Auroscoop : Formation des sous- officiers de la gendarmerie : 8 élèves renvoyés chez leurs parents

0

L’histoire des faux diplômes continue de faire des vagues au sein de l’administration publique. L’armée n’y fait pas exception. On apprend qu’il y a quelques jours, au moins huit 8 élèves gendarmes parmi les sous-officiers, en formation, ont été conduits chez leurs parents pour des raisons liées à l’état défectueux des pièces présentées pour le test d’aptitude.

C’est un officier qui a spécialement choisi de les conduire, à bord d’un car affrété, pour les besoins de la cause, jusqu’à Bamako où ils seront purement et simplement remis à leurs parents. A la direction générale de la gendarmerie, cela fait déjà grand bruit, car ce dossier met sur la place publique les pratiques peu orthodoxes de recrutement au sein de l’armée. De plus en plus, le népotisme, la corruption et le trafic d’influence sont dénoncés dans les recrutements militaires où peu de cas est fait pour l’aptitude physique et morale des jeunes. A qui le tour, demain?

Entre Cheick Modibo Diarra

Et  Allassane  Dramane Ouattara

Le torchon brûle

Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra a  fini de montrer à la face du monde ses limites. A l’intérieur, des voix s’élèvent pour dénoncer son inertie et les actions tape à l’œil dont il se pare. L’exécutif qu’il dirige est grippé. Plutôt que de chercher à le corriger, il essayé au contraire de multiplier les diversions au point de provoquer la colère des chefs d’Etat de la Cédéao qui se sont rendus compte que l’homme ne fait que du surplace, téléguidé par le capitaine de Kati chez qui il prend ses ordres. Le président Alassanne Dramane Ouattara n’apprécie plus ce double jeu du Premier ministre et n’a pas tardé à le faire savoir plus sèchement. Cheick Modibo Diarra est donc avisé qu’Abidjan n’est pas une bonne direction pour lui, tant qu’il continue dans la duplicité. Pour éteindre le feu, c’est donc le ministre des affaires étrangères, Samba Lamine Sow, qui est appelé à la rescousse, chargé de faire la médiation avec l’homme fort de la Côte d’Ivoire.

Le ministre porte parole du gouvernement

Un va-t-en guerre  contre la Cédéao

Dans le salon d’attente de l’aéroport Bamako Sénou, ce jour-là, alors que la délégation du Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, s’apprêtait à s’envoler pour le Maroc, le ministre de la communication, porte parole du gouvernement, Hamadoune Touré, reçoit un appel téléphonique. Au bout du fil, le capitaine Amadou Haya Sanogo, retranché dans sa garnison forteresse de Kati.. Le ministre Touré, sans pour autant se gêner, décroche son portable. Allô mon capitaine! Les confidences entre le ministre et le capitaine sont étonnantes. Le premier s’adresse au second en ces termes: «Mon capitaine, je sais bien que la cédéao est entrain de nous dicter sa loi et nous ferons tout pour leur barrer la route». Quand le ministre s’est rendu compte qu’il y avait un beau monde autour de lui, c’était déjà trop tard. Il s’est alors mis à l’écart pour continuer à livrer ses confidences au capitaine. Le ministre de la communication est-il de ceux qui induisent le capitaine en erreur?

Commentaires via Facebook :