Le Cadre Réflexion et d’Action de la Jeunesse (CRAJ) est sorti d’une houleuse rencontre, avant-hier samedi, avec des résultats très décisifs pour son devenir. Intervenue pour la première fois, depuis le coup de grâce ayant eu raison d’ATT, la confrontation entre ses militants et son instance dirigeante, dans le cadre d’une assemblée générale à Baco-Djikoroni, a en effet débouché sur un événement inattendu : la démission de son président historique, Mahamane Mariko. Pour avoir unilatéralement engagé l’organisation des jeunes dans la logique des putschistes, l’ancien Secrétaire général de l’AEEM s’est retrouvé sur la sellette tout au long de la rencontre.
Il a dû longuement s’expliquer devant la masse qui l’accuse de trahison et de faire cavalier seul, sans se donner la peine de s’en référer aux délibérations de l’ensemble. Faute de pouvoir convaincre pendant deux heures d’horloge, Mahamane Mariko a choisi de rendre verbalement le tablier. En attendant de recevoir sa démission écrite, ses camarades ont décidé de se retrouver, samedi prochain, pour dégager la position officielle et souveraine du CRAJ sur la situation au Mali.
CNRDRE
Le Capitaine, encore lui!
Le Capitaine Amadou H. Sanogo est visiblement entré dans une logique d’insoumission à la communauté internationale. En dépit des injonctions de mettre un terme à ses vicieuses sorties publiques, il a répondu en renouant à nouveau avec des contacts avec les troupes, sans jouir des prérogatives qui le lui permettent. Il a notamment passé outre ses obligations de réserve en effectuant une visite officielle en caserne dans son terroir natal, à Ségou. Fortement médiatisé pour la circonstance, l’événement est intervenu comme un défi aux chefs d’Etat de la Cédéao, qui consacraient un sommet extraordinaire à la crise malienne à Yamoussokro (Côte d’Ivoire).
Pour beaucoup d’observateurs la malencontreuse sortie médiatique du chef des putschistes était assimilable à une réplique au refus des chefs d’Etat de confirmer son statut d’ancien chef d’État. De leur côté, ces derniers ont à nouveau enfoncé le clou en brandissant la menace de sanctions ciblées contre les éléments de l’ex-junte ainsi que leurs associés politiques.
Entre cheick modibo Diarra et l’ex-junte
La rupture est consommée !
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la lune de miel entre le PM et les putschistes cède progressivement place à la lune de fiel. Et pour cause : le chef du gouvernement fait montre de plus en plus d’une inaptitude criarde à protéger les intérêts de ses protégés. Toutes choses perçues par ces derniers comme une violation du contrat tacite qui lie les parties depuis la formation du gouvernement de transition. S’y ajoute une intention de plus en plus manifeste chez le PM de s’affranchir des caprices de l’ex-junte qui l’empêchent de se consacrer à l’essentiel.
En tout état de cause, la rupture semble définitive car, de source digne de foi, le CNRDRE aurait même envoyé un émissaire chez le médiateur de la Cédéao pour lui exprimer le retrait de sa confiance à Cheick Modibo Diarra. Il aurait même donné son accord pour que l’intéressé soit démis de ses fonctions.
Un peu de vérité dans vos écrits cher journaleux même si vous voulez être acheté. Daccord? tout est serait, aurait, ferait?????? Vous ne savez pas que le conditionnel c’est le temps des doutes et des hypothèses? AVEC UN SI, ON METTRAIT PARIS DANS UNE BOUTEILLE
Malien je ne sais plus si nous aimons ou respectons encore quelque chose.Je suis entrain de constater que nous pouvons même contester la prophétie de Mouhamad(PSL), tellement nous aimons actuellement contredire et polémiquer,mais je vous dis une et une seule chose,trouvons ce qui peut nous unir,sinon nous nous réveillerons un jour sans rien et personne ne sera prêt à accueillir un peuple qui est méchant.
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