remise, elle a été marquée par une remise de kits scolaires à 350 enfants orphelins de policiers, offert par le ministère en charge de la Solidarité et la BSIC. Autre fait marquant, c’est la remise du code de déontologie par EUCAP Sahel Mali au directeur général de la police et de diplômes d’honneur de mérite à trois policiers. Cette cérémonie de célébration s’est poursuivie avec des séances de démonstrations, entre autres, de maintien d’ordre, de libération d’otages et d’arts martiaux. Il faut retenir que la cérémonie a pris fin par un repas de corps entre les hôtes du jour et le Chef de l’Etat.
LE FAFPA FETE SES VINGT ANS
De 1997 à 2017, les actions de formation du FAFPA sont estimées à plus de 20 milliards de FCFA et concernent plus de 60.000 personnes. En juin 2017, le FAFPA a vingt ans. La Direction générale du Fonds a souhaité placer cet anniversaire sous le signe de «l’importance des ressources humaines dans la compétitivité des entreprises et du secteur privé, pour la croissance et l’emploi». Pour célébrer cet anniversaire, le Fonds a décidé d’organiser un important événement dit Salon Millenium FAFPA qui a regroupé l’ensemble des partenaires du Fonds autour des thématiques d’échanges d’expériences, de partage et d’écoute, d’apprécier ses succès, ses difficultés et ses contraintes et envisager en perspectives, des pistes de consolidation dans un système multi-acteurs et de partenariat public-privé plus efficaces. Compte tenu de l’affirmation sans équivoque du rôle du secteur privé pour la croissance économique et la création d’emplois, le salon a attribué une large place aux institutions consulaires et structures faîtières représentatives dudit secteur. En outre, au regard de la place prépondérante qu’occupe la Formation professionnelle dans les politiques de développement prônées par les plus hautes autorités, la cérémonie de lancement du Salon a été placée sous l’autorité de Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République. Ainsi, les Valeurs de référence de la nouvelle Organisation, du nouveau FAFPA, sont fondées sur la Satisfaction totale des Usagers par l’Evaluation, plutôt que l’atteinte d’une exécution à 100% d’un budget d’Opérations à dépenser. Ces valeurs se déclinent en Règles de jeu de management de gestion par le Résultat, fondées sur la performance, c’est-à-dire la réalisation, par la formation, des Effets attendus par le Promoteur sur chacun des Projets de formation soumis au financement du Fonds ; au moyen d’indicateurs d’effets (ou d’objectifs du Projet) et de résultats (livrables de la formation) vérifiables. De 2015 à nos jours, le FAFPA a financé 432 plans et projets de formation au niveau de la Division en charge des entreprises du Secteur Moderne et 748 projets au niveau de la Division en charge des entreprises du Secteur Non Structuré. Au niveau de l’ingénierie, 93 nouveaux Centres de Formation ont été habilités auprès du FAFPA et 15 autres organismes de formation ont fait l’objet d’acquisition de nouveaux équipements adaptés dans le cadre du renforcement de leurs capacités de formation.
La secnami suspend son mot d’ordre de greve a cause de la crise qui secoue le secteur minier
La grève de 7 jours de la Section nationale des mines et des industries (Secnami) qui devrait débuter le 2 octobre a été suspendue samedi dernier par les responsables du syndicat. Elle menace de reprendre les hostilités si leurs doléances ne sont pas satisfaites. Après l’observation d’une grève de 5 jours au début du mois de septembre, la Section nationale des mines et des industries avait annoncé une grève de 7 jours à partir de lundi dernier. Finalement, le mot d’ordre de grève a été levé par les responsables du syndicat. L’objectif de ce report, selon Fousseyni Touré, secrétaire général du Secnami, est de donner la chance aux négociations avec le département en charge des mines. Plusieurs doléances sont posées. Il s’agit, entre autres, de l’arrêt immédiat des licenciements avant la mise en application effective de l’accord de novembre, le respect des engagements consignés dans les différents procès-verbaux signés entre les partenaires, la mise en place des commissions nationales de fermeture dans les autres mines, l’ouverture des négociations sans délai pour l’élaboration des accords d’établissements, l’arrêt immédiat de l’utilisation abusive du personnel expatrié dans les sociétés minières et industrielles, les informations claires et précises sur le projet sulfureux de Sadiola.