Brèves du Challenger : Une délégation du Rpm chez le parti Yelema ?

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Une délégation du Bureau Politique du Rassemblement pour le Mali (RPM), conduite par son vice-président Dr Boulkassoum Haidara, s’est rendue au siège du parti Yelema du Premier ministre, Moussa Mara, qui n’était  pas présent. C’était le 19 août dernier. Le secrétaire général du Rpm, Dr Bocary Tréta, et son homologue du Yelema, Mme Assétou Sangaré, ont pris part à la rencontre qui était essentiellement basée sur la présentation, par le RPM, du document relatif à la constitution de la majorité présidentielle.

 

La HAC à l’Assemblée Nationale ce matin !

Après plusieurs renvois, le projet de loi portant création de la haute autorité de la communication sera examiné ce matin par l’Assemblée Nationale. Le projet sera défendu par le ministre de l’économie numérique, de la communication et de l’information, Mahamadou Camara. La Hac aura pour mission « la régulation du secteur de la communication dans les domaines de l’audiovisuel, de la presse écrite, de la publicité audiovisuelle et écrite et de la presse en ligne ». Elle dispose de pouvoirs plus étendus. « La Haute Autorité qui est un organe indépendant, exerce son autorité également sur tous les médias internationaux et étrangers diffusés à partir d’un site situé sur le territoire national quelles que soient les modalités de leur mise à la disposition du public.»

Le président de la République, le président de l’Assemblée nationale et les organisations professionnelles des médias nomment chacun trois membres. Pour son budget, la Hac recevra des subventions de l’Etat, une part des ressources issues de la vente du dividende numérique, des produits de prestations et des redevances, entres autres sources de financement.

 

Activités génératrices de revenu : c’est parti pour la formation des femmes en savonnerie

Initiée par l’association des animatrices socioculturelles du Mali (ASCAM), la formation de 200 femmes du district de Bamako en savonnerie a démarré cette semaine. Cela, à travers un soutien total de FAFPA qui prend en charge les frais de formation, mais aussi les kits à la fin de la formation. Les 200 femmes ont été reparties dans les communes du district dont 50 à un centre de formation de Yirimadio, 50 à la maison des femmes de la commune V et de Dar- el-Salam et 50 au centre d’animation pédagogique de la commune I.

Les 100 femmes restantes seront formées grâce au soutien de l’APEJ. Cette formation entre dans le cadre de la vision de l’ASCAM à donner à chaque femme malienne, un moyen de sa subsistance et un soutien à sa famille. Pour Niamé Mariam Fofana, présidente de l’association, il faut permettre à la femme malienne d’être un soutien de la famille et non être une charge.

 

Accords de paix,  analyse et réflexion : Il faut agir pour un traitement social et politique de la rébellion

 

La crise profonde qui touche le Mali fait grandir les inquiétudes. Le Mali est essoufflé et se cherche. Notre pays est en proie à l’instabilité, aux conflits politiques et à une rébellion armée ! Ces conflits, outre leur impact direct sur la vie des populations ainsi que sur leur environnement moral et physique, obèrent gravement les maigres ressources du pays, hypothèquent ainsi ses chances quant à son développement. Il n’en reste, moins que l’objectif de la paix au Mali demeure possible, nécessaire et même urgent. Comme il a déjà été dit, la paix reste bien sûr une exigence liée aux souffrances insupportables des victimes des conflits, mais elle devient également un impératif de survie pour notre nation.

Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous se posent la question de savoir si le Mali peut aller encore plus loin. Nous sommes convaincus du contraire sur ce point, le Mali a atteint les limites du possible. Cependant, le peuple malien qui a traversé et surmonté tant d’épreuves par le passé peut relever les défis de la crise et sauvegarder notre nation. C’est autour de l’idée de Nation que les Maliens pourront se retrouver et se projeter positivement dans l’avenir.

Une paix durable dans notre pays exige que toutes les causes principales d’instabilité soient identifiées et que les solutions appropriées y soient trouvées. Pour déterminer les causes immédiates et lointaines de l’instabilité de notre pays et découvrir les solutions à long terme, il faut procéder à un examen critique de l’origine et de la nature des rébellions dans la région, de leurs liens, de leurs buts, de leurs stratégies.

L’instabilité actuelle de notre pays résulte d’une combinaison de plusieurs facteurs dont les principaux sont: La xénophobie de certains groupuscules allergiques à la société malienne, à son histoire et à ses valeurs culturelles ; La préservation des intérêts géopolitiques et l’instrumentalisation de ces groupuscules par les forces externes ; L’excuse de l’impunité que ces forces externes garantissent à leurs sous-traitants; La gestion calamiteuse des forces armées et de sécurité de nos gouvernants; L’échec ou l’absence d’une véritable ‘‘démocratie’’ dans nos pays; et enfin, Le manque de solidarité nationale.

Il est de notre devoir à tous de trouver des solutions aux causes réelles de l’instabilité de notre pays afin d’arrêter le cycle des tragédies humaines dans la région. De ces causes, il découle naturellement les solutions suivantes :

A lire la suite dans notre prochaine parution

Cheick Boukadry Traoré

 

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