L’information a défrayé la chronique toute la semaine passée. La découverte du diamant dans le sous-sol malien s’est propagée telle une traînée de poudre à tel point que chacun y va de ses commentaires. Pour y croire un peu, il a fallu aux plus sceptiques un reportage de l’ORTM avec l’interview du directeur national de la Géologie et des Mines.
Dans son intervention, Cheick Fanta Mady Kéita a fait savoir que le ministère s’impliquera pour que la société exploratrice du Malien Mamadi Doucouré puisse avoir le permis d’exploitation de la toute première mine de diamant dans notre pays. Situé dans la Région de Bougouni, le gisement du diamant a été découvert dans le village de Bongo, dans la Commune rurale de Tiémala Banimonotié.
Les chiffres de Koutiala
Quelques heures après une attaque perpétrée dans la région de San, des bandits armés s’en sont pris à un poste de contrôle à l’entrée de Koutiala le samedi 11 juin. Arrivés de façon inopinée au moyen d’engins roulants dont des motos et des autos, les assaillants ont tiré à l’aveuglette au P.K 11 de la capitale de l’Or blanc sur la route de Sikasso.
Au cours de la fusillade, ils ont abattu pas moins 8 personnes dont 2 douaniers et 4 civils Maliens et Burkinabé parmi lesquels un chauffeur et des apprentis chauffeurs. Dans leur compte-rendu de l’attaque au gouverneur de la Région de Koutiala, les autorités en charge de la sécurité et de la protection ont indiqué qu’un véhicule de la douane ainsi que des armes ont été également emportés par les bandits qui ont également enlevé un douanier. Ce bilan lourd fait également état de 4 cas de blessés graves.
Toilettage de notre Constitution
Dans le cadre de la refondation de l’Etat, le Président de la Transition a décrété, le vendredi 10 juin, la création d’une Commission de rédaction chargée d’élaborer un avant-projet de loi portant Constitution de la République du Mali.
Ladite Commission comprend un président, un rapporteur général et son adjoint, des experts et un personnel d’appui. Mise en place pour une durée maximale de 2 mois, la Commission produira un rapport de fin de mission et l’avant-projet de Constitution qu’elle remettra au Chef de l’Etat.
Lafiabougou : Un présumé kidnappeur disparaît avec un enfant
Les parages de la « Place Can » à Lafiabougou étaient en ébullition au petit soir du dimanche 12 juin. Une foule curieuse et hébétée y faisant le pied de grue. En effet, aux environs de 17h, un homme suspect avec deux enfants a intrigué des riverains qui ont tenté de l’interpeller pour mieux voir clair dans l’affaire. Pris de panique, le présumé kidnappeur a pris la poudre d’escampette se débarrassant d’un enfant, mais s’évadant avec l’autre dans un tuyau grand diamètre de la Somagep-Sa non encore en service. Alertée, les recherches de la protection civile ayant duré environ 6h de temps entre 17h et 23h n’ont pas été fructueuses. Le suspect ainsi que l’enfant restant toujours introuvables. Maîtrisant visiblement la zone, le présumé kidnappeur se serait échappé par une issue où la foule ne l’attendait pas. C’est l’hypothèse avancée par bon nombre de personnes sur place. Avec la multiplication de cas de disparition d’enfants, la vigilance doit être de nouveau renforcée non seulement par les agents de sécurité mais aussi par les parents d’enfants.
Les vrais chiffres de Mopti
Dans la nuit du lundi 6 juin 2022, des coups de feu ont retenti dans la ville de Mopti, aux environs de 21 heures semant la panique chez les populations en cette période d’insécurité dans une zone en proie aux attaques terroristes.
Si tout Mopti est unanime qu’il y a des crépitements d’armes, c’est la raison des coups de feu qui divise le gouverneur et le syndicat des policiers. Alors que l’exécutif régional affirmait qu’il s’agissait de tirs de sommation de l’équipe de patrouille du Commissariat, cette dernière, à travers son syndicat, rétorque qu’il s’agissait plutôt d’une attaque armée à laquelle ses éléments ont « tenu tête pendant une vingtaine de minutes » avant que les assaillants ne prennent la tangente à l’entrée de la ville.
Pour la police, l’engagement et la détermination de ses éléments ne « sauraient être assimilables à des tirs de sommation ». Une façon de dédire le gouverneur de Mopti. Alors qui croire entre la police et le gouverneur ? Peut-être le porte-parole du gouvernement qui n’a pas encore communiqué officiellement sur l’incident.