Bamako a abrité du 11 au 13 janvier 2018, la cinquième assemblée générale ordinaire de la fédération des chambres de commerce et d’industrie de l’Afrique de l’ouest (FCCIAO/ FEWACCI). Présidée par le ministre du Commerce et de la Concurrence, Porte-parole du Gouvernement, M. Abdel Karim Konaté, la rencontre s’est ouverte en présence de son collègue malien en charge du Travail et de son homologue, le ministre algérien en charge du Commerce. On notait aussi la présence des responsables de la fédération des chambres de commerce et d’industrie de l’Afrique de l’ouest. La rencontre, axée sur le thème «les Chambres de Commerce et d’Industrie, pour une intégration économique accomplie en Afrique de l’Ouest» est d’une importance capitale pour la FEWACCI en ce sens qu’elle a permis d’échanger comme à l’accoutumée sur un certain nombre de points qui participent à l’enracinement et à la démocratisation de l’Institution. En effet, conformément aux dispositions de l’article 10 des statuts, la FEWACCI est appelée à organiser annuellement son Assemblée Générale ordinaire. Cela, afin de recevoir le rapport d’activités du Bureau et des Commissions Techniques, les états des comptes dûment vérifiés, de nommer les auditeurs pour le prochain exercice, d’élire le Bureau de la Fédération, et de pourvoir aux postes vacants du Bureau en cas de besoin.
Ainsi, la rencontre de Bamako avait pour objectif de réunir les Chambres de Commerce et d’Industrie membres pour faire le point des activités menées au cours de l’année 2017, d’autoriser celles programmées pour l’année 2018, et de discuter d’autres sujets qui participent à la vie institutionnelle de notre organisation. Elle a été également l’occasion d’échanger avec les partenaires sur l’état de mise en œuvre du projet de création de la Compagnie Maritime régionale Sealink et d’organiser des sessions d’informations et de sensibilisations sur le programme qualité CEDEAO et les conditions de création d’un cadre de dialogue public / privé entre les Présidents des Chambres de Commerce, la Commission de la CEDEAO, la Commission de l’UEMOA et les Ministres en charges du Commerce et de la Sécurité de la CEDEAO sur la question de libre circulation des personnes et des biens, la sécurité des affaires ainsi que l’accès au marché régional.
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L’URD interpelle le gouvernement pour qu’il prenne ses responsabilités à faire respecter l’ordre et la quiétude à Konsiga
Pour informer l’opinion nationale et internationale sur la situation qui prévaut actuellement à Konsiga dans le cercle de Yélimané, les responsables de l’URD, avec à leur tête le Pr. Salikou Sanogo, 1er vice-président du parti ont rencontré la presse le jeudi 11 janvier 2018. C’était au siège du parti. En effet, dans son exposé liminaire, le 1er vice-président de l’URD expliquera que dans la matinée du vendredi 15 décembre 2017, les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser un groupe de manifestants de la commune rurale de Konsiga dans le Cercle de Yélimané. Ce groupe occupait illégalement, depuis plusieurs jours, la Mairie de ladite Commune pour empêcher le Maire URD Tamassa Kébé d’y accéder, ainsi que les autres usagers. Au cours de cette opération des échauffourées ont eu lieu entre les occupants et les forces de l’ordre faisant état de 8 blessés et 1 décès parmi les manifestants et de plusieurs blessés du côté des forces de l’ordre.
Pour le Prof. Salikou Sanogo, d’une manière générale, les manifestants exigent la démission de M. Tamassa Kébé, Maire de Konsiga et sa traduction en justice. Ils demandent aussi la levée de l’immunité parlementaire de l’Honorable Mahamadou Hawa Gassama, ainsi que le départ du Gouverneur de la région de Kayes de son poste aux motifs qu’ils étaient tous coupables d’avoir agi contre les intérêts de la population et surtout d’avoir ordonné la répression des occupants de la mairie par les forces de l’ordre.
«Malheureusement force est de constater qu’après la visite du Ministre, la situation ne s’est nullement améliorée sur le terrain, bien au contraire elle est en train de prendre des tournures graves et inquiétantes qui interpellent fortement le Gouvernement de la République du Mali et tout démocrate sincère épris de paix et de justice. Le maire Tamassa KEBE et certains de ses collègues continuent de faire l’objet de menaces de mort de la part d’individus qui n’hésitent pas à publier, à visage découvert, sur les réseaux sociaux des vidéos dans ce sens. Ces menaces et intimidations ont amené certains conseillers à rendre leur démission» a fait savoir Pr. Sanogo.
Pour cela, l’URD interpelle fortement le gouvernement pour qu’il prenne ses responsabilités à faire respecter l’ordre et la quiétude à Konsiga. Le parti appelle encore une fois les protestataires à la retenue, au calme et au respect des lois de la République.
« Aucune situation du genre ne pourra conforter notre démocratie et le vivre-ensemble.
L’URD, renouvelle son soutien au Maire Tamassa KEBE, aux conseillers, et à l’ensemble de ses militants et sympathisants de la commune de Konsiga; le parti continuera à suivre avec l’attention requise l’évolution de la situation» a-t-il conclu.