La campagne à la probable révision constitutionnelle s’intensifie dans la 3è région. Cette fois, c’est le OUI qui est aux commandes depuis la semaine écoulée. Le bureau politique de l’ASMA-CFP, au nombre de 11 personnes, accompagnées par 4 agences de presse dont l’ORTM. Ils sont tous transportés par 7 véhicules de la présidence, tous des 4×4 avec leurs chauffeurs. La femme du gouverneur assure la restauration et le chef de l’exécutif lui, est aux petits soins pour palier à toute difficulté. Pour les lieux de meeting, l’Apecam de Bakary Togola assure le transport des T-shirts et 5.000 francs CFA à Sikasso et à Bougouni. Les notabilités et les chefs religieux reçoivent en plus des visites, des enveloppes de 150.000 francs par visite. Nous avons dénombré au moins 6 visites à Sikasso et 4 à Bougouni. Les sommes étaient disponibles auprès du responsable de l’office du Niger. Tout au long des activités, le gouverneur de Sikasso a exigé la présence de tous les responsables de l’administration.
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L’assep : le bureau bientôt atteint d’illégitimité
L’ASSEP (Association des Editeurs de Presse Privée), principale structure faitière de la presse privée nationale est très présente ces derniers dans l’actualité. Les révélations du scandale liées à la spéculation foncière de la cité de la presse plombent déjà la crédibilité de plusieurs responsables de la corporation. Le combat est engagé dans le sens d’assainir les structures qui gèrent la presse privée minée par une mafia qui défie toute proportion. Le mandat de l’actuelle équipe arrive à terme et une nouvelle génération compte obliger ceux qui sont aux affaires à adopter le minimum de gestion responsable au service d’une presse comparée au plus vieux métier du monde. Les élections seront pour bientôt et c’est un grand coup de balai qui s’annonce avec pour objectif, un meilleur traitement de la presse dans tous les secteurs et de façon responsable.
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Citée des 333 saints pour le non : une humiliation
Pour imiter les autres maliens dans leur protestation contre le projet de loi référendaire, un groupe de jeunes, a refusé de composer avec les autres forces (politiques, syndicales et civiles)
Ils étaient une centaine ce samedi matin à exprimer leur rejet du projet de constitution devant être soumis au referendum. Avec un souci de ne s’afficher avec aucune formation politique, le soutien et l’expérience ont manqué. Les slogans et le verbe pour mobiliser ont fait défaut. De la place de l’indépendance, en face de la mairie ; à la place Sankoré, ces centaines de jeunes, visiblement en manque de légitimité, se sont fait voir et entendre par des tombouctiens rarement motivés par le devenir de leur ville.
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LA CITE DES BALAZANS : le rpm et ses alliés pour UN OUI CLAIR
En fin de semaine, la troisième région a vécu dans la ferveur une mobilisation de grands jours en faveur du referendum. Le Rassemblement pour le Mali RPM et ses alliés, dans une salle archicomble, la délégation du BPN arrivée de la délégation composée de l’honorable Mamadou Diarrassouba, l’honorable Abdoul Kalil Haidara, Honorable Yacouba Traore, l’honorable Seydou Dembélé, le ministre de l’agriculture Nango Dembélé, le ministre secrétaire général du rassemblement pour le Mali, Me Baber Gano, le ministre AG Erlaf, le ministre Hamadoun Konaté, le président de la fédération régionale du Rassemblement pour le Mali de Ségou, Soumana Mory Coulibaly, le maire de Ségou Nouhoum Diarra et le président du conseil régional de Ségou. Le mot d’ordre est clair, le référendum est nécessaire pour une sortie de crise et le processus doit aller au bout.
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Inondations de 2013 en ci : Gaoussou soukouna indexé
Selon Des populations qui nous ont contactés, les inondations du 28 Aout 2013 avaient fait une trentaine de morts après de fortes pluies. C’était un instant de transition où le pouvoir s’apprêtait à être confié à Ibrahim Boubacar Kéita. Ce qui fut fait d’ailleurs. Dans es premières déclarations, il avait promis des enquêtes. Des années après, les populations reviennent à la charge et pointent du doigt la responsabilité de la station Soukouna. Elles sont décidées et engagées (ces populations) à l’ouverture d’une enquête avec déjà 05 plaintes pendantes au tribunal. Le propriétaire de la station Badié Soukouna est membre du bureau politique national du RPM et 2è sur la liste du parti pour les élections du district. Des instructions ont été donné de le laisser en paix car c’est l’un des financier du RPM et possède de très bons rapports avec la première dame.
Rassemblées par ABC