Bientôt le lancement officiel du projet de formation des acteurs du commerce de détail (PROFAC)

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C’est ce qui ressort, entre autres, de la conférence de presse tenue le lundi 30 avril 2018 à la CCIM par les responsables de la Coordination des associations et groupements des commerçants détaillants du Mali (CAGCDM) et du Syndicat national des commerçants détaillants du Mali (SYNACODEM). Deux points étaient à l’ordre du jour de cette conférence. Il s’agissait du lancement prochain -on annonce la date du 12 mai 2018- du projet de formation des acteurs du commerce de détail (PROFAC) et du préavis de grève des commerçants pour les 3 et 4 mai. Sur le premier sujet, il faut retenir que le Conseil des ministres a approuvé le PROFAC pour un montant de 5 milliards 78 millions de F CFA, réparti pour la période 2018-2022. Il permettra de consolider les acquis du CGA en renforçant leurs capacités organisationnelles, financières et professionnelles et contribuera à la promotion du commerce intérieur. Cela, en améliorant les conditions de vente, de commercialisation et de partenariats grossistes-détaillants. A terme, le projet, contribuera à réduire la pauvreté des couches faibles et vulnérables comme les jeunes, les femmes,  les handicapés ; tout en impactant sur l’exode rural et l’immigration clandestine. Pour ce projet, les acteurs du commerce ont exprimé leur profonde gratitude aux autorités du pays, notamment au président de la République, pour avoir accepté de pérenniser les acquis du Projet d’appui aux commerçants détaillants du Mali, grâce à l’avènement et la mise en œuvre du PROFAC. Les responsables des deux organisations de commerçants ont sollicité l’unité et la mobilisation de tous les acteurs autour de ce projet pour l’atteinte des objectifs.

S’agissant du second point qui est le préavis de grève, les responsables du SYNACODEM et de la CAGCDM ont profité de cette conférence pour clarifier leur position par rapport à la démarche de certaines associations qui disent vouloir aller en grève les 3 et 4 mai. Pour eux, après une analyse approfondie de la situation, ils disent n’avoir «été aucunement associés ni de près, ni de loin à ce préavis». Par conséquent, ils réaffirment leur attachement à l’unité du secteur privé, au dialogue et au partenariat légendaire entre les faitières et les pouvoirs publics pour résoudre toutes les préoccupations du secteur et préserver les acquis. Et, se désolidarisent par conséquent de la démarche et de son caractère va-t-en guerre en ce moment où le secteur privé n’aspire qu’à l’unité et à la réconciliation et le pays tout entier à la paix et à la stabilité.

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Le Gouvernement entérine les politiques nationales de la Solidarité et de l’Action humanitaire

Le Conseil des ministres du mercredi 2 mai 2018 a pris acte de deux communications écrites relatives à la politique nationale de la Solidarité et celle relative à la politique nationale d’action humanitaire. S’agissant de la première communication concernant la Politique nationale de la Solidarité, il faut retenir que la solidarité est un des fondements de l’organisation sociale au Mali. Les communautés disposent de nombreux mécanismes traditionnels, familiaux et communautaires pour la prise en charge des couches vulnérables. Cependant, avec la pression démographique et économique, ces mécanismes se sont effrités laissant la place à l’individualisme. L’évaluation de la politique du Gouvernement en matière de solidarité a révélé plusieurs insuffisances. Cette politique nationale vise à corriger ces insuffisances et à assurer le bien-être des populations en vue d’un développement humain durable. La mise en œuvre de ses actions permettra, entre autres, de renforcer les capacités d’autopromotion des communautés urbaines et rurales, de contribuer à la lutte contre l’exclusion et de renforcer l’assistance aux populations vulnérables et de participer à la prévention et au traitement des risques sociaux.
Quant à la seconde politique, instituée pour la période 2018-2022 concerne la Politique nationale d’Action humanitaire qui a été approuvée par le Décret n°2016-0006/P-RM du
15 février 2016 dans le cadre d’une meilleure coordination de l’action humanitaire sur l’ensemble du territoire national. Le plan d’actions y afférent, qui couvre la période 2018-2022, est articulé autour de plusieurs axes. Il s’agit du développement des dispositifs institutionnel, législatif, réglementaire et programmatique en matière d’action humanitaire, du renforcement des structures chargées de gérer les situations d’urgence, les crises humanitaires et la résilience des communautés. A ces actions, il faudrait ajouter le développement d’une stratégie de communication et de plaidoyer pour la mobilisation des ressources, le renforcement de la coordination, du suivi et des capacités nationales.
Il faut retenir que le financement du plan d’actions 2018-2022 de la Politique nationale d’Action humanitaire sera assuré par le budget d’Etat et les partenaires techniques et financiers.

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16ème  JOURNEE MONDIALE DE LA SANTE ET DE LA SECURITE AU TRAVAIL : un accent particulier sur le tandem sécurité et santé

 

L’Institut national de prévoyance sociale (INPS) a célébré, lundi dernier à l’hôtel El Farouk, la 16ème  Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail (JMSST), couplée avec la 22è Journée africaine de prévention des risques professionnels (JAP). La cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Amadou Diallo. C’était en présence du directeur national de la Protection sociale et de l’Economie Solidaire, parrain de l’événement, Mohamed B. Traoré et de nombre d’invités.  Cette année, les thèmes de la JMSST et de la JAP sont respectivement : «Génération sécurité et santé» et «Promotion des structures de la santé et de sécurité au travail au sein de l’entreprise : Exigences légales et gouvernance des risques professionnels».  Ces thèmes rappellent la nécessité de mettre le travailleur au centre de toutes les attentions et de circonscrire les risques chez lui. Dans son allocution, le représentant du ministre en charge de la Solidarité a rappelé que la commémoration de ces journées vise la promotion de la culture, de la sécurité et de la santé au travail afin de réduire significativement le nombre de décès et de blessures d’origine professionnelle. Il a aussi transmis les encouragements des autorités et félicité les organisateurs de l’événement pour la réussite de leur organisation. Par ailleurs, Amadou Diallo a relevé qu’au Mali, 1469 accidents du travail ont été déclarés dont 19 cas mortels, entre 2014 et 2017.
Sur la même période, il ressort que 48% des cas d’accidents de travail déclarés sont des accidents de trajet. Aussi 37,5% des accidents de travail déclarés sont enregistrés au niveau des mines et des industries. Le coût direct de réparation par le service de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles de l’INPS a dépassé le milliard en 2016 et en 2017. Ces chiffres interpellent tous : travailleurs, employeurs et pouvoirs publics. M. Diallo a également évoqué la nécessité d’intensifier les actions pour la prévention des accidents tant sur le lieu du travail que sur le trajet.

A l’entame de ses propos, le parrain a remercié les autorités pour l’intérêt qu’elles accordent aux questions de promotion de meilleures conditions des travailleurs de tous les secteurs d’activités et les organisateurs pour le choix porté sur sa personne comme parrain.   Mohamed B. Traoré a également rappelé que depuis le lancement officiel à Bamako, en avril 1997, la JAP est célébrée par tous les membres de l’Interafricaine de la prévention des risques professionnels et de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale en partenariat avec l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Association internationale de la sécurité sociale.

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1 commentaire

  1. Plutôt une professionnalisme de la profession comme un peu dans dans bon nombre de secte qui fini par réstreindre l’accès de ces professions qui laisse que des miettes pour les plus faibles!

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