Pour certains passagers, cet axe est devenu « un vrai casse-tête ». En plus du mauvais état de la route, ils sont confrontés aux braquages, au vol et payement de rançon. A l’arrivée de Hombori, « ils utilisent d’autres moyens de transport pour arriver à Gao », témoignent certains. Et, ils ne sont pas remboursés par les compagnies de transport. Si les responsables de ces compagnies confirment ces informations, ils estiment en revanche que le remboursement n’est pas inclus dans le contrat entre les passagers et les compagnies. « Cette route qui relie Gao à Bamako est un calvaire ». Ce cri de cœur vient d’un passager de l’axe Bamako-Hombori-Gao. Comme lui, ils sont nombreux ces voyageurs qui dénoncent cette situation. Selon eux, après des jours passés à Hombori, difficile de trouver à manger et à boire, s’indignent-ils. Ils se disent être « obligés » d’emprunter les véhicules 4×4 pour rallier Gao. Pour Moussa Abdoulaye passager, de Bamako à Hombori il a payé 20.000F comme frais de transport. Et de Hombori à Gao, il a encore déboursé 15.000F. « Tout un calvaire », soupire le passager désœuvré. « On ne sait plus que faire ni de la peur, ni de la faim. Les batteries de nos téléphones se déchargent. A cela s’ajoute-la peur du Coronavirus qui est partout au Mali », a-t-il ajouté. Ces propos sont corroborés par des chauffeurs des compagnies qui empruntent cette route. Badié est un chauffeur sur cet axe. Selon lui, en plus du manque d’escorte, ils sont aussi confrontés aux tracasseries dues aux nombreux check-points érigés par des groupes armés. Et pour ce conducteur de bus, « tous ces problèmes sont dus au mauvais état de la route ». Selon lui, ils sont dépouillés de tous leurs biens (téléphones, argent, etc.) Des responsables des compagnies de transport affirment qu’ils sont au courant de cette situation. Mais selon eux, c’est souvent le manque d’escorte qui explique cela. Toutefois, précisent-ils, le remboursement des frais pour les passagers n’est pas possible. « Souvent l’escorte prend du retard à Hombori, Donc certains s’énervent, empruntent les 4×4 pour se rendre vite à Gao », explique M. Maïga, chargé de communication d’une compagnie de transport. Pour certains observateurs, « il faut multiplier les escortes militaires ». Car selon eux, cela permet de réduire les actes de banditisme sur le tronçon Hombori-Gao.
Borko et Konna :
Des groupes terroristes investissent la commune
Les regroupements de groupes terroristes ont été signalés, le lundi 1 juin dernier, à proximité du chef-lieu de la commune de Borko dans le cercle de Bandiagara. Compte tenu des estimations rapportées par de nombreux témoins et informateurs vigilants, le nombre serait beaucoup plus considérable cette fois-ci. Selon des sources locales, des attaques coordonnées seraient en cours de préparation par des groupes terroristes, un autre rassemblement analogue est signalé au même moment vers Bima, entre Konna et les abords du grand Plateau dans la région de Mopti.
Ansongo :
Attaque contre un campement
Des hommes armés non identifiés à motos ont attaqué un campement à Timkony, village situé à 50 km d’Ansongo (région de Gao). L’attaque s’est déroulée vers 21h, dans la nuit du lundi à mardi. Les assaillants sont repartis avec un troupeau de moutons et une jeune fille de 17 ans. Selon des sources locales, les autorités ont été informées, mais aucune poursuite n’est engagée.
La Rédaction
BIEN FAIT VOUS AVEZ TOUT FAIT POUR QUE LE COUVRE-FEU S’ARRÊTE EH VOILA LES RESULTATS EN PLUS AVEC LA PANDEMIE POURQUOI FREQUENTEZ TOUJOURS LES CAMPEMENTS AINSI QUE LES HOTELS C’EST VRAIMENT EQUERRENT
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