«Le Mali : une histoire commune, une seule nation, un même destin» ! Tel est le thème de la Biennale artistique et culturelle prévue du 6 au 16 juillet 2023 à Mopti. L’annonce a été faite par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, du Tourisme et de l’Industrie hôtelière lors d’un point de presse animé le 29 mai 2023 au CICB. Une reprise après 13 ans d’arrêt.
Le ministre par Andogoly Guindo a profité de l’occasion pour faire l’état des lieux des travaux préparatoires de la Commission nationale et informer sur les activités retenues pour cette édition 2023. Et selon lui, tout est mis en œuvre pour que la Venise malienne soit prête pour accueillir les participants et «les amis du Mali», chacun avec un «Tengadé», le célèbre «chapeau peul», sur la tête.
«C’est la plus grande manifestation culturelle et artistique que l’Etat organise», a rappelé le ministre d’Andogoly Guindo annonçant que l’ouverture et la clôture de la biennale de l’événement seront présidées par le Colonel Assimi Goïta, président de la Transition au Mali. Il n’a pas occulté le «défi sécuritaire et politique» que le gouvernement reste déterminé à relever au profit de la relance des activités artistiques et culturelles dans la Venise malienne. A noter que c’est lors du conseil des ministres du 15 mars 2023 que le gouvernement a décidé la reprise de la biennale artistique et culturelle de cette année. L’événement est conçu comme un tremplin de la cohésion sociale, de la réconciliation et de l’unité entre toutes les régions de notre pays déchiré par une crise multidimensionnelle.
Au programme, a annoncé le ministre Andogoly Guindo, il y aura «des espaces pour la manifestation de l’ensemble instrumental, la musique en solo, la danse, le ballet et d’autres manifestations folkloriques des différents terroirs du pays…». Il est également prévu des panels sur le rôle de la culture dans la paix, la réconciliation et l’unité nationale… A noter que ce sera la première fois que 19 régions (en plus du district de Bamako) vont participer à une phase de la biennale !
INSECURITE ALIMENTAIRE : Le Mali, Haïti et le Soudan menacés
En plus de Haïti, le Sahel et le Soudan font désormais partie des zones en alerte maximale où le risque d’insécurité alimentaire pour leurs populations est le plus préoccupant et qui nécessitent une attention «urgente» de la communauté internationale… L’alerte a été donnée le 29 mai 2023 par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
«Haïti, le Sahel (Burkina Faso et Mali) et le Soudan ont été élevés aux plus hauts niveaux de préoccupation» en terme d’alimentation des populations, ont indiqué les deux organisations onusiennes dans un rapport commun. Cette situation est due aux «graves restrictions de mouvement des personnes et des biens en Haïti, ainsi qu’au Burkina Faso et au Mali et à la montée récente du conflit au Soudan», ont-elles expliqué. Ces quatre pays rejoignent ainsi la liste, composée de l’Afghanistan, du Nigeria, de la Somalie, du Soudan du Sud et du Yémen qui étaient déjà placés en alerte maximale et requièrent «l’attention la plus urgente».
Le PAM annoncé la semaine dernière qu’il va fournir «une aide alimentaire d’urgence à 43.000 personnes entre juin et août 2023 grâce à une contribution de 1,7 milliard F CFA du Japon». Le PAM a ainsi «salué la contribution du Japon qui intervient à un moment critique où des personnes sont confrontées à l’insécurité alimentaire» dans notre pays.
RAPATRIEMENT VOLONTAIRE : Sept cents quarante deux Maliens en «détresse» rapatriés de différents pays africains en mai 2023
Sept cents quarante deux (742) Maliens en «détresse» ont été rapatriés de différents pays africains entre le 2 et 30 mai, a indiqué mercredi dernier (31 mai 2023) la Cellule de communication du ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine sur ses réseaux sociaux. Ce rapatriement a bénéficié du soutien de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ces Maliens ont été rapatriés de la Libye (313 personnes), du Niger (295 personnes), d’Algérie (119 personnes) et du Tchad (15 personnes). Parmi eux, il y a 87 femmes, 114 enfants et 541 hommes.
Le dernier lot de ces «rapatriés volontaires» a été accueilli à Bamako le 30 mai 2023. Il était composé de 142 personnes venues de la Libye, dont 21 femmes et 43 enfants. «Ils ont été conduits à la cité des Maliens de l’extérieur où ils sont pris en charge par les équipes du gouvernement et les partenaires», a assuré la Cellule de communication du ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine.
HADJ 2023 : Les pèlerins de la filière gouvernementale seront transportés par Egyptair
Le conseil des ministres du mercredi dernier (31 mai 2023) a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif au transport des pèlerins de la filière gouvernementale dans le cadre du «Hadj 2023». Ce marché est conclu entre le gouvernement et le groupement «Egyptair-Kalis Voyages SARL», pour un montant de 2 748 850 000 F CFA (toutes taxes comprises) et un délai d’exécution de 30 jours.
Son exécution, selon le gouvernement, «permettra aux pèlerins de la filière gouvernementale d’accomplir leur devoir religieux dans les meilleures conditions possibles à travers, notamment la maîtrise des programmes de vols» ! Il faut rappeler que le top départ de la filière gouvernementale a prévu le 10 juin 2023 avec trois vols.