Le ministre de la Fonction Publique, du Travail et des Relations avec les Institutions, M. Bocar Moussa Diarra était face à la presse ce jeudi 13 novembre dernier dans la salle de conférence de son département pour rendre public les résultats du concours d’entrée à la fonction publique qui s’est déroulé du 8 au 18 septembre 214.
Ainsi, sur 1132 postes à pourvoir, 1034 ont été pourvus et, le ministre s’est réjoui du bon déroulement de ce concours pendant tout son processus. Selon lui, ce concours s’est très bien passé à tous les niveaux et dans des excellentes conditions. Car selon lui, il n’ya eu absolument aucun problème.
« Ce concours s’est déroulé dans la plus grande transparence, ce qui témoigne de notre volonté d’assurer l’équité et l’égalité dans l’accès à la fonction publique de notre pays », a expliqué Bocar Moussa Diarra qui poursuit que c’est au titre de l’exercice budgétaire 2014 que le concours direct de recrutement à la fonction publique de l’Etat a été ouvert par le communiqué N°2014-006 du ministère de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les Institutions du 20 juin.
A l’en croire, il avait été mis en compétition, 1132 emplois à pourvoir dans les différents domaines, tels que l’administration générale, les ressources humaines, l’art et la culture, la santé et l’action sociale, les finances et services économiques, le développement rural et l’environnement, l’industrie,
et les mines, les constructions civiles, l’informatique, la statistique, la jeunesse et les sports ainsi que le service pénitentiaire. Selon le ministre, les concours se sont déroulés du 8 au 18 septembre 2014, dans les centres de Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao et Bamako.
A noter que 21524 candidats dont 9805 femmes et 115 en situation de handicap ont pris part aux différents concours sur 25480 inscrits. A l’issue de la vérification des dossiers, explique le ministre,
des cas de fraudes ont été décelés. Toutes choses qui se sont manifestées par des falsifications de diplôme, d’actes de naissances, détention de documents d’Etat civil malien par un candidat non malien.
Au terme du concours, poursuit-il, il a été enregistrée, 1034 postes pourvus, 98 postes non pourvus soit par défaut de candidatures, soit par insuffisance de moyenne, la moyenne d’admission était supérieure ou égale à 10.
A noter que parmi les 1034 candidats figurent 4 candidats en situation de handicap qui ont passé normalement. Mais, conformément au communiqué d’ouverture passé à l‘entame du concours, un quota de 12 postes était réservé aux candidats en situation de handicap ayant obtenu une moyenne d’admission. Ce qui fait 16 candidats en situation de handicap admis.
Pour ces personnes en situation de handicap, leur intégration fera l’objet d’un arrêté à part.
COOPERATION DECENTRALISEE ENTRE LA MAIRIE DE LA C v ET L’AGGLOMERATION D’EvRY
Une délégation visite les réalisations
Dans le cadre de la Coopération décentralisée, une délégation de l’Agglomération d’Evry, conduite par M. Jean Hartz, vice président de l’Agglomération, était en visite en commune V du District de Bamako afin de voir les réalisations faites dans le cadre de cette coopération. En effet, cette coopération a réalisé 3 puisards, 3 murettes anti érosion et des latrines à Sabalibougou. La cérémonie de célébration de cette coopération a eu lieu ce Jeudi 13 Novembre dernier à Sabalibougou.
En compagnie du Maire de la commune V et d’autres responsables communaux, cette délégation a été amené a voir les blocs de latrines au complexe scolaire de Sabalibougou extension G, les 6 ouvrages réalisés dont 3 puisards et 3 murettes anti érosions au niveau de la Rue 342 de Sabalibougou secteur I.
Le chef de la délégation d’Evry, s’est dit très satisfait de cette coopération. Car dit-il beaucoup a été fait dans le cadre de cette coopération. Il a rassuré de la continuité de la coopération entre l’Agglomération d’Evry et la Commue V de Bamako.
Pour le maire de la Commune V Boubacar Bah «C’est un début, nous allons avancer avec cette coopération ». Il a invité les populations de Sabalibougou de s’acquitter de leurs impôts et taxes car selon lui «on ne peut pas être couché éternellement sur la natte d’autrui».
Notons enfin que la solidarité de l’agglomération d’Evry Centre Essonne et la ville d’Evry auprès des habitants de la commune V du district de Bamako a été initiée en 2010 par Manuel Valls maire d’Evry et actuel premier Ministre de la France. Cette coopération entre l’agglomération d’Evry Centre Essonne et la ville d’Evry et la commune V du district de Bamako est centrée sur l’assainissement.
HAUTE COUR DE JUSTICE
Une commission pour examiner la mise en accusation de l’ex-ministre, David Sagara
Lors de sa séance plénière du jeudi 13 novembre les députés ont adopté une résolution pour la mise en accusation de David Sagara, ancien ministre devant la haute cour de justice.
Ladite résolution a été adoptée par 115 voix pour zéro contre et zéro abstention.
Ainsi, «considérant la saisine du président de l’assemblée nationale par le procureur général près de la cour suprême par une correspondance en date du 26 août 2014 sollicitant la mise en accusation de David Sagara ancien ministre devant la haute cour de justice.
Considérant la compétence de l’Assemblée nationale pour la mise en accusation de David Sagara, ancien ministre devant la haute cour de justice par l’adoption d’une résolution.
Après en avoir délibéré, l’Assemblée nationale décide de créer une commission ad hoc pour examiner la demande de mise en accusation de l’ancien ministre David Sagara devant la haute cour de justice », souligne cette résolution lue en séance plénière par le secrétaire parlementaire. En outre, l’Assemblée charge ladite commission de l’élaboration d’un rapport d’orientation des députés dans un délai de deux mois. Cette commission comporte 15 membres dont 7 pour le RPM, 3 pour APM, 2 pour le groupe VRD et l’Adema, 1 pour les non-inscrits.
POURPARLERS INCLUSIFS INTER MALIENS D’ALGER
Le gouvernement lance une vaste campagne d’information et de sensibilisation
Le Gouvernement organise du 13 au 18 novembre « une vaste campagne d’information et de sensibilisation sur les pourparlers inclusifs inter maliens dans la perspective de la conclusion d’un Accord de paix global et définitif au Mali ».
Le communiqué qui annonce cette campagne explique celle-ci « a pour objectif d’assurer une meilleure compréhension du processus de paix auprès représentants des Institutions de la République et des forces vives de la Nation à travers tout le pays ».
L’exercice, poursuit le texte, « permettra également au Gouvernement, dans un souci de transparence, d’expliquer la position des autorités maliennes sur les différentes thématiques abordées au cours des pourparlers d’Alger ».
Le communiqué liste les participants à ces rencontres : les représentants des Institutions de la République, les leaders communautaires, les chefs traditionnels et coutumiers, les autorités coutumières et religieuses, les représentants des organisations de la société civile, des associations de femmes et de jeunes, les représentants la presse nationale et internationale.
La campagne se déroulera suivant le calendrier ci-après :
– 13 au 15 novembre : Régions de Kayes, de Sikasso, de
Ségou et de Mopti
– 14 novembre : Région de Koulikoro
– 16 novembre : Régions de Tombouctou et de Gao
– 17 au 18 novembre : District de Bamako.
Dépôt d’une plainte au nom de 80 victimes de viols et de violences sexuelles durant l’occupation du Nord du pays l’AMDH et la FIDH ont annoncé du dépôt d’une plainte au nom de 80 victimes de viols et de violences sexuelles durant l’occupation du Nord du pays.
«Nos organisations ont déposé ce jour, auprès du doyen des juges d’instruction du Tribunal de première instance de la Commune III de Bamako, une plainte avec constitution de partie civile pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre au nom de 80 femmes et filles victimes de viols et d’autres formes de violences sexuelles commis lors de l’occupation du Nord Mali par les groupes armés, en 2012 et 2013» indique le communiqué conjoint. « La justice malienne doit ouvrir au plus vite une information judiciaire pour enquêter sur ces crimes commis à l’encontre des femmes et filles lors du conflit au nord du pays », ont déclaré ces organisations. « Cela doit constituer une priorité pour les autorités judiciaires et politiques maliennes » ont-elles ajoutées.
«Bien que de nombreuses informations judiciaires aient été ouvertes au Tribunal de première instance de la Commune III de Bamako à l’encontre de responsables présumés des graves violations des droits humains perpétrées dans le nord du Mali au cours du conflit armé, nos organisations continuent de déplorer que les charges retenues jusqu’à présent portent quasi-exclusivement sur des faits de terrorisme ou d’associations de malfaiteurs, excluant ainsi les violations des droits humains perpétrées. Les charges de viols et d’autres formes de violences sexuelles, constitutives de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, sont jusqu’à présent totalement absentes du champ des enquête » poursuit le communiqué.
JOURNEES DE REFLEXION DE LA PLATEFORME DES JEUNES LEADERS DU MALI, AN TE SON
La contribution de la jeunesse aux négociations d’Alger
La plate-forme des jeunes leaders du Mali « AN TE SON » a organisé les 15 et 16 novembre derniers au CICB des journées de réflexion sur le document « élément pour un accord pour la Paix et Réconciliation au Mali». La rencontre, présidée par l’honorable Moussa Timbiné, porte-parole de ladite Plate-forme s’est déroulée en présence d’autres responsables de la plate-forme AN TE SON et plusieurs autres personnalités. Ainsi, dans son discours d’ouverture des travaux de ces journées, l’honorable Timbiné dira qu’aujourd’hui, nous sommes réunis ensemble autour d’un document qui va à jamais sceller l’avenir de notre pays. « Oui camarades jeunes, il s’agit ici du Mali, de son avenir, de sa souveraineté, de la paix et de la stabilité pour nous-mêmes et pour tous nos voisins » a-t-il lancé avant de dire combien il est important et décisif que nous nous attelions de façon assidue à bien diagnostiquer le document proposé si généreusement par l’équipe de la Médiation d’Alger. «Ces journées de réflexion sont donc un acte de solidarité de la jeunesse du Mali envers notre pays et envers tous ceux qui ont souffert et qui continuent de souffrir de cette crise qui n’aurait jamais dû naitre sans l’égarement de certains d’entre nous » a-t-il ajouté tout en déclarant qu’il s’agit de faire en sorte que rien ne puisse gâcher la fête de la paix et de la réconciliation que les maliens s’apprêtent à célébrer de Kidal à Sikasso, de Gao à Kayes, de Bamako à la Diaspora.
Il est important qu’à la fin de ces deux journées de réflexion que nous ayons un document dont nous pouvons être fiers et servira les intérêts de tous nos compatriotes »a-t-il conclu.