Depuis la révélation de la vente aux enchères des migrants africains en Lybie, les autorités maliennes, en partenariat avec l’Organisation internationale pour la migration, OIM, ont engagé le processus de rapatriement volontaire de nos compatriotes en situation difficile dans ce pays, aujourd’hui confronté à un problème sécuritaire sans précèdent. Ainsi, le 24 novembre 2017, ils étaient 123 à atterrir à l’aéroport international Modibo Keita. A l’accueil, les responsables du département en charge des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine. Selon ces responsables, sur les 170 prévus, il a été rapatrié ce vendredi 24 novembre dernier 123 Maliens libérés des Centres de détention de Salahadine avec 73 Maliens de Tarik ALmatar 51. Les responsables du ministère en charge des Maliens expliquent que pour des raisons de sécurité ceux de la prison de Tadjoura n’ont pas été mis à la disposition de l’Ambassade du Mali et ses partenaires qui sont l’OIM et le HCR pour ce voyage. «Des efforts seront maintenus et renforcés par l’Etat et ses partenaires pour que le maximum de nos compatriotes puissent retourner par le prochain prévu le 07 décembre 2017» indique-t-on. Il importe de souligner qu’auparavant, le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, Dr Abdramane Sylla avait donné une conférence de presse sur l’action du Gouvernement malien dans le traitement des dossiers des migrants en difficulté. C’était dans les locaux de son département en présence de ses proches collaborateurs.
Pour lui, de 2013 à nos jours, des efforts constants ont été menés avec à la clé le rapatriement de plus de 11 000 maliens pour voie aérienne. Il indiquera que plusieurs destinations sont connues comme celles où les refoulements de migrants irréguliers sont vigoureux. C’est le cas de l’Algérie avec 1 223 maliens rapatriés récemment. Quant à la Libye, souligne le ministre, avec la crise de 2011, l’Etat a laissé place à une multitude de milices, de groupes armés et de petits territoires hostiles les uns contre les autres avec des prisons privées et un désordre ambiant. Dans ce pays, dit-il, malheureusement, les perspectives sont de plus en plus sombres avec la crise syrienne dont plusieurs combattants sont annoncés en Lybie.
D’où ce processus de rapatriement de nos compatriotes. Le ministre Sylla a aussi entretenu la presse sur les actions menées par l’Etat pour retenir les jeunes au pays et financer les projets des migrants de retour.
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Les opportunités du Forum «Invest In Mali» expliquées aux opérateurs économiques maliens
Le ministre de la Promotion de l’Investissement et du Secteur Privé a rencontré le samedi 25 novembre 2017 les opérateurs économiques maliens pour les expliquer, entre autres, les différentes opportunités du forum international des investissements que le Mali abritera les 7 et 8 décembre 2017. Cette session d’information autour de la mobilisation en faveur de ce grand rendez-vous s’est déroulée au CNPM en présence de plusieurs opérateurs économiques maliens, comme les commerçants, les industriels et autres des BTP et du monde agricole. Le ministre Konimba Sidibé a expliqué au parterre d’opérateurs économiques le dispositif organisationnel mis en place et les différentes opportunités de cette rencontre. Pour lui, au cours de ce forum, les participants évoqueront, entre autres 4 secteurs d’investissements prioritaires. Il s’agit de l’Agriculture, de l’Elevage, de l’Energie et des Infrastructures. En ce qui concerne l’agriculture, le ministre Sidibé dira que moderniser ce secteur, c’est transformer ses avantages comparatifs pour en faire le moteur de l’Economie malienne. Pour l’Elevage, il soulignera que le Mali est le plus grand pays d’élevage de l’UEMOA, avec un savoir-faire traditionnel unique et reconnu par la qualité de la viande qui est recherchée dans l’ensemble de la sous-région. Parlant de l’Energie, le ministre dira que d’ici 2030, le Mali connaitra un déficit énergétique de 22 600 GWh. Or, dit-il, le solaire, l’hydro et la biomasse sont autant plus de ressources naturelles à développer afin d’atteindre l’indépendance énergétique dans la même période. Pour ce qui est des Infrastructures, M. Sidibé soulignera que développer ce secteur c’est garantir une croissance inclusive. Ainsi, durant les deux jours du forum, à travers des conférences de haut niveau, des espaces d’échanges, des rencontres B to B, les opérateurs économiques maliens auront à parler affaires avec les investisseurs internationaux.
Le ministre malien de la Promotion de l’Investissement et du Secteur privé a invité les opérateurs économiques maliens à se mobiliser pour la réussite de cet évènement, qui aussi le leur.
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3ème session du comité national de pilotage du projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS)
La salle de conférences de la DFM du ministère de l’Agriculture a servi de cadre le jeudi 23 novembre 2017 à la tenue de la troisième session du Comité national de pilotage du projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle (P2RS). Présidée par M. Abdoulaye Hamadoun, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, la rencontre s’est ouverte en présence des autres membres du Comité. A noter qu’au cours de cette session, les responsables en charge du Projet ont examiné, entre autres, le projet et programme de travail et le budget annuel 2018, pour enfin formuler des recommandations visant à l’amélioration de la mise en œuvre du projet. Ainsi, pour le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, M. Abdoulaye Hamadoun, l’année 2018 est considérée comme celle du démarrage effectif des activités du projet sur le terrain. Pour lui, l’exercice financier 2018 du projet, avec un budget de 11, 754 milliards de FCFA, sera essentiellement consacré au financement des travaux qui ne nécessitent pas d’étude au préalable, aux examens des travaux de réalisation des infrastructures hydro-agricoles, les acquisitions de biens et des services et aussi aux financements des conventions avec les directions techniques. Parlant des activités menées par le projet, M. Abdoulaye Hamadoun avoue qu’elles ont concerné essentiellement la poursuite de la mise en œuvre des préalables incontournables à la réalisation des projets agricoles pour une bonne programmation et un démarrage effectifs des activités sur le terrain. Ces activités se résument, entre autres, à la mise à jour et à la publication de l’avis général de passation de marchés, la tenue des comités techniques de suivi régional de Kayes, Koulikoro et Ségou. Il importe de souligner que le P2RS concerne l’ensemble des pays membres du CILSS, les plus affectés par les crises alimentaires que sont : le Burkina Faso, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Il sera mis en œuvre durant vingt ans, en phases successives de cinq, dans le cadre de la réalisation de l’objectif «zéro faim en 2030» de l’alliance globale pour la résilience au Sahel (AGIR). Le programme sera exécuté en quatre projets de cinq ans, avec trois composantes que sont le développement des infrastructures rurales, le développement des chaines de valeur et de marchés régionaux et gestion du projet. Pour le Mali et selon le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, M. Abdoulaye Hamadoun, le coût est estimé à 31,94 milliards de F CFA. Un coût reparti, dit-il, entre un prêt et un don de la FAO de 27,15 milliards de F CFA chacun soit 85%, une contribution du gouvernement du Mali pour 4,14 milliards de FCFA soit 13% et les bénéficiaires pour 650 millions de FCFA soit 2%.
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ATELIER SUR LA SECURITE ET SURETE BIOLOGIQUE AU MALI : Doter le Mali d’un projet d’instrument juridique
L’Onomo Hôtel de Bamako a abrité du 23 au 24 novembre 2017, l’atelier de la troisième réunion officielle du Groupe national DE TRAVAIL 5gNT) travaillant sur le cadre national Global de la Biosécurité et la Biosûreté au Mali dans le cadre du projet Association Malienne de Biosécurité et Biosûreté (AMBIOS), Programme partenariat mondial (GPP) de l’Agence de santé publique du Canada (PHAC), placé sous le thème : «la sécurité et la sûreté biologique pour tous au Mali et en Afrique». Les travaux ont été ouverts par le représentant du Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr Mamadou Souncalo Traoré. Ont participé à l’atelier, les délégués des départements ministériels (enseignement supérieur, environnement, assainissement développement durable, agriculture, de la sécurité et protection civile, de la fédération international des associations de biosécurité (IFBA), de catholique Relief service (CRS), du projet Djomi/CRS au Mali, du centre of Disease control and prévention (CDC), etc. Ce projet, dit le président de l’AMBIOS, Prof Djibril Sangaré, lancé en janvier dernier vise à doter le Mali d’un projet d’instrument juridique et administrative pour prendre en charge les questions liées à la biosécurité et à la biosûreté dans notre pays. Un projet développé par l’AMBIOS en étroite tandem avec l’IFBA et financé d GPP du Canada, de PHAC et du consortium «Pen Management and Development Consultings LTD (PMDC» du Kenya, le tout avec l’accompagnement constant de l’Etat malien. Depuis le lancement du projet en janvier 2017 à aujourd’hui, aucun effort n’a été ménagé, dit le président de l’AMBIOS, Pr Djibril Sangaré, pour en arriver là. Les activités entre autres réalisées, dit-il, des réunions de préparation, du travail sur le terrain avec une grosse activité de fouille documentaire, de synthèse et de recommandations. Un groupe national de travail a été constitué souligne le président de l’AMBIOS, pour s’approprier pleinement des outils et stratégies modernes pour l’analyse des documentations existantes par la méthode analytique. Le Prof. Mamadou Souncalo Traoré a vivement remercié tous ceux du Canada, Etats Unis, Mali, impliqués pour leur engagement en faveur de la promotion de la biosécurité au Mali. Cette initiative, a ajouté le représentant du Ministre de la Santé, est salutaire pour le Mali et nous permet de satisfaire rapidement les recommandations de l’évaluation externe conjointe du RSI (Règlement sanitaire international).
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CONSEIL DE CABINET : Des projets de décret et deux communications écrites au menu
Le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a présidé la semaine dernière à la Primature, le traditionnel Conseil de cabinet, en présence de plusieurs membres du gouvernement. Des projets de décret et deux communications écrites étaient à l’ordre du jour. Le premier dossier examiné par le Conseil a été introduit par le ministère du Développement industriel. Il portait sur des projets de textes relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Observatoire national de l’Industrie. Le deuxième dossier, soumis au Conseil par le ministère du Travail et de la Fonction publique, était un projet de décret fixant les taux mensuels des primes et indemnités allouées au personnel du Secrétariat permanent de Lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre. Au chapitre des communications écrites, le Conseil a validé la communication présentée par le ministère des Mines. Elle était relative au rapport de la Commission de relecture des textes régissant la Chambre des Mines du Mali. La deuxième communication écrite a été présentée par le ministère des Affaires religieuses et du Culte. Celle-ci portait sur la Politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, et son plan d’action 2018-2020.