Vous avez dit corruption d’état ?

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A quelques mois de la fin de son mandat calamiteux, le Président IBK, faute d’honorer ses engagements, compte-t-il sur la magie de l’argent pour conserver son fauteuil ?

Les dernièrs sorties du Chef de l’Etat laisse à le croire. Illustration : ces mallettes d’argents amenés à Sikasso lors du récent voyage présidentiel. Ici et là, le ‘’Mansa’’, a défaut de tenir ses promesses électorales, a distribué des liasses de billets à différents groupements associatifs. A peine rentré de cette tournée dont Sikasso gère à présent les conséquences néfastes, le Chef de l’Etat se tourne vers un leader religieux en lui octroyant une grande superficie de terrain. Après l’argent, IBK gaspille le patrimoine foncier de l’Etat. Mais entre l’argent distribué à Sikasso, Bougouni et les terres offertes à Bamako, le Mali entre dans un cycle infernal de corruption d’Etat. Sauf que cette pratique de ramener tout à l’argent ne peut marcher à tous les coups. IBK est loin de le savoir.

Otages : Le juge et le commandant déclarent…

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, les deux otages demandent à l’Etat d’intercéder pour leur libération. Les deux otages apparaissent enturbannés avec des barbes blanches de quelques jours. C’est le juge Soungalo Koné qui se présente en premier dans cette vidéo de six minutes. Après avoir récité quelques versets du Coran, le magistrat affirme, en langue bambara, être en bonne santé et qu’il n’a subi aucun sévices de la part de ses ravisseurs. Puis, il demande au gouvernement malien de « libérer les jihadistes détenus dans les prisons » et « l’application de la charia » dans le pays, afin d’obtenir sa propre libération. Ensuite, le commandant de brigade Mamadou Diawara prend la parole. Il appelle à son tour, le gouvernement à discuter avec leurs ravisseurs pour leur libération.

Le juge Soungalo Koné a été enlevé dans la nuit du 16 au 17 novembre par des hommes armés à bord d’un véhicule dans sa maison à Niono. Quant au commandant de brigade, son rapt est survenu suite à une embuscade contre son véhicule entre Nara et Mourdiah. C’est la première vidéo diffusée par leurs ravisseurs depuis leur enlèvement.

 Gao : La Minusma perd un autre agent

Un agent de la Minusma a été tué le vendredi dernier à Gao par des hommes armés non identifiés. Selon des sources locales, les quatre assaillants ont tiré à bout portant sur l’agent qui tentait de s’interposer au braquage de son véhicule, au septième quartier de Gao. Selon les mêmes sources, les bandits ont pris la fuite après leur forfait sans emporter le véhicule.

Gao : Barkhane déplace ses explosifs

Afin d’en limiter les nuisances pour les populations, la Force Barkhane décide de déplacer la zone de destruction des munitions et engins explosifs plus loin de la ville. L’annonce a été faite vendredi dernier à travers un communiqué de presse. Cette décision intervient alors que des habitants de Gao ont manifesté la semaine dernière pour dénoncer la pollution sonore causée par ces opérations de destruction.

Selon la Force française, cette décision vise à répondre aux préoccupations des habitants de Gao. Celles-ci se plaignent depuis plusieurs jours des bruits de ces détonations. Cependant Barkhane explique que ces explosions visent à protéger la ville de Gao et sa population. Elles proviennent souvent des opérations de simulation notamment les tirs d’artillerie visant à protéger la ville de Gao et la zone aéroportuaire où sont stationnées les forces armées maliennes et les forces internationales. Cette décision de Barkhane rassure la population de Gao. Cependant, les habitants de la ville disent attendre la concrétisation de cette déclaration de la force française sur le terrain.

Kidal !

Explosion d’une mine

Une mine a explosé  vendredi  au passage d’un camion à Wailalam, localité située à 7km au sud-ouest d’Aguelhoc, dans la région de Kidal. Bilan : un mort et un blessé.

 Financement  du G5 :

Ryad promet une contribution

Au Sahel, l’Arabie saoudite a promis de contribuer à hauteur de 100 millions de dollars à la nouvelle force du G5 Sahel. C’est le ministre des Affaires étrangères malien qui s’en fait l’écho, au retour d’une mission à Riyad., le ministre Abdoulaye Diop, était justement en Arabie saoudite il y a quelques jours. Il en est revenu avec cette annonce de contribution et espère que cela va en entraîner d’autres : « Cela nous rapproche encore un peu plus de l’objectif des 423 millions, nous espérons aussi que cela puisse constituer une incitation pour d’autres partenaires, et surtout dans la perspective de la conférence des donateurs que nous espérons pouvoir tenir dès que possible. Ce que nous avons essayé d’expliquer, c’est que la lutte contre le terrorisme ne peut être qu’une lutte globale, car ce qui se joue en Irak, en Syrie ou en Libye, si le front du Sahel n’est pas aidé pour pouvoir se consolider, on aura toujours le maillon le plus faible qui va constituer un appel d’air pour les groupes terroristes. »

 G5 :

Soutien logistique de l’ONU

Après le soutien politique au mois de juin dernier, le G5 Sahel a maintenant gagné un soutien logistique et matériel de l’ONU. Ce texte ajoute « un deuxième étage » au déploiement de la force même si de l’aveu d’un diplomate, « ce n’est pas le grand soir ».

Cette résolution endosse un simple accord technique – qui n’avait pas la préférence des Français qui l’ont reconnu devant le Conseil de sécurité- mais qui constitue néanmoins selon eux « une base solide ».

 Politique :

Oumou Touré dans l’œil du cyclone

La ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille est dans la bourrasque. Malgré des excuses présentées « au peuple malien », plusieurs associations continuent à réclamer sa démission. Reproche ? Une femme portant une écharpe aux couleurs du « drapeau » du mouvement indépendantiste (MNLA), figurait parmi une délégation de femmes de Kidal qu’elle recevait à l’occasion des premières assises des femmes du Mali pour la paix ».

Ainsi, l’Adema Association a diffusé un communiqué, en fin de semaine dernière, pour condamner cet acte. L’association demande purement et simplement le limogeage du ministre Oumou Touré…

 TESSIT

Fin des opérations d’enrôlement

Les opérations d’enrôlement des nouveaux majeurs ont pris fin hier à Tessit. Sur les 2250 inscrits, plus de 300 personnes seulement ont pu être enrôlés. Dans le cercle d’Ansongo, seule la commune de Tessit a pu bénéficier de cette opération. Les populations demandent une nouvelle opération.

La Rédaction

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