Décidément le MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) tente de se remettre en scène, en une sortie d’opération d’anticipation.
Pour ce faire le mouvement rebelle tente d’attirer l’attention de l’opinion en parlant d’autodétermination, au passage le MNLA se présente comme une victime qui n’aspire qu’à vivre en paix. Par cette tentative le MNLA ne comprend qu’il n’est plus un acteur crédible de la paix au nord Mali. En effet, tout le monde comprend la manœuvre que veut uniquement se remettre en scène et engrangé des bénéfices au moment opportun : intégration, promotion, grades,….
Le MNLA ne comprend donc pas qu’il a franchi la ligne rouge avec sa logique des armes, alors il veut nous faire croire à autre chose alors il faut que le mouvement se souvienne de la chronologie des événements
PERSPECTIVE DE L’INTERVENTION MILITAIRE AU MALI
L’ONU fait le premier pas
Les Nations-Unies viennent de voter à l’unanimité une première résolution qui ouvre la voie à une intervention militaire armée de la CEDEAO. L’ONU dans cette résolution accorde un délai à la CEDEAO et à l’UA pour peaufiner les détails de cette opération. La France est en première ligne dans cette logique militaire qui n’entend négocier quoi que ce soit avec les islamistes.
Cette éventualité crée la panique dans les rangs des islamistes qui sont en train de se préparer à toute éventualité. Pourtant les observateurs sont unanimes, le Nord Mali n’est pas l’Afghanistan.
En effet, au Nord Mali les forces qui occupent le terrain sont venues d’ailleurs imposer leur volonté par les armes. Par contre en Afghanistan les islamistes sont pour la plupart de la communauté avec connexion de famille. Ainsi, cette assise populaire de la rébellion Afghane manque aux djihadistes du nord Mali. Alors la reconquête militaire ne devrait pas poser autant de problème car l’ennemi est vite identifié.
MOUTONS DE TABASKI
Le Gouvernement se fourvoit-il ?
C’est la semaine dernière que le ministre de l’Elevage et de la Pêche était apparu à la télévision nationale pour annoncer la suppression de certaines taxes pour rendre accessible le mouton. Mais les citoyens qui s’intéressent à cette question ont été surpris par l’amateurisme et la légèreté de cette mesure qui n’aura pas d’impact sur les prix. Ainsi, de façon globale cette mesure n’a pas eu incidence sur les prix des moutons qui sont plus que jamais à la hausse.
En attendant les chefs de famille broient du noir pour disposer de cet animal indispensable pour la fête qui est annoncée. Pour leur part, les marchands de bétail continuent la surenchère de plus belle espérant des marges bénéficiaires exorbitantes. Dans cette ambiance de canicule financière chacun se débrouille comme il peut. Entre temps “les nouveaux promus” de la République sont en pleine activité avec des offres spectaculaires, pourtant le pays est en crise.
