Une bonne nouvelle qui chasse le flot de mauvaises nouvelles des dernières semaines. Les examens ont une particularité. Moment crucial dans la vie de l’élève et ou l’étudiant, ils clôturent un cycle de formation ou ouvre la porte aux enseignements secondaire ou supérieur. Mobilisation exceptionnelle cette année parce qu’ils vont se tenir dans des conditions sanitaires difficiles en raison de la pandémie du coronavirus, exigeant une distanciation sociale d’au moins un mètre. Les épreuves vont se dérouler suivant un calendrier établi par le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et rendu public en milieu de semaine dernière.
En BT, filière santé, les épreuves écrites se dérouleront du 10 au 14 août, les épreuves pratiques attendues du 17 au 30 août, filière agropastorale du 5 au 9 octobre.
En ce qui concerne le DEF, les épreuves d’éducation physique et sportive débutent le 17 août, les épreuves écrites du 7 au 9 septembre.
Les épreuves anticipées du Bac technique et professionnel sont annoncées du 14 au 17 septembre.
Les Instituts de formation des maîtres (IFM) entrent en danse avec des épreuves anticipées d’EPS prévues du 1er au 6 septembre. Les épreuves orales et pratiques auront lieu du 14 au 18 septembre.
Lees épreuves écrites du CAP se dérouleront du 23 au 26 septembre, les épreuves pratiques à partir du 28 septembre.
La réouverture des classes autre que les classes d’examen interviendra le 1er septembre. Le démarrage de la nouvelle année scolaire est attendu dans la seconde moitié du mois de novembre.
Le CNESup hausse le ton
Application immédiate de l’article 66
Le Collectif national des enseignants du supérieur (CNESup) s’engouffre dans la brèche ouverte par les syndicats du fondamental et du secondaire. A son tour, il compte rapidement déposer sur la table du gouvernement sa revendication allant dans le sens de l’application immédiate de l’ordonnance n° 21017 -036/P-RM du 27 septembre2017 dans le dessin de bénéficier de la majoration de 20% sur les salaires des fonctionnaires relevant du statut général. A les suivre, toute revalorisation des rémunérations de ces derniers s’applique d’office aux enseignants –chercheurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
En outre le Collectif réclame la majoration de l’indice plafond à 3000.
Zone industrielle
Un bouchon de plusieurs kilomètres
Lundi, des perturbations de la circulation étaient aux entrées et sorties des ponts de Martyrs et Fahd occasionnant un énorme bouchon s’étalant sur plusieurs kilomètres au foule en colère à un jet de pierre de la zone industrielle jusqu’à l’entée du troisième pont. Le même phénomène était perceptible au niveau de Missabougou jusqu’à la sortie de Yirimadio, sur la route de Ségou. Des automobilistes et motocyclistes désirant se rendre à Badalabougou, Kalabancoura, Bacodjicoroni, Faladié ont été contraints de faire un long détour en passant par le troisième pont. Les travaux de réhabilitation et d’extension du tronçon troisième- Yirimadio en cours n’étaient pas pour arranger la situation. D’aucuns ont tenté des bifurcations après Bougouba, mais les rues avoisinantes ressemblaient à des marres. La pluie qui s’était abattue dans la matinée, après celle de ces derniers, avait trouvé le sol gorgé d’eau.
La CEDEAO n’a pas dit son dernier mot
Des chefs d’Etat attendus demain
Unième tentative de décrispation politique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), plusieurs chefs d’Etat vont fouler demain le sol malien : le sénégalais Macky Sall, l’ivoirien Alassane Dramane Ouattara entre autres. La semaine dernière, l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan avait essuyé un échec cuisant. Ses propositions de sortie de crise ont été rejetées en bloc par la coalition politico-religieuse, en lutte contre le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, qui réclame sa démission immédiate.
Un nouvel échec de la CEDEAO pourrait représenter à l’évidence une humiliation de l’appareil syndical et une panne d’idées. Mais la plus grosse faute serait de tourner dos au Mali. Si notre pays s’enrhume davantage toute la sous-région va éternuer.
Quartier Mali hier
Les vandales à l’œuvre
La trêve décidée la veille parle Comité stratégique du M5 s’est avéré un coup d’épée dans l’eau. Des actes de vandalisme ont été perpétrés hier matin au Quartier Mali, occasionnant de grosses perturbations à la circulation routière. Un troupeau d’individus invectivaient des automobilistes et motocyclistes qui contre vents et marrées tentaient de se frayer un chemin. D’aucuns en étaient à se demander si l’information avait vraiment passée ou bien si les auteurs de ces actes étaient mus par le désir de se remplir le gousset à un doigt de la fête de Tabaski. Au moment où nous mettions sous presse, on ignore l’ampleur des dégâts matériels causés. Par contre, on sait que des espèces sonnantes et trébuchantes ont été demandées à des usagers de la route.