Un autre bunker pour IBK ?

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Après l’avion de commandement, l’hélico de fonction, les rumeurs circulent quant au bunker de sécurité pour IBK.

 

 

A en croire des sources bien introduites, le coût exorbitant des travaux de réhabilitation du palais de Koulouba s’expliquerait par la prise en compte d’un bunker de protection du président de la République. La mesure, de même source, tire justification du drame vécu par le prédécesseur d’IBK, lequel a été contraint à la fuite lors des bombardements des putschistes.

 

 

Le bunker en vue, explique les langues pendues, devrait être conçu pour garantir une autonomie d’au moins un mois, quoique le président de la République ait rassuré en son temps que «Kati ne fera plus peur à Bamako». Ce n’est pas l’unique détail de l’ouvrage. Il se dit aussi que son financement est prévu dans le marché des fournitures et équipements des Fama, notamment sur les frais d’approche évalués à 9 milliards fcfa.

 

Quand la Primature importune le monde musulman

Par-delà ses apparences de personnage replié, le Premier ministre Moussa peut aussi se montrer excessivement adhésif. C’est du moins l’impression qu’il donne depuis un certain temps dans les milieux religieux musulman. Faute de se trouver des inconditionnels politiques au sein de la majorité présidentielle, l’ancien maire de la Commune IV veut s’en procurer par une proximité avec le confessionnel. Et, il ne lésine point sur les moyens pour y parvenir parce que les mosquées et autres lieux de culte sont comblés, depuis son accession à la Primature, de présents dont raffolent les notabilités religieuses. Seulement voilà : son excès de prodigalité effraie même les bénéficiaires qui commencent à soupçonner tout naturellement une générosité très intéressée. D’aucuns ne comprennent pas que le Pm se charge lui-même de distribuer certains présents en nature. Tandis que la tâche pouvait revenir au chef du département de tutelle ou même à certaines organisations faîtières de la confession musulmane.

 

Ebola au secours des paludéens

Pour être complètement pris en charge au Mali par les structures sanitaires, il suffit peut-être d’être soupçonné de porter du virus Ebola. C’est le cas, par exemple, d’un indigène guinéen de dix-sept, un sans le sou qui s’est attiré la curiosité de tout un quartier à cause de ses vomissements en pleine rue à Djikoroni Para. Alertés, les agents de santé de la Commune IV lui en ont attiré davantage en dépêchant aussitôt à ses côtés un véritable ‘’ange gardien’’. Masqué et tout de blanc vêtu, de pied en cap, celui-ci s’est chargé de surveiller l’adolescent pendant de longues heures avant l’arrivée d’une ambulance pour l’embarquer au centre de santé de référence. Les tests n’ont finalement détecté qu’un palu chronique que ladite structure sanitaire a totalement pris en charge. Il n’en serait pas autrement si l’on savait d’avance qu’il souffrait de paludisme.

 

 

Aux petits soins de Boubèye

Démission après son limogeage par les pouvoirs, l’ancien ministre de la Défense, aujourd’hui médiateur dans la crise centrafricaine auprès de Sassou N’Gessou, n’a jamais bénéficié d’autant de sollicitudes que depuis son interpellation par les autorités françaises. Bamako ne s’est pas contenté de lui offrir les services d’un avocat français comme pour contrôler le contenu de sa déposition à la brigade financière de Nanterre. Dès son arrivée, il a également reçu la visite de ceux qui naguère le fuyaient comme la peste. Il s’agit par exemple du secrétaire général de la présidence qui, selon des sources digne de foi, a fait le pied de grue au domicile de l’ancien ministre pendant une longue moitié de journée pour négocier une entrevue entre lui et son ancien employeur. Aux dernières nouvelles, leur face-à-face a finalement eu lieu, mais rien n’a filtré quant à son contenu.

 

 

Exit les communes de la capitale

La ville des Trois caïmans pourrait ne plus connaître de communes dans un avenir proche. C’est ce qui ressort d’un document ayant longtemps circulé sous les manteaux, mais qui pourrait avoir été dévoilé, la semaine dernière, à la faveur de la rencontre de son concepteur, le ministre de la Sécurité, et les représentants des partis politiques. Il consiste à supprimer les six collectivités décentralisées au profit d’un organe de gestion unique pour le District. Seulement voilà : la mesure ne semble guère agréer certains acteurs de collectivités. Les chefs de quartier se plaignent par exemple de n’avoir pas été associé à ce bouleversement aussi important. La grogne est également latente dans les rangs d’une frange importante de la classe politique.

 

Toastmasters en ordre de bataille

L’Hôtel Radisson a servi de cadre à la rencontre du club de jeunes leaders ce samedi. Les principes de communication réussie et la conférence internationale à Bamako étaient à l’ordre du jour.

 

La séance du jour s’est tenue dans un cadre convivial qui a enregistré de nouvelles adhésions au sein du club. Il était question pour les responsables de Toasmasters Mali de promouvoir le cadre d’échanges à travers lequel ils inculquent des valeurs : la prise de parole dans différentes situations (improvisées , complexes, confuses…) La pratique permanente de cet exercice “permet de s’aguerrir”. Créé en 2008, Toasmasters a vu des leaders y faire leurs armes à l’instar de Barack Obama, actuel président des Usa. La section malienne comprend sept clubs qui mènent des activités à différents échelons.

 

 

Mois de la solidarité au Mali

L’ambassade de la Chine à travers, la direction régionale du développement social et de l’économie solidaire, a fait un don solidaire d’un montant de 9 millions Fcfa aux personnes âgées en Commune IV du district de Bamako. Ce don est composé de riz, de cartons de corned-beef et des béliers pour la fête de Tabaski. La Chine n’oublié pas ses amis et la coopération chinoise porte un intérêt particulier aux femmes, aux jeunes et aux nécessiteux, pour la fraternité entre les peuples.

 

 

Assainissement du district de Bamako

La mairie du district de Bamako et le Groupe ozone environnement et service du Maroc ont procédé à la direction du service urbain de la voirie du district à la signature de convention relative à l’assainissement des six communes du district de Bamako. Il s’étend sur huit ans pour une enveloppe d’environ 9 milliards Fcfa par ans. Ainsi, le gouvernement va accompagner et aider la mairie du district en installant une usine de transformation des déchets en énergie combustible. Bamako produit plus de 2 300 m3 d’ordures par jour, soit 800 400 m3 par ans. La capacité d’évacuation de la voirie est de 300 à 350 m3 par jours.

Port de la ceinture de sécurité

 

Le ministère de l’équipement, des transports et du désenclavement, à travers l’Anaser (Agence nationale pour la sécurité routière), qui a pour mission la promotion et le renforcement de la sécurité routière, ainsi que la contribution d’améliorer les conditions d’exploitation du réseau routier, a procédé le 2 octobre 2014 au Cicb au lancement officiel de la campagne de sensibilisation sur le port de la ceinture de sécurité. Au Mali la plus part des transporteurs urbains ou interurbains sont dépourvus de ceinture de sécurité pour les passages. En cas d’accident chaque passager devient un projectile et les victimes se comptent en nombre parce que tout simplement un petit geste n’a pas été fait : celui de boucler sa ceinture de sécurité. La plupart des accidents touchent les jeunes ayant 15 à 45 ans. Un rapport de l’Oms (Organisation mondiale de la santé) confirme que 70 % des conducteurs utilise la ceinture de sécurité. Or, au Mali, c’est 1 % des conducteurs et passages respectent le port de la ceinture de sécurité. Le port de la ceinture de sécurité doit être un acte citoyen.

 

 

Ecole de la paix !

 

L’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Beye a reçu la visite de William Mokou, ambassadeur de l’Afrique du Sud au Mali, jeudi, le 1er Octobre 2014. C’était dans le cadre de la politique communicationnelle entamée par le premier responsable des lieux afin de faire connaître l’institution militaire. Certains éléments de la police malienne bénéficient de formations au sein de l’Institut chargé des études de la sécurité (Insitute for Security Studies) basé à Pretoria. Le commissaire Baba Coulibaly est d’ailleurs sortant de la dite école.

 Cette visite était de faire connaitre l’Emp et avoir des partenariats solides. L’Ecole de maintien de la paix existe depuis  2007, avec plus de 8000 officiers (policiers et militaires) formés. Elle a été baptisée du nom de Maître Alioune Blondin Beye, célèbre avocat malien décédé lors d’une mission des Nations unies en juin 1998.

 

La Rédaction

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