La coopération française a financé un projet de décharge des ordures d’une valeur d’un milliard de francs CFA. Malheureusement, un lieutenant s’oppose à ce dépôt de transit. L’égo du lieutenant ou l’interêt public ? Le maire de Daoudabougou, dans ce conflit, dépêche des policiers pour la garde de la zone. C’était sans compter le changement survenu dans le pays. L’officier en question après s’être rendu chez le ministre de tutelle, obtient un fort contingent militaire. Direction? La zone concernée. Les policiers sont chassés des lieux manu-militari. Malgré tout, les travaux se poursuivent.
Le lieutenant, l’envoyé du ministre, se fâche donc et exige à l’entrepreneur le contrat du chantier. Sur ledit contrat sont apposées les signatures du 3ème adjoint du maire de la commune V, en la personne d’Amadou Ouattara, et de Mory Sacko, 3ème adjoint de la commune IV. Ces personnes sont chargées de l’assainissement dans leurs communes respectives.
Sans tergiverser, le jeudi dernier, le lieutenant, armes au point, comme à son habitude, enlève manu militari Mory Sacko et Mamadou Kanouté, le jeune frère d’Oumar Kanouté. Amadou Ouattara, qui a échappé au kidnapping, se rend chez le ministre de l’Administration Territoriale et de l’Aménagement du Territoire pour dénoncer la méthode cavalière du lieutenant. Pour le jeune ministre, il s’agit d’une incompréhension. Voilà désormais instituée dans le pays, depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier, la loi du plus fort comme méthode de gestion des affaires publiques, au détriment de l’éthique et des normes.
Affaire à suivre
Le CNRDRE veut vite s’enrichir
Une société immobilière spoliée de ses terres
Le pays roule à la guise et aux ordres du capitaine de Kati, Amadou Haya Sanogo. La preuve : la zone UEMOA, en commune VI, attribuée à une société immobilière, est entrain d’être morcelée pour être cédée aux membres du CNRDRE. La restauration de la démocratie passe d’abord par là, nous a -t-on dit dans le camp de ceux qui ont perpétré le coup d’Etat du 22 mars, sous le prétexte de sauver le pays.
Le ministère de l’administration territoriale et de l’aménagement du territoire
La militarisation au galop
Le conseil des ministres du mercredi dernier a surpris plus d’un. Le jeune ministre de l’Administration territoriale, le Saint-Cyrien, a nommé trois capitaines dans son cabinet. Les deux premiers; Seydou Coulibaly et Mamadou Sangaré, ont été nommés comme chargés de mission. Le 3ème, Mamadou Sougouna, nommé directeur des finances et du matériel, lui, n’est rien d’autre que le payeur (billeteur) de l’EMIA. Un ministère dont la charge principale est d’organiser les élections est déjà truffé de soldats avec la particularité de provenir de l’EMIA, champ de prédilection du nouveau ministre.
M. le journaliste, quel est ton problème?
Dans tous les cas, tu ne peux rien changer à cette nomination.
Tu as intérêt à t’occuper des choses sérieuses!!!
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