Le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), Tiémoko Meyliet Koné vient de nommer Oumar Tatam Ly, comme son conseiller spécial. La note de service ajoute que l’intéressé va cumuler ce titre avec ses fonctions de directeur national de la Bceao pour le Mali. Voilà une confirmation de la compétence de ce jeune cadre.
Fils de son illustre père Ibrahim Ly et de sa non moins célèbre mère, Ly Madina Tall, Oumar Tatam Ly est né le 28 novembre 1963 à Paris. Il est titulaire d’une agrégation en Histoire à l’Ecole normale supérieure de Fontenay, d’un DAE en histoire économique à la Sorbonne et du diplôme de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) de Cergy-Pontoise. M. Ly a acquis ses premières expériences professionnelles à la Banque mondiale, puis au secrétariat général de la présidence du Mali. Il intègre la banque centrale en 1994, en qualité de fondé de pouvoir, à la direction centrale des études et de la prévision. En 1996, il est nommé adjoint au directeur des études. De 2000 à 2006, il a assumé la fonction de directeur des opérations financières. Il est nommé en 2007, directeur du département de l’émission, de la comptabilité et des finances. Depuis le 28 décembre 2008, il est le directeur national de la Bceao pour le Mali, succédant à ce poste à M. Idrissa Traoré, alors admis à la retraite.
Référendum : la société civile cherche à s’organiser !
Pour mieux organiser la riposte contre le référendum que le gouvernement s’apprête à organiser, la société civile cherche à s’organiser. Dans les coulisses, les leaders ont déjà commencé les concertations. Le forum des organisations de la société civile va servir de pivot pour la grande mobilisation. Selon certaines indiscrétions, il a été arrêté au cours d’une rencontre tenue le week-end dernier quelque part à Faladié, le schéma qui consiste à prendre contact avec certaines organisations comme le Sylima, la Comode, etc.
Niger : un numéro pour lutter contre la corruption !
Le nouveau président du Niger, Mahamadou Issoufou a fait de la lutte contre la corruption et l’assainissement des finances publiques son cheval de bataille. Après l’arrestation de plusieurs hauts cadres accusés de détournement au ministère de la santé, il vient de mettre en place un numéro vert pour dénoncer tous les cas de corruption. Selon les autorités de Niamey, les plaintes seront étudiées avant d’être transmis, sans oublier que les délations et autres dénonciations calomnieuses seront punies.