Brèves- brèves-brèves : Assemblée nationale : La succession de Dioncounda déjà réglée ?

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Avant de choisir les nouveaux membres du bureau, les députés devront d’abord se mettre d’accord sur la conduite à tenir pour le poste de président. Faut-il suivre l’avis de la Cour constitutionnelle et ne pas renouveler le poste du président ? Ou faut-il désigner un nouveau président à la place de Dioncounda Traoré, le président de la République par intérim ?

Cette deuxième option est celle défendue par le député Adéma, Kassoum Tapo, qui avait estimé que l’avis de la Cour était “contestable”. Mais, selon une source, le bureau a décidé de se conformer à l’avis de la haute juridiction. Saisie par le bureau de l’Assemblée pour se prononcer sur la vacance de la présidence, la Cour constitutionnelle avait estimé qu’il n’y avait pas de vide juridique mais un empêchement de jure.

Ce qui, de son point de vue, n’appelait pas l’élection d’un nouveau président du Parlement. De facto, le 1er vice-président, en l’occurrence Younoussi Touré (URD) poursuivait son intérim.

 Formation du bureau de l’AN

Presque plus de suspens

Pour ce qui est de la formation du bureau,  selon certaines sources, des groupes parlementaires  auraient déjà trouvé un accord. Ce serait le cas de la Codem qui  propose Housseiny Amion Guindo à une des vice-présidences.

Au groupe PDES, le nom d’Ousmane Ba est souvent cité et l’on parle aussi de Babani Sissoko comme président du groupe. A l’Adéma, l’inoxydable Assarid Ag Imbarcaouane pourrait rempiler comme 2e vice-président et Me Kassoum Tapo pourrait occuper le poste de 4e vice-président en remplacement de Baba Oumar Boré (URD) décédé.

On ne prévoit pas de changement pour des groupes comme l’URD et le Cnid. A l’ACM, c’est Kalifa Doumbia qui pourrait revenir dans le bureau.

La conférence des présidents a décidé d’apporter une innovation. Les vice-présidents seront désignés dans un ordre tenant compte de la taille du groupe.

 Assemblée nationale :

Le sort des députés Sadi toujours inconnu

Une inconnue demeure le sort des députés Sadi. Depuis l’année dernière, les trois élus Sadi n’étaient plus en nombre suffisant pour constituer un groupe parlementaire. Mais compte tenu de la volonté de se conformer au règlement intérieur qui préconise de constituer un bureau qui reflète autant que possible, la configuration politique de l’Assemblée, un poste de vice-président avait été octroyé aux élus Sadi à travers leur leader Oumar Mariko.

Dans le contexte actuel, il n’est pas sûr que les élus aient envie de remettre ça. On ne sait même pas si le secrétaire général de Sadi va continuer à siéger place de la République. A plusieurs reprises, le député élu à Kolondiéba a demandé la dissolution de l’institution qui n’a plus à ses yeux la légitimité pour continuer à siéger. La grande question est de savoir s’il va se conformer à ses déclarations. Toutefois, s’il doit partir, il risque de le faire seul, ses camarades (Moussa Coumbéré, son colistier à Kolondiéba et Oumou Coulibaly élue à Niono) ayant formellement écrit pour dire leur volonté de demeurer députés.

Rassemblés par Abdoulaye Diakité    

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3 COMMENTAIRES

  1. il vaut mieux qu’il démissionne comme sa la justice va pouvoir lui questionner sur l’agression du président et ses relations suspect avec certains occupants du nord avant et après le coût d’état car il y a suffisamment des questions a poser a se MONSIEUR …………………….

  2. il vaut mieux qu’il démissionne comme sa la justice va pouvoir lui questionner sur l’agression du président et ses relations suspect avec certains occupants du nord avant et après le coût d’état car il y a suffisamment des questions a poser a se MONSIEUR

  3. Dr Mariko a plus à perdre à partir et il le sait. L’immunité parlementaire empêche le policier de l matraquer. S’il perd cette couverture, ayiwa…

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