Boubou, le footballeur

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Au lieu des structures relevant de son département, les impôts, la douane ou encore le trésor, c’est sur un terrain de football que le tout nouveau ministre de l’Economie et des Finances Boubou Cissé a commencé ses activités. Il était aux côtés des banquiers, pour prendre part à la finale de la coupe entre les banques. Boubou Cissé peut s’amuser parce qu’il y a de l’argent dans les caisses. En tous cas, c’est ce que Mamadou Igor Diarra nous a dit en partant, plus de 150 milliards de Fcfa. Donc, Boubou peut faire le footballeur. En se rendant sur le terrain, il n’avait aucune information. Peut-être que certains banquiers contents du départ du ministre Igor voulaient accueillir à leur manière le ministre Cissé. Il doit faire attention parce qu’il n’est qu’à ses débuts. Le monde de la finance n’est pas facile. Les commerçants, opérateurs économiques et autres businessmen sachant qu’il aime le football, n’hésiteront pas à organiser des tournois de football partout en son nom. Il doit ouvrir les yeux. C’est au lendemain de sa passation de service qu’il s’est rendu au stade pour cette finale. Beaucoup de gens se demandaient comment un ministre, qui est à peine installé, s’est retrouvé sur un terrain de football, avant même de prendre contact avec les membres de son cabinet.

IBK face aux terroristes

Le président de la République IBK était à Addis-Abeba, où il a participé aux travaux du 26ème sommet de l’UA. En marge duquel des chefs d’Etat ont échangé sur la question du terrorisme. Selon IBK, les attaques rendent actuellement difficile l’application de l’accord pour la paix au Mali. Selon le chef de l’Etat malien, la réponse à la menace terroriste doit être commune. Le président Ibrahim Boubacar Keïta a regretté les attaques terroristes intervenues ces derniers temps, et a déclaré qu’elles constituent «un frein à l’accord de paix». «Je dis que la paix est encore à faire au Mali. Nous avons un accord de paix que toutes les parties s’accordent à mettre en œuvre. Mais les terroristes ont dit non, et ils agissent au quotidien. On a entendu les hommes d’Al-Qaïda proférer des menaces. Mais pas que des menaces, aujourd’hui ils attaquent. À Kidal, ils attaquent quotidiennement nos frères du MNLA, qui sont aujourd’hui dans l’accord de paix avec nous. Donc, nous sommes concernés aujourd’hui. Et, quelle singularité malienne d’ailleurs, qu’hier nous étions face à face, nous sommes aujourd’hui côte à côte. Pour relever ce défi-là, qui est un frein à notre effort de paix, il faut l’unité d’action». Pour certains observateurs, «l’Union Africaine a échoué à asseoir la sécurité dans les pays africains». Pour IBK : «les terroristes nous empêchent de mettre en œuvre la paix».

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