Face à la multiplication des attaques, la hausse du banditisme et par ricochet l’augmentation du taux d’insécurité, le gouvernement procède depuis quelque temps à des recrutements massifs dans les différents corps habillés. Présentement, un grand nombre de jeunes recrues sont en formation dans plusieurs Centres d’Instruction du pays. Dans certains de ces Centres notamment à Bapho, dans la région de Ségou, les recrues en formation souffriraient le martyr non pas par la dureté de la formation, mais du comportement inapproprié de certains encadreurs.
A en croire nos indiscrétions, ces derniers soumettraient leurs apprenants à des rackets sous prétexte de desserrer un peu, sur eux, l’étau des mesures strictes imposées par le règlement intérieur. Entre l’argent et autres objets envoyés par les parents pour les petits soins, certains encadreurs jouant l’intermédiaire feraient la main basse sur le tout privant ainsi le destinataire de son dû. Face à de tels comportements, la hiérarchie est interpellée pour plus de rigueur et de sérieux dans la formation.
Le CNT s’élargit
Déjà composé de 121 membres, le Conseil national de Transition (CNT) va connaître de nouveaux adhérents. En effet, le jeudi 21 juillet, le Président de la Transition, par décret, a annoncé que 26 sièges supplémentaires sont mis à la disposition des représentants des Forces Armées et de Sécurité, du Mouvement du 5 juin (M5-RFP), des partis et regroupements politiques, des organisations de la société, des regroupements de femmes, des jeunes, des groupes armés signataires de l’accord pour la paix, des Mouvements de l’inclusivité, des organisations de défense des droits de l’homme entre autres.
Dans son décret, Assimi Goïta précise que c’est le secrétaire général de la présidence qui reçoit les listes des candidatures dans un délai de 7 jours ouvrables, à compter de la date de publication dudit décret. Sur les 26 places à pourvoir, ce sont le M5 RFP et les partis et regroupements politiques qui se taillent la part du lion avec 3 places chacun contre 2 voire 1 pour les autres.
Kati : 7 assaillants neutralisés, 8 autres interpellés
Ville garnison du Mali, Kati s’est réveillée de façon brusque tôt le matin du vendredi 22 juillet. En effet, au lendemain de 6 attaques et tentatives terroristes à l’intérieur du pays, le plus important camp du pays, à proximité de Bamako, venait d’être attaqué par des Kamikazes à bord de deux véhicules « bourrés d’explosifs » selon l’Etat-major général des Armées. Après avoir maîtrisé la situation, les Forces Armées Maliennes ont « interpellé 8 assaillants et récupéré beaucoup de matériels » en plus d’avoir « neutralisé 7 autres assaillants ».
Toutefois, elles déplorent la perte d’un élément et la blessure de 6 personnes dont un civil. Dans son communiqué, l’Etat-major attribue ces “tentatives désespérées” à des terroristes de la Katibat de Macina.
Onu : le porte-parole de la Minusma expulsé du Mali
Après l’ambassadeur de France, un journaliste de Jeune Afrique et l’interdiction de diffusion de RFI et France 24, les autorités maliennes continuent de se montrer intransigeantes avec des actions qu’elles considèrent comme tendancieuses. La dernière personne à faire les frais de cette posture est le porte-parole de la Mission des Nations Unies au Mali (Minusma). Au Français, le gouvernement du Mali reproche des publications « inacceptables » sur Twitter affirmant que les autorités étaient informées de l’arrivée de 49 militaires arrêtés à l’aéroport de Bamako que l’Etat considère comme des mercenaires. Faute de pouvoir fournir de preuve, il a été sommé de quitter le territoire malien, le mercredi 20 juillet, dans un délai de 72h.
BAC et IFM, des personnes mises à la disposition de la justice
L’examen du baccalauréat malien s’est déroulé la semaine passée au même titre que celui des Instituts de Formation de Maîtres (IFM), session de juillet 2022, ont débuté le lundi 18 juillet. Selon le gouvernement, au total ce sont 192 442 candidats qui sont inscrits au Baccalauréat général dont 150 dans le centre de M’Berra en Mauritanie et 2 596 au Baccalauréat technique et professionnel.
Ils sont répartis entre 424 centres dans toutes les Académies d’Enseignement sauf Taoudénit. Pour l’examen des IFM, 13 441 candidats inscrits sont répartis entre 19 Académies d’Enseignement. Se félicitant du bon déroulement de ces examens, sans aucune fuite de sujet, le gouvernement a annoncé, quand même, des tentatives de fraude constatées à Bamako, Sevaré, Ouelessébougou et Kéniéba dont les auteurs présumés ont été appréhendés et mis à la disposition de la justice.
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