L’irremplaçable Secrétaire général de la Section Adéma de la Commune V, Boubacar Bah Alias Bill, a été reconduit Samedi, à l’issue de la conférence de renouvellement de la structure locale du PASJ. Il rempile à la tête d’une équipe de 45 membres essentiellement constituée d’éléments du bureau sortants. On y dénombre la candidate malheureuse à la députation Mme Katilé au poste de SG adjoint, l’ancien député Ibrahim L Coulibaly comme secrétaire politique ou encore Oumar Sow aux commandes de la communication. La liste des célébrités n’est pas exhaustive.
La conférence de renouvellement a été précédée, une semaine auparavant, d’une houleuse Assemblée générale qui a révélé les bisbilles internes au sein de la section V. Il va sans dire que les éléments de la fronde conduite par Mme Fatoumata Diomana, absents au renouvellement, ne figurent pas dans le nouveau bureau comme d’ailleurs les nombreux autres militaires démissionnaires, migrants ou déplacés. Ce qui a dû affecté la présence de le gent car le nouvelle équipe compte moins d’une demi-dizaine de femmes sur 45 membres. C’est le principal regret exprimé par le Secrétaire général réélu que nous avons interrogé à l’issue de la conférence.
…Dioncounda se rétracte
L’ancien président de la transition, le Pr. Dioncounda Traoré, ne sera pas de la course pour la présidence de la francophonie. L’annonce a été faite dans la presse internationale qui indique que la candidature malienne a été officiellement retirée par celui qui la porte. Une déception pour ce dernier, mais un coup dur pour la diplomatie malienne dont la compétence et son aptitude à soutenir le combat étaient déjà sujettes à caution.
Adama Sangaré l’emporte sur la tutelle
Le retour du Maire Adama Sangaré à son poste – d’où il a été suspendu par une mesure de la tutelle – s’annonce triomphale. De sources concordantes, «le responsable présumé des inondations meurtrières dans la capitale», en plus d’avoir épuisé sa suspension, aurait été également remis dans ses droits par les tribunaux où il introduit une requête aussitôt la mesure de suspension entrée en vigueur. Il faut dire que les motifs de sa suspension reposent sur des accusations d’autant plus graves qu’elles pourraient aussi déboucher sur une responsabilité pénale si Adama n’avait pas demandé réparation.
Double consécration à Koulikoro
Après le décès du président à peine installé, M. Soumaré, les commandes du Conseil régional de Koulikoro sont finalement revenues à son adjoint M. Diakité. L’intéressé n’a laissé aucune chance à deux autres prétendants au poste, lors de l’élection qui s’est déroulé il y a quelques jours dans la capitale du Méguétant. Autre consécration, dans la même localité : celle d’Abdoul Baki Cissé par la section Adéma de Koulikoro. L’opérateur économique fidèle à la Ruche depuis son arrivée l’a emporté haut les mains en l’absence de ses adversaires qui avaient migré vers d’autres cieux lors des dernières législatives.
Voyage Isaak, voyage toujours !
Il n’y a plus aucun doute là-dessus. Le président de l’Assemblée Nationale est en train de ravir la vedette au président de la République en nombre de déplacements. Et les voyage de Issaka Sidibé, tenez-vous bien !, ne concerne jamais l’intérieur du pays où les populations sont assaillies de problèmes en tous genres. Diplomatie parlementaire oblige, le N°1 des parlementaires est toujours à l’extérieur. Vérification faite, il semble que les motivations sont plutôt pécuniaires. Chaque voyage du président de l’AN coûte au trésor public la bagatelle de 3 millions francs CFA rien que pour la souveraineté. On comprend dès lors pourquoi tant de voyages sans fin que le président prend soin certes d’annoncer à la télévision mais sans mot cependant sur la saignée financière.
Des «lois bancales à l’hémicycle»
L’expression vient du ministre des finances. Excédé autant par le renvoi embêtant de la Loi de finances rectificative que par l’indifférence de la majorité présidentielle, Mme Bouaré Fily Sissoko a craqué en ces termes : «A l’Assemblée on n’a l’habitude de voter des lois plus bancales que çà». Le hic c’est que les lois, aussi bancales qu’elles soient, sont pratiquement toutes des projets de loi et non des propositions, c’est-à-dire des textes initiés par le Gouvernement. C’est-à-dire aussi que la pierre destinée à la mare des députés est plutôt tombée dans celle la sienne propre, mais les représentations de la Nation ont quand même tenu à lui faire avaler ses propos à la locatrice de l’Hôtel des Finances qui a été obligés au retrait public de ses mots. Une déconvenue de plus en plus du vote du Collectif budgétaire après un cinglant report.
Anw filila
Après le «plébiscite» – un concept inadapté au contexte de son élection -, c’est apparemment l’heure du regret qui commence à sonner pour IBK. Evidemment, çà n’est pas le président de la République qui regrette, mais les électeurs. Las de contenir la honte de reconnaitre leur erreur, certains d’entre eux ont choisi le courage de rompre le silence. Ils ont lancé sur la toile un mouvement dénommé «anw filila» qui signifie en français «Nous nous sommes trompés». Les habitués du net peuvent en témoigner : depuis son lancement, une pétition ouverte n’a de cesse de ratisser large et de drainer des adhérents de tous horizons. Et les critiques pleuvent de partout comme un avertissement à IBK, qui a soufflé, la semaine dernière, sur la première bougie de son quinquennat.
Le précieux cadeau de Poulo
Le ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo, a certainement la besace pleine d’initiatives. En terrain connu pour être lui-même président de club, il vient de faire une fois encore le bonheur des sportifs en revenant du Venezuela avec précieux cadeau. Il s’agit 150 bourses déjà disponibles dans différents domaines sportifs annoncés et parmi lesquels près d’une cinquantaine est déjà disponible courant ce mois de septembre. Les prétendants aux bourses de Poulo, assure-t-on, peuvent déjà postulés pour le voyage de Caracas selon des critères qui seront rendus publics dans les plus brefs délais.
Décalage de tradition régalienne
Les Maliens, depuis la nuit des temps, ont l’habitude des conseils de Ministres hebdomadaires tous les mercredis. Il s’agit d’une tradition régalienne bien ancrée et qui tire son fondement de la constitution pour ce qui est des conseils ordinaires. Mais on constate de plus en plus, pour des raisons qui font l’objet de supputations, que les conseils sont souvent décalés d’une journée au gré de la disponibilité du grand chef ou de ses déplacements. Le comble c’est que malgré cette perturbation du climat régalien, les conseils des ministres conservent encore le qualificatif d’ordinaires. C’est du moins ce qu’on entend de la bouche de ceux qui les rendent publics, les présentateurs à la télévision nationale.
IBK sur les maires
L’opinion du président de la République sur les conseils communaux n’est point différente de celle du commun des mortels. Le locataire de Koulouba l’aura prouvé, il y a quelques jours, lors de sa sortie publique consécutive à la « guerre des ordures » en Commune II du District. Il a jeté la pierre dans la mare des Maire en signifiant que leur ne devrait pas se limiter à la seule distribution massive de terres. Certains d’entre eux n’ont pas oublié que c’est bien lui IBK, alors Premier Ministre, qui a pris sur lui de distribuer trois bonnes centaines de lots aux familles fondatrices de Bamako. Il en a également récupérer les dividendes politiques.
La Rédaction