Chargés de sécuriser le pont de Markala contre les attaques des ennemis de la nation, les gendarmes font voir des vertes et des pas mures aux pauvres populations des environs, en foulant aux pieds tout ce qui caractérise ce noble corps de notre appareil de défense nationale. Pour peu que vous ayez de la sensibilité humaine envers votre prochain, il vous serait très difficile de passer par ce pont sans avoir de la peine pour les victimes de ces agents dont l’indélicatesse n’a d’égale que leur cupidité; leur amour (oui, amour !) pour les espèces sonnantes et trébuchantes est le seul commandant auquel ils obéissent. Avec eux, vous n’avez qu’une envie : appeler les forces de l’ordre pour les mettre aux arrêts. Ils restent assis à recevoir les pots-de-vin des transporteurs, sans se soucier de ce qu’ils transportent. D’ailleurs, avec l’avènement de la carte Nina, ils n’ont plus grand-chose à se mettre sous la dent venant des passagers. Le plus écœurant est le racket des motards et cyclistes qui se hasardent à franchir le pont. Sous le prétexte du contrôle de vignettes, ils sont obligés de payer autant de fois qu’ils font de passages, malgré la pauvreté qui caractérise nos populations rurales. Vivement que quelque chose soit fait par les autorités compétentes afin que ces gendarmes d’un autre âge ne rompent pas la confiance dont a besoin notre système de défense et de sécurité de la part des populations. Surtout à un poste aussi important que celui de Markala.
Route Ségou-Markala :
Des travaux de colmatage en cours
Enfin un ouf de soulagement pour tous ceux qui empruntent ce tronçon. Car l’état de dégradation de cette route est un véritable cauchemar pour les transporteurs. Tellement les nids de poule les défiaient. Mais aujourd’hui, vu l’état de dégradation très avancé de cette route, des travaux de colmatage sont en ce moment en cours sur cette route. Toute chose qui est une bouffée d’oxygène pour les usagers de cette route, car ils pourront circuler sans se soucier des nids de poule.
Association des policières du Mali :
Le Commissaire principal Z. Walet Amadi aux commandes
Le personnel féminin de la police nationale a décidé de se mettre en association afin de s’attaquer aux difficultés socioprofessionnelles qui l’assaillent. Et ce, en vue d’être mieux armé pour fournir des agentes toujours plus opérationnelles. C’est dans cette optique que les policières ont investi, nombreuses, la salle polyvalente de l’Ecole de police. C’était à l’occasion de l’assemblée générale de leur association, tenue ce jeudi 03 mars 2016. Pour justifier l’adhésion des hautes autorités policières à leur combat, elles ont bénéficié de la Présidence du Contrôleur général de police Yagagna Sanogo, représentant le Directeur général de la police nationale. Il s’est agit, pour elles, de mettre en place le bureau qui devra présider aux destinées de la structure. Pour ce faire, les policières maliennes ont mis sur pied un bureau de trente neuf (39) membres, à l’issue des travaux qu’elles ont eu. Pour le commandement à la tête du bureau, elles ont décidé de faire confiance au Commissaire principal Zéinabou Walet Amidi. On ne peut que leur souhaiter bon vent pour cette mission d’utilité publique.
La Rédaction