Baptisée au nom de Mouammar Khadafi : La Cité administrative aurait du porter le nom d’un fils du pays

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Ce n’est plus un secret, le Mali dispose désormais  d’une cité administrative inaugurée le 21 septembre 2010 dernier  par le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré, et baptisée au nom du guide Libyen Mouammar Kadhafi.

 

Si l’acquisition de cette structure participe de la volonté des plus hautes autorités de mettre l’administration dans les conditions idoines de travail, il n’en demeure pas moins que son baptême a été moins apprécié par le commet des Maliens.  Fusse t-il le principal  bailleur de cet édifice qui porte son nom, Mouammar Kadhafi a eu le privilège sans précédent pendant que des femmes et des hommes qui ont marqué l’évolution sociopolitique du pays risque de mourir dans l’anonymat. En plus d’autres occasion, ce baptême pouvait contribuer à les immortaliser. Mais, l’autorité suprême en a décidé autrement au grand dam des éternels critiques.

 

DES CLINIQUES PRIVEES FONT PEUR

L’Etat doit prendre ses responsabilités

Le Mali dispose de nos jours de plusieurs  structures sanitaires censées toutes faire face aux questions de santé des populations. Mais, il  regrettable aujourd’hui de constater que nombre de ces structures sont loin de remplir les conditions minimales  pour l’atteinte des objectifs à elles assignées. Cette triste réalité est due, d’une part  à une mauvaise gestion de leurs responsables, de l’autre, à la  négligence dans  l’entretien des locaux de ces structures. S’agissant des cliniques privées, de façon générale, il y a un manque criard de médecins spécialisés. Résultat : ce sont des généralistes qui s’occupent de tout. Et dans certaines cliniques, les patients sont nombreux à se plaindre de ces médecins qui remplissent des ordonnances n’ayant aucun rapport avec le mal dont ils souffrent. Même s’il faut reconnaître que certaines cliniques font mieux, force est de constater que d’autres sont encore à la traîne. D’accord pour la recherche du profit, mais encore faudrait-il que cela se passe dans les règles de l’art. C’est à ce niveau que le laxisme de l’Etat est dénoncé.

Ben Dao  

 

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