Blanchiment de capitaux : Le ministre de la Justice sort ses muscles contre les banques

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Le nouveau ministre de la Justice, Me Mamadou Ismaël Konaté, monte sur ses grands chevaux contre les pratiques malsaines qui minent notre société. Notamment la corruption, la délinquance financière et le blanchiment de capitaux. Au cours de la conférence de presse qu’il a animée le lundi 22 août, il s’est montré intransigeant, face au phénomène du blanchiment d’argent qui peut contribuer au financement du terrorisme. Dans sa déclaration, il a affirmé que les banques sont des vecteurs de fraude. Avant de préciser qu’il existe une banque à Gao, où on fait des opérations de plusieurs millions de FCFA par jour pendant plus d’un mois sans que personne ne le signale. Pour lui, il est temps que la justice s’intéresse à tous les secteurs financiers du pays.   En tout cas, aussi longtemps qu’il restera ministre de la Justice Garde des sceaux, Me Konaté a promis des  poursuites contre ceux qui sont cités dans les rapports du Vérificateur général et des dossiers de la Centif, dans le cadre de sa politique de lutte contre la corruption et le blanchissement de capitaux, en concertation avec le Premier ministre. Tout en accusant les banques et certains agents de l’Etat d’être les premiers complices de blanchissement d’argent.

 

DEGUERPISSEMENT DES VOIES DE BAMAKO

L’Assemblée nationale met en cause des Maires et la mauvaise foi des commerçants détaillants

L’opération de déguerpissement des grandes artères et des voies publiques dans le district de Bamako est entre les mains des députés de la Commission des lois, dirigée par Zoumana N’Tji Doumbia. Cette commission parlementaire s’est entretenue avec le Gouverneur du district de Bamako, le Maire du District et ses 6 collègues des communes de Bamako, le Groupement de la coordination des commerçants détaillants, le Syndicat des transporteurs, la Coordination des associations des marchés, la Ccim, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat et celui du Commerce. Au cours de ces rencontres, la Commission a recueilli les avis des différents acteurs. Dans les échanges, certains détaillants ont également manifesté leur refus d’aller dans les marchés à l’intérieur des quartiers. Le rapport de la Commission parlementaire met également en cause certains maires de la capitale, lesquels ont délivré des autorisations avec des dates précises. En effet, dans les autorisations provisoires délivrées par ces collectivités territoriales, il est indiqué des délais de validité d’un an.

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