Auroscoop : Du rififi dans le cercle de Gao : Haro sur le Préfet récidiviste

7 Juin 2012 - 14:00
7 Juin 2012 - 14:00
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Son nom se trouve désormais sur toutes les langues, même si les populations de la Cité des Askia, massivement déplacées dans la capitale pour cause de guerre, demeurent plus préoccupées par la libération de leur terroir. M. Seydou Tembelly, puisque c'est de lui qu'il s'agit, est pris à partie pour certaines de ses pratiques, même en période de confusion. En exil et contraint au déplacement en même temps que ses administrés, le Préfet de Gao a pris sur lui l'initiative de signer l'acte de nomination d'un chef de village en violation flagrante de la loi n°0123-2006 afférent à l'organisation et au fonctionnement des circonscriptions administratives. Il aurait, selon des sources bien introduites, perçu des espèces sonnantes et trébuchantes pour ce faire. Mais le hic c'est que les conseillers du village de Lobou, habilités à désigner leur chef, avaient un choix nettement différent. M. Tembelly, selon les mêmes sources, avait brillé par les mêmes pratiques déviationnistes dans la crise de la Mairie de Gao, ainsi qu'à Diéma où il a servi avant de se retrouver à la Cité des Askia. Crise au nord-mali Le Général Moussa Traoré en mission d'Etat à Moscou Nos sources sont formelles là-dessus. La restauration se traduit de plus en plus par le retour en force du Général Moussa Traoré sur la scène. En attendant de le réhabiliter complètement, l'ancien dictateur  constitue désormais un maillon prépondérant dans le rouage régalien. De même sources, il nous revient que le beau-père du PM se trouve actuellement à Moscou, dans le cadre du déblocage d'un vieux contrat d'achat d'armements entre le Mali et l'URSS. Il s'agit, semble-t-il, d'une vieille commande passée par lui-même à quelques encablures de sa chute et qui n'a jamais été livrée à l'Etat malien. Notre source ajoute, par ailleurs, que GMT va tenter de les introduire au Mali sous le couvert du Premier Ministre, son gendre. Toute une histoire de famille. Assemblée nationale Le spectre de la réoccupation plane toujours Les assaillants de l'Assemblée Nationale du Mali ont manifestement la vie dure. Chassés des lieux en fin de semaine dernière seulement, sur sollicitation du FDR, ils ne paraissent point disposés à lâcher prise aussi facilement. Les envahisseurs et détracteurs de députés sont en effet revenus à la charge dès lundi après-midi. Mais au lieu de la devanture de l'Assemblée Nationale, ils ont pris leurs quartiers dans le jardin avec armes et bagages et l'intention manifeste de verser dans le même exercice qui consiste à calomnier publiquement les parlementaires, à coups d'injures et de grossièretés Les chaises et le dispositif sonore de Yéréwolo Ton sont en tout cas réinstallés de plus belle, même si le spectacle n'a pas encore commencé. Mais le plus intrigant c'est que les animateurs, journellement intéressés à hauteur de 2000 Francs CFA, n'ont pas encore été renvoyés au chômage. Ils continuent à percevoir leurs perdiems et la nourriture leur arrive chaque jour de Kati. Il est donc facile de faire le lien. Désordre et insécurité ! Une raison d'être du CNRDRE Tant que règnent l'ordre et la stabilité, le Comité National de Redressement de la Démocratie et de Restauration de l'Etat n'a pas sa raison d'être. Les deux facteurs sont en effet distants du CNRDRE comme le chaud du froid, et il est dès lors loisible de comprendre pourquoi la soldatesque de Kati se complait dans une certaine propension à entretenir l'anarchie. Au nom d'un maintien de l'ordre, la hiérarchie est constamment foulée aux pieds et les éléments obéissent visiblement plus à la discipline associative qu'à  l'ordre hiérarchique ordinaire. Les citoyens sont ainsi terrorisés à la vue des armes portées en bandoulière à tous les coins de rue. Dans la même foulée, pour le disputer au fonctionnement régulier de l'armée et justifier sa présence sur le terrain, le CNRDRE entretient également la psychose d'une insécurité dans la capitale, depuis l'affrontement entre bérets rouges et bérets verts. Pour les besoins de la cause, l'état-major et la plupart des camps sont munis d'un dispositif de protection, comme si la capitale s'apprêtait à contenir  un assaut.

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